Disclaimer : Z'avez pas encore compris ? Rien n'est à moi !
Epilogue.
Deux jours plus tard, Maugrey fol-oeil, envoyé par Dumbledore pour surveiller Azkaban, repéra et arrêta Arachna Lestrange. Comme Dumbledore avait finalement convaincu le ministère de son don avec les Détraqueurs, elle fut enfermée dans les sous-sol du ministère.
La découverte du corps de Queudver que l'on croyait mort depuis sept ans, fit la une de la gazette, de même que la prise en otage de la classe de Harry. Dumbledore insista sur le rôle de Sirius dans cette affaire, et bientôt il n'y eut plus personne pour douter de son innocence.
Pour satisfaire l'opinion publique, Fudge organisa quelques semaines plus tard le procès de Sirius Black. La foule se pressait pour entrer dans le tribunal. Au premier rang, Harry était assis à côté de Rémus. Il avait rabattu ses cheveux sur son front pour cacher sa cicatrice, et personne ne faisait attention à lui. Son parrain était assis à côté d'Albus Dumbledore, qui lui servait d'avocat. Le verdict n'allait pas tarder à être rendu, mais personne n'avait de doute sur l'issue du procès. Tout le monde savait que ce n'était qu'un moyen de rendre sa dignité à un homme, à qui on l'avait si injustement volée. Depuis la mort de Queudver, Sirius avait été laissé en liberté à la condition de faire savoir au ministère où il se trouvait. Il s'était provisoirement installé chez Remus, avec Harry.
Le loup-garou avait conservé son poste de surveillant jusqu'à la fin de l'année scolaire. Harry avait également repris l'école quelques jours après l'attaque des mangemorts. Ses camarades, à part Dudley, ne se souvenaient pas de ce qui s'était passé. Ils se rappelaient juste un groupe d'hommes armés qui les avaient menacés. Ils étaient persuadés qu'ensuite ils avaient passé la journée dans le fond de la salle avec Rémus et la maîtresse. Seul son cousin savait, et il avait lancé à Harry des regards haineux. Il avait croisé une fois la tante Pétunia à la sortie de l'école, mais celle-ci s'était empressée de se détourner de lui et d'emmener son fils. Maintenant que les vacances scolaires avaient commencé, Harry savait qu'il ne retournerait plus dans cette école. Il allait vivre maintenant dans le monde de la sorcellerie.
Sirius se leva quand le jury et Fudge, qui officiait en tant que juge, revinrent dans la salle d'audience. Le ministre toussota pour s'éclaircir la voix. Le silence se fit dans la salle.
« Après délibération du jury, annonça-t-il, et à l'unanimité, l'accusé Sirius Black a été reconnu innocent de tous les fait qui lui étaient reprochés. Il reprend donc immédiatement possession de ses droits civiques. Une nouvelle baguette magique lui sera fournie aux frais du ministère. En dédommagement pour les sept années passées en prison par l'accusé, nous lui accordons cinq mille gallions. D'autre part, conformément à la volonté de Mr James Potter, nous confions la garde de Mr Harry Potter à Mr Sirius Black. »
Fudge fit claquer sa baguette sur son bureau pour signifier la fin du procès. Puis il se leva et quitta la salle. Il y eut quelques murmures dans les rangs du public, Harry n'avait que très peu été mentionné au cours des débats, nul ne savait qu'il vivait actuellement avec Sirius. Puis la foule commença à bouger. Certains voulaient partir, mais la plupart essayaient d'aller féliciter l'acquitté. Une masse de journalistes se pressaient également autour de lui. Rémus prit la main de Harry.
« Viens, dit-il. Allons l'attendre dehors. »
Au bout d'un long moment, après que les derniers curieux aient défilé, ils virent enfin la silhouette de Sirius venir vers eux.
