Lorsqu'Eren entra dans le bureau de son Caporal, il eut à peine le temps de refermer la porte avant de se faire plaquer contre cette dernière par un Levi plus qu'en forme. Des lèvres dévorèrent les siennes passionnément et, après un instant de surprise, il y répondit avec entrain. Leur langues s'enlaçaient, se caressaient tantôt avec douceur et tendresse, tantôt avec passion et violence. Les doigts du Caporal jouèrent avec les cheveux du plus jeune et les mains de ce dernier passaient et repassaient le long de son dos avant de venir déboutonner fébrilement la chemise de son amant. Levi pressa sa cuisse entre les jambes d'Eren, qui poussa un long râle suite à la vague de plaisir qui balaya son corps. Il attira Levi encore plus proche de lui, et après avoir mordillé les lèvres douces de son amant il lui murmura :

- En quel honneur ai-je droit à un tel accueil, mon Caporal...?
- En l'honneur de tes ravissantes petites fesses qui ressortent plutôt bien dans ton uniforme et que j'ai maté pendant tout l'entraînement, gamin, ronronna Levi en plaquant délicieusement son bassin contre celui du plus jeune, se délectant du gémissement qu'il poussa.

Cela ne faisait que deux semaines que Levi et Eren sortaient ensemble, après une longue période d'hésitation du plus vieux qui avait peur de le blesser et de se blesser : après tout, il n'était pas connu pour exprimer à merveille ses sentiments. Et en plus il avait au moins 10 ans de plus que lui. Mais les sentiments qu'il ressentait pour le demi Titan, ainsi que son insistance, avaient eut raison de lui et depuis, il était le premier à se jeter sur l'autre après une dure journée de travail... Ou n'importe quand d'ailleurs. A vrai dire, les deux tourtereaux ne comprenaient toujours pas comment ils faisaient pour ne jamais se faire prendre sur le fait. Ils s'embrassaient contre les portes, dans les pièces vides et les couloirs sombres, ils se faisaient du pied sous la table de réunion, et ils se lançaient des regards traduisant à merveille ce qu'ils comptaient faire une fois seuls dans la chambre du Caporal... apparemment, l'ensemble du Bataillon d'Exploration était bouché. En réalité il n'y avait que Hanji qui savait, mais c'est parce qu'elle était entrée à 3h40 du matin, totalement à l'improviste (comme toujours) dans la chambre de Levi et qu'elle les avait surpris en train de... Enfin bref.
Toujours est-il que, comme chaque jour depuis deux semaines, Eren et Levi avaient passé la journée à se frôler sans vraiment se toucher, à se séduire du regard et à se faire des promesses silencieuses et qu'à présent, la nuit tombée, ils ne pouvaient plus attendre.

Levi s'attaqua à la boucle de ceinture d'Eren tandis que celui-ci le faisait doucement reculer jusqu'au bureau. Le Caporal s'assit dessus et attira son cadet entre ses jambes. Les chemises volèrent et les baisers s'éparpillèrent. Un suçon dans le cou, une langue qui descend lentement, plus bas, toujours plus bas...

- Attend !

Eren déposa un dernier baiser juste en dessous du nombril de Levi et releva vers lui un regard interrogateur et un peu agacé. Le Caporal s'expliqua :

- Hors de question qu'on salisse mon bureau. On va dans ma chambre !
- Mais, si on nous vois ?
- Personne ne passe à cette heure-ci, gamin.

Eren se redressa, avec un petit sourire en coin qui rendit immédiatement Levi méfiant. Il se sentit alors soulever : le plus jeune l'avait soulevé en maintenant sa prise sur le haut des cuisses du Caporal et ce dernier, instinctivement, avait serré les cuisses autour de ses hanches et avait enlacé de ses bras son cou.

- Eren, tu fous quoi bordel ?!
- Bah, je vais dans ta chambre, c'est tout ! Tu es très léger...
- Ta gueule.

Ils se retrouvèrent ainsi dans le couloir, à moitié nu, la ceinture ouverte, couvert de sueur, les cheveux en pétard et une bosse un peu gênante entre les jambes, serrés l'un contre l'autre. D'autant plus que le plus vieux avait tiré leur position à profit en se frottant sans pudeur contre le bassin d'Eren qui n'en pouvait plus... Soudain le demi Titan s'arrêta net. Intrigué par ce brusque arrêt, Levi se tourna...

Son regard tomba sur Erwin, débraillé au possible, portant comme une princesse un Armin à demi nu, rouge comme une tomate. En regardant son amant le Caporal constata qu'il était dans le même état de gêne intense. Son regard gris retomba dans celui du Commandant Smith. Tous les deux ne montraient aucune émotion particulière.

-... Ah, fit Erwin.
-... Oui, Ah, répondit Levi.
- Passez une bonne nuit.
- Ouais, bonne soirée.

Le Commandant reprit son chemin tandis que le Caporal donnait un coup de talon dans les jambes d'Eren pour qu'il avance. Dans un état second le jeune homme s'exécuta et en quelques secondes ils furent dans la chambre du plus vieux. Eren les guida jusqu'au lit et s'allongea sur Levi, entre ses jambes. Il cacha son visage dans le creux du cou de son amant et murmura :

- Ça ne t'as pas gêné ?
- De quoi ?
- Cette situation tellement gênante ! S'exclama le Titan en rougissant.

Le Caporal resserra ses bras autour de son amant, fourrant son nez dans les cheveux du brun afin de respirer sa douce odeur. Après un moment de silence durant lequel chacun profitait de leur position très confortable, il répondit :

- Je me doutais de leur relation.
- Tu ne m'as rien dit ? Mais pourquoi ? S'indigna le jeune homme.
- Je croyais que tu étais au courant, ou au moins que tu avais deviné.

Le jeune Jäger se redressa et s'appuya sur le coude pour mieux regarder son amant.

- Comment j'aurais pu deviner ? Et comment TU a deviné ?
- Tu sais qu'Erwin donne des cours à Armin pour faire de lui un meilleur stratège. Et bien à chaque fois que j'évoquais ces cours avec lui, il avait l'air beaucoup plus détendu et rêveur... et puis je pensais que tu savais parce qu'à chaque fois que tu en parlais avec Armin il rougissait énormément.
- ... Parce que tu me regardes pendant la journée toi ?

Le ton du plus jeune s'était fait taquin et son corps s'était détendu. Levi leva les yeux au ciel :

- Ta gueule, sale gosse.

Il les fit pivoter et se retrouva au dessus d'Eren, installé sur son bassin. Il ondula lentement les hanches, rappelant au garçon son petit problème d'en bas. Un sourire vaguement sadique se dessina sur ses lèvres et il se pencha en avant afin de murmurer tout contre les lèvres de son amant :

- Ou en étions-nous, déjà ?

EH BAH NAN PAS DE LEMON ! XD
Ahem.
J'espère que ce premier OS Ereri vous aura plus quand même ! J'ai été inspiré par une image sur laquelle je suis tombée par hasard sur Google... j'ai pas pu m'en empêcher il fallait que j'écrive un truc dessus ! :')
N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire, même si c'est juste un "c'est bien"...
Bisous sur vos fesses poilues et sur ce je vous vomis arc-en-ciel dessus (en toute amitié bien sûr).
La bonne journée ! ~°3°~