« J'ai cru que j'allais étouffer, grogna-t-il. Je ne compte plus les gens qui sont venus me dire qu'ils avaient toujours cru à mon innocence. N'empêche qu'il n'y en a eu aucun pour me défendre il y a sept ans. Et Rita Skeeter tenait absolument à interviewer Harry. Elle ne manque pas d'airs. » Puis, son visage s'éclaira. « Je ne peux pas croire que tout ça soit enfin fini ! »
Et Harry se senti soudain soulevé dans les bras de son parrain.
« Dès demain, on emménage dans la vielle maison de mes parents. Je te promets qu'on va rattraper le temps perdu. »
Rémus laissa le Sirius profiter de cet instant avec son filleul. Tous deux seraient probablement heureux, et ils l'avaient mérité. Ils avaient tant souffert ! Mais en même temps, le loup-garou ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine amertume. Lui allait, une fois de plus, se retrouver seul. Que ferait-il à la fin de l'été ? Il décida que les pensées négatives n'étaient pas à l'ordre du jour. Aujourd'hui était un jour joyeux.
Sarah raccrocha le téléphone. Depuis la fin de l'année scolaire, elle avait essayé de renouer avec des amies qu'elle avait négligées pendant tous ces événements. Et ses amies avaient été enchantées d'avoir de ses nouvelles. Pourtant, Sarah n'était pas parvenue à retrouver les liens qui l'unissaient à elles. Il y avait trop de choses qu'elle ne pouvait pas leur dire. Elles parlaient de leurs années d'université, mais cette époque paraissait tellement loin à la jeune femme ! La sonnette de la porte d'entrée la fit sursauter. Sarah décrocha l'Interphone, et ouvrit la porte en reconnaissant la voix de Rémus.
Le loup-garou la salua avec chaleur. Depuis qu'il lui avait avoué sa véritable nature, toute la froideur qu'il lui avait manifestée s'était envolée. Ils étaient devenus véritablement amis. Le temps qu'ils passaient ensemble avait largement alimenté les ragots de l'école pendant ces dernières semaines. Pourtant, il ne s'était rien passé entre eux, uniquement de la camaraderie. Sarah supposait qu'il ne s'intéressait à elle que parce qu'elle était la seule de l'établissement à qui il pouvait parler à c?ur ouvert.
Sirius a été acquitté, dit le loup-garou alors qu'ils s'installaient. Tout le monde a reconnu son innocence. Et la garde de Harry lui a été confiée.
- C'est merveilleux ! s'exclama Sarah avec franchise. Il était temps qu'il ait une vraie famille. Comment va Harry, Rémus ?
- Il va bien. Il fait toujours des cauchemars, mais moins souvent. Et il rit tout le temps. Sirius le trouve un peu trop sage, mais il a des critères un peu particulier.
- J'avais remarqué », fit Sarah en riant. Elle redevint sérieuse.
- Je sais. Je ne sais pas comment je vais faire pour supporter l'école sans Harry et sans toi. Ce sera si vide !
- Je croyais que tu aimais enseigner.
- Bien sûr. Et j'aime cette école. C'est juste que tout va me paraître morne. Vous m'avez fait découvrir un monde merveilleux, mais maintenant je vais reprendre ma vie de moldue comme si tout cela n'avait jamais existé. Qui me croirait si je racontais ce que j'ai vu à Poudlard ?
- Tu n'auras pas à oublier tout cela. Harry t'aime beaucoup, je suis sûr qu'il viendra souvent te rendre visite.
- Sûrement. Et ça me permettra de compléter l'éducation de Sirius sur le mode de vie des moldus.
- C'est sûr qu'il en a bien besoin. L'autre jour, c'est Harry qui a dû lui montrer comment on ouvrait une boite de conserve. Il était persuadé que les légumes allaient sortir de l'image s'il leur demandait poliment.
« Et toi, demanda-t-elle, qu'est-ce que tu vas faire ?
- Je ne sais pas. Probablement retrouver la petite vie tranquille que j'avais avant. Essayer de trouver un nouvel emploi. Dumbledore m'a dit qu'on embauchait sur le chemin de Traverse.
- C'est tellement difficile pour toi ? Personne ne sait que tu es un loup- garou.
- Mais je suis obligé de le dire aux employeurs potentiels. C'est la loi.
- Elle est injuste.
- C'est comme ça. De toute façon, je n'ai pas réellement besoin de travailler pour vivre. J'ai une maison, héritée de mes parents et une petite rente, grâce à l'argent gagné lors du procès du loup-garou qui m'a mordu. C'est juste que je n'aime pas me sentir inutile.
Elle acquiesça. « C'est quand même injuste. Tu es quelqu'un de merveilleux. Les gens devraient faire la queue pour avoir l'honneur de t'embaucher. »
Il haussa les épaules. « Et toi, que vas-tu faire de ton été ?
- Je vais commencer par aller voir mes parents. Etant donné que je n'y suis pas allée à pâques, ils commencent à s'impatienter. Après. je ne sais pas. Peut-être voyager un peu. » Rémus se leva. Il ne trouvait pas les mots pour ce qu'il voulait lui dire. La conversation s'enfonçait une fois de plus dans des banalités. Aujourd'hui était sa dernière chance. Après, elle allait partir pendant près de deux mois, et qui sait ce qui pouvait se passer pendant ce temps ?
« Sarah, commença-t-il avec gène. Elle le regarda dans les yeux et perçut le sérieux de son regard. Rémus se lança. « Sarah, il y a longtemps que je voulais te parler. Mais j'avais tellement peur que tu me repousses. »
Il respira profondément. Il fallait qu'il lui dise. Il le regretterait toute sa vie s'il laissait passer cette chance.
« Je t'aime, » murmura-t-il enfin.
La jeune femme mit un moment avant de réaliser ce qu'il venait de dire. Il y avait des semaines qu'elle s'était résignée à n'être pour lui qu'une amie, qu'il oublierait bien vite une fois l'année terminée. Après cet aveu, Rémus se mit à parler de plus en plus vite.
« J'ai mis longtemps avant de comprendre à quel point j'avais besoin de toi. Pendant longtemps, j'ai eu peur, parce que j'étais un loup-garou, mais quand il y a eu cette attaque, et quand je t'ai tout révélé et que tu ne t'es pas détournée de moi, j'ai compris. Puisque nous ne nous reverrons probablement pas, il fallait que je te le dise. Maintenant, tu sais. Je crois qu'il vaut mieux que je m'en aille. » Il se dirigea vers la porte.
« Attends ! » cria Sarah. Elle se leva brusquement, et courut à sa suite. « Il y a des semaines que je n'espérais plus qu'un jour tu me dises cela. Ne t'en vas pas. » il se retourna et se rapprocha d'elle.
« Tu veux dire, murmura-t-il, que tu n'es pas blessée ?
- Bien sûr que non. Il y a si longtemps que je t'aime en silence. Mais je n'étais qu'une moldue, et tu n'avais pas l'air de t'intéresser à moi, pas comme ça.
- Il faut croire que nous sommes aussi aveugles ou aussi bêtes l'un que l'autre. » Doucement, leurs visages s'approchèrent et leurs lèvres se rejoignirent.
A la même époque, l'année suivante, Sarah et Rémus se marièrent. Sirius fut le témoin du marié, et Harry garçon d'honneur. Le mariage se fit à la mode moldue, les sorciers ayant été priés de venir sans baguette. La mère de Sarah remarqua la curieuse cicatrice sur le front du garçon d'honneur. Elle en fit la remarque à sa fille.
« Harry n'est pas un enfant comme les autres, répondit Sarah. Il est.particulier. Si particulier ! »
FIN
Notes un peu précipitées, parce que je voulais mettre l'épilogue avant de partir. Merci de m'avoir suivie pendant toute cette histoire. Je n'ai pas l'intention d'écrire une suite dans l'immédiat. Mais si l'un d'entre vous se sent inspiré pour l'écrire, je lui cède bien volontier la situation...
D'autre part, je vais probablement mettre une autre histoire d'ici quelques semaines. Si quelqu'un était assez gentil pour accepter de ma beta-reader une fois que le début sera écrit ( pour éviter certaines erreurs de cette fic là), vous pouvez m'envoyer un mail ?
Bisous.
Antares.
Epilogue.
Deux jours plus tard, Maugrey fol-oeil, envoyé par Dumbledore pour surveiller Azkaban, repéra et arrêta Arachna Lestrange. Comme Dumbledore avait finalement convaincu le ministère de son don avec les Détraqueurs, elle fut enfermée dans les sous-sol du ministère.
La découverte du corps de Queudver que l'on croyait mort depuis sept ans, fit la une de la gazette, de même que la prise en otage de la classe de Harry. Dumbledore insista sur le rôle de Sirius dans cette affaire, et bientôt il n'y eut plus personne pour douter de son innocence.
Pour satisfaire l'opinion publique, Fudge organisa quelques semaines plus tard le procès de Sirius Black. La foule se pressait pour entrer dans le tribunal. Au premier rang, Harry était assis à côté de Rémus. Il avait rabattu ses cheveux sur son front pour cacher sa cicatrice, et personne ne faisait attention à lui. Son parrain était assis à côté d'Albus Dumbledore, qui lui servait d'avocat. Le verdict n'allait pas tarder à être rendu, mais personne n'avait de doute sur l'issue du procès. Tout le monde savait que ce n'était qu'un moyen de rendre sa dignité à un homme, à qui on l'avait si injustement volée. Depuis la mort de Queudver, Sirius avait été laissé en liberté à la condition de faire savoir au ministère où il se trouvait. Il s'était provisoirement installé chez Remus, avec Harry.
Le loup-garou avait conservé son poste de surveillant jusqu'à la fin de l'année scolaire. Harry avait également repris l'école quelques jours après l'attaque des mangemorts. Ses camarades, à part Dudley, ne se souvenaient pas de ce qui s'était passé. Ils se rappelaient juste un groupe d'hommes armés qui les avaient menacés. Ils étaient persuadés qu'ensuite ils avaient passé la journée dans le fond de la salle avec Rémus et la maîtresse. Seul son cousin savait, et il avait lancé à Harry des regards haineux. Il avait croisé une fois la tante Pétunia à la sortie de l'école, mais celle-ci s'était empressée de se détourner de lui et d'emmener son fils. Maintenant que les vacances scolaires avaient commencé, Harry savait qu'il ne retournerait plus dans cette école. Il allait vivre maintenant dans le monde de la sorcellerie.
Sirius se leva quand le jury et Fudge, qui officiait en tant que juge, revinrent dans la salle d'audience. Le ministre toussota pour s'éclaircir la voix. Le silence se fit dans la salle.
« Après délibération du jury, annonça-t-il, et à l'unanimité, l'accusé Sirius Black a été reconnu innocent de tous les fait qui lui étaient reprochés. Il reprend donc immédiatement possession de ses droits civiques. Une nouvelle baguette magique lui sera fournie aux frais du ministère. En dédommagement pour les sept années passées en prison par l'accusé, nous lui accordons cinq mille gallions. D'autre part, conformément à la volonté de Mr James Potter, nous confions la garde de Mr Harry Potter à Mr Sirius Black. »
Fudge fit claquer sa baguette sur son bureau pour signifier la fin du procès. Puis il se leva et quitta la salle. Il y eut quelques murmures dans les rangs du public, Harry n'avait que très peu été mentionné au cours des débats, nul ne savait qu'il vivait actuellement avec Sirius. Puis la foule commença à bouger. Certains voulaient partir, mais la plupart essayaient d'aller féliciter l'acquitté. Une masse de journalistes se pressaient également autour de lui. Rémus prit la main de Harry.
« Viens, dit-il. Allons l'attendre dehors. »
Au bout d'un long moment, après que les derniers curieux aient défilé, ils virent enfin la silhouette de Sirius venir vers eux.
« J'ai cru que j'allais étouffer, grogna-t-il. Je ne compte plus les gens qui sont venus me dire qu'ils avaient toujours cru à mon innocence. N'empêche qu'il n'y en a eu aucun pour me défendre il y a sept ans. Et Rita Skeeter tenait absolument à interviewer Harry. Elle ne manque pas d'airs. » Puis, son visage s'éclaira. « Je ne peux pas croire que tout ça soit enfin fini ! »
Et Harry se senti soudain soulevé dans les bras de son parrain.
« Dès demain, on emménage dans la vielle maison de mes parents. Je te promets qu'on va rattraper le temps perdu. »
Rémus laissa le Sirius profiter de cet instant avec son filleul. Tous deux seraient probablement heureux, et ils l'avaient mérité. Ils avaient tant souffert ! Mais en même temps, le loup-garou ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine amertume. Lui allait, une fois de plus, se retrouver seul. Que ferait-il à la fin de l'été ? Il décida que les pensées négatives n'étaient pas à l'ordre du jour. Aujourd'hui était un jour joyeux.
Sarah raccrocha le téléphone. Depuis la fin de l'année scolaire, elle avait essayé de renouer avec des amies qu'elle avait négligées pendant tous ces événements. Et ses amies avaient été enchantées d'avoir de ses nouvelles. Pourtant, Sarah n'était pas parvenue à retrouver les liens qui l'unissaient à elles. Il y avait trop de choses qu'elle ne pouvait pas leur dire. Elles parlaient de leurs années d'université, mais cette époque paraissait tellement loin à la jeune femme ! La sonnette de la porte d'entrée la fit sursauter. Sarah décrocha l'Interphone, et ouvrit la porte en reconnaissant la voix de Rémus.
Le loup-garou la salua avec chaleur. Depuis qu'il lui avait avoué sa véritable nature, toute la froideur qu'il lui avait manifestée s'était envolée. Ils étaient devenus véritablement amis. Le temps qu'ils passaient ensemble avait largement alimenté les ragots de l'école pendant ces dernières semaines. Pourtant, il ne s'était rien passé entre eux, uniquement de la camaraderie. Sarah supposait qu'il ne s'intéressait à elle que parce qu'elle était la seule de l'établissement à qui il pouvait parler à c?ur ouvert.
Sirius a été acquitté, dit le loup-garou alors qu'ils s'installaient. Tout le monde a reconnu son innocence. Et la garde de Harry lui a été confiée.
- C'est merveilleux ! s'exclama Sarah avec franchise. Il était temps qu'il ait une vraie famille. Comment va Harry, Rémus ?
- Il va bien. Il fait toujours des cauchemars, mais moins souvent. Et il rit tout le temps. Sirius le trouve un peu trop sage, mais il a des critères un peu particulier.
- J'avais remarqué », fit Sarah en riant. Elle redevint sérieuse.
- Je sais. Je ne sais pas comment je vais faire pour supporter l'école sans Harry et sans toi. Ce sera si vide !
- Je croyais que tu aimais enseigner.
- Bien sûr. Et j'aime cette école. C'est juste que tout va me paraître morne. Vous m'avez fait découvrir un monde merveilleux, mais maintenant je vais reprendre ma vie de moldue comme si tout cela n'avait jamais existé. Qui me croirait si je racontais ce que j'ai vu à Poudlard ?
- Tu n'auras pas à oublier tout cela. Harry t'aime beaucoup, je suis sûr qu'il viendra souvent te rendre visite.
- Sûrement. Et ça me permettra de compléter l'éducation de Sirius sur le mode de vie des moldus.
- C'est sûr qu'il en a bien besoin. L'autre jour, c'est Harry qui a dû lui montrer comment on ouvrait une boite de conserve. Il était persuadé que les légumes allaient sortir de l'image s'il leur demandait poliment.
« Et toi, demanda-t-elle, qu'est-ce que tu vas faire ?
- Je ne sais pas. Probablement retrouver la petite vie tranquille que j'avais avant. Essayer de trouver un nouvel emploi. Dumbledore m'a dit qu'on embauchait sur le chemin de Traverse.
- C'est tellement difficile pour toi ? Personne ne sait que tu es un loup- garou.
- Mais je suis obligé de le dire aux employeurs potentiels. C'est la loi.
- Elle est injuste.
- C'est comme ça. De toute façon, je n'ai pas réellement besoin de travailler pour vivre. J'ai une maison, héritée de mes parents et une petite rente, grâce à l'argent gagné lors du procès du loup-garou qui m'a mordu. C'est juste que je n'aime pas me sentir inutile.
Elle acquiesça. « C'est quand même injuste. Tu es quelqu'un de merveilleux. Les gens devraient faire la queue pour avoir l'honneur de t'embaucher. »
Il haussa les épaules. « Et toi, que vas-tu faire de ton été ?
- Je vais commencer par aller voir mes parents. Etant donné que je n'y suis pas allée à pâques, ils commencent à s'impatienter. Après. je ne sais pas. Peut-être voyager un peu. » Rémus se leva. Il ne trouvait pas les mots pour ce qu'il voulait lui dire. La conversation s'enfonçait une fois de plus dans des banalités. Aujourd'hui était sa dernière chance. Après, elle allait partir pendant près de deux mois, et qui sait ce qui pouvait se passer pendant ce temps ?
« Sarah, commença-t-il avec gène. Elle le regarda dans les yeux et perçut le sérieux de son regard. Rémus se lança. « Sarah, il y a longtemps que je voulais te parler. Mais j'avais tellement peur que tu me repousses. »
Il respira profondément. Il fallait qu'il lui dise. Il le regretterait toute sa vie s'il laissait passer cette chance.
« Je t'aime, » murmura-t-il enfin.
La jeune femme mit un moment avant de réaliser ce qu'il venait de dire. Il y avait des semaines qu'elle s'était résignée à n'être pour lui qu'une amie, qu'il oublierait bien vite une fois l'année terminée. Après cet aveu, Rémus se mit à parler de plus en plus vite.
« J'ai mis longtemps avant de comprendre à quel point j'avais besoin de toi. Pendant longtemps, j'ai eu peur, parce que j'étais un loup-garou, mais quand il y a eu cette attaque, et quand je t'ai tout révélé et que tu ne t'es pas détournée de moi, j'ai compris. Puisque nous ne nous reverrons probablement pas, il fallait que je te le dise. Maintenant, tu sais. Je crois qu'il vaut mieux que je m'en aille. » Il se dirigea vers la porte.
« Attends ! » cria Sarah. Elle se leva brusquement, et courut à sa suite. « Il y a des semaines que je n'espérais plus qu'un jour tu me dises cela. Ne t'en vas pas. » il se retourna et se rapprocha d'elle.
« Tu veux dire, murmura-t-il, que tu n'es pas blessée ?
- Bien sûr que non. Il y a si longtemps que je t'aime en silence. Mais je n'étais qu'une moldue, et tu n'avais pas l'air de t'intéresser à moi, pas comme ça.
- Il faut croire que nous sommes aussi aveugles ou aussi bêtes l'un que l'autre. » Doucement, leurs visages s'approchèrent et leurs lèvres se rejoignirent.
A la même époque, l'année suivante, Sarah et Rémus se marièrent. Sirius fut le témoin du marié, et Harry garçon d'honneur. Le mariage se fit à la mode moldue, les sorciers ayant été priés de venir sans baguette. La mère de Sarah remarqua la curieuse cicatrice sur le front du garçon d'honneur. Elle en fit la remarque à sa fille.
« Harry n'est pas un enfant comme les autres, répondit Sarah. Il est.particulier. Si particulier ! »
FIN
Notes un peu précipitées, parce que je voulais mettre l'épilogue avant de partir. Merci de m'avoir suivie pendant toute cette histoire. Je n'ai pas l'intention d'écrire une suite dans l'immédiat. Mais si l'un d'entre vous se sent inspiré pour l'écrire, je lui cède bien volontier la situation...
D'autre part, je vais probablement mettre une autre histoire d'ici quelques semaines. Si quelqu'un était assez gentil pour accepter de ma beta-reader une fois que le début sera écrit ( pour éviter certaines erreurs de cette fic là), vous pouvez m'envoyer un mail ?
Bisous.
Antares.