Voilà le premier chapitre, j'espère que vous allez aimer.

Et bien sûr, je ne suis toujours pas la créatrice, ni la propriétaire du monde merveilleux de Harry Potter et de tous les personnages qui s'y rattachent.

PS, le chapitre est corrigé des petites fautes qu'il y avaient.


Chapitre premier : La naissance

Une dame aux longs cheveux blancs ondulés était installée dans un fauteuil style Louis XV auprès d'une grande cheminée dans laquelle un magnifique feu s'épanouissait, tenait entre ses mains parcheminées de rides causées par le poids des années, une lettre :

« Chère mère,

Euphemia et moi-même avons le plaisir et l'honneur de vous annoncer la naissance de votre petit-fils, James Henry Potter, ce jour-ci dimanche 27 mars 1960. La mère et l'enfant se portent bien. Nous attendons votre visite.

Votre fils, Alexander Fleamont Potter »

Elle lisait et relisait cette lettre depuis plus d'une heure, l'angoisse se répandant de plus en plus dans son corps, dans ses veines, dans chaque particule composant son corps. Cette date, cette date du 27 mars la terrifiait. Elle ne lui avait causé que souffrances et peines tout au long de sa longue très longue vie qui durait depuis près de 80 longues années.

Ce jour-là, son père naissait et trente ans plus tard quittait ce monde et l'abandonnait, tout comme son parrain bien des années plus tard, après la naissance de son unique fils, et enfin le seul homme qui ne l'ait réellement comprise et aimée l'avait quitté il y a quinze ans jour pour jour, la laissant seule.

Elle savait qu'elle devait se rendre dans son ancien manoir de Godric's Hollow, elle le savait mais ne pouvait s'y résoudre. Ce petit être ne lui avait cependant rien fait, et n'avait pour seul malheur d'être né le seul jour de l'année qui pour elle était synonyme de malheur. Il fallait qu'elle prenne son courage à deux mains, et traverse le bout de jardin qui la séparait du seul petit enfant qu'elle aurait jamais. Il venait à peine de naître que son fils et sa belle-fille devaient déjà le considérer comme un petit miracle, peut-être pourrait-il aussi transformer ce jour honni et craint tous les ans en un jour de bonheur et attendu dans la joie chaque année qui viendrait. Sur cette pensée positive et pleine d'espoir, elle quitta son siège chauffée par la cheminée. Il fallait qu'elle se change, elle n'était pas présentable et cela même à un bébé.


Elle traversait les allées encore enneigées malgré le mois mars bien avancé, l'hiver était incroyablement long comme s'il attendait un signal pour se retirer. A peine cette idée lui traversait-elle l'esprit, qu'une fleur et pas n'importe quelle fleur émergea du manteau neigeux, elle l'aurait reconnue entre toutes cette pousse, un lys, alors elle était de retour, donc, non ce n'était pas possible, et si… elle avait vu et connu toutes sortes de phénomènes magiques que mêmes pour les sorciers et sa communauté elle pourrait passer folle. Ils étaient de retour, et elle veillait déjà sur lui, sa mère ne changerait jamais pensa-t-elle un mince sourire fleurissant sur ses lèvres, alors qu'elle atteignait la porte tant redoutée il y a encore une minute. Elle s'apprêtait à frapper dessus quand elle s'ouvrit sur un homme aux cheveux noirs comme les corbeaux parsemés de gris et blanc. « Bonjour mère, vous êtes venue à pied ! Avec ce froid ! s'exclama-t-il en voyant les traces de poudreuse sur le bas de la cape de sa mère.

- Bonjour, à toi aussi, mon chéri. Et oui, je suis peut-être vieille disait-elle alors qu'elle entrait dans la demeure dont la température intérieure approchait les vingt degrés et retirait ses gants en cuir de dragon blanc qui valaient une petite fortune, mais pas infirme et puis, le froid conserve Flaemont, tu devrais essayer un jour une balade dans la neige, c'est très revigorant, continua-t-elle en posant sa main droite franche sur la joue de son fils qui commençait à se rider elle aussi. Alors ce petit miracle ? demanda-t-elle en se dirigeant vers les escaliers en fer à cheval, en profitant pour déposer ses gants qu'elle tenait toujours dans sa main gauche sur le guéridon. Tu me suis ?

- Bien sûr, mère. On dirait que vous avez rajeuni, dit-il d'un coup.

- Et toi, tu viens de prendre dix ans d'un coup, et je ne dis rien, car ce n'est pas le jour, c'est celui de ton fils, de ta femme, alors conduis-moi à eux, allez, allez, allez ! déclara-t-elle alors qu'elle montait la première marche de l'imposant escalier.

- Oui, mère. J'ai l'impression de redevenir un adolescent qui a fait une bêtise marmonna-t-il en quittant l'encadrement de la porte au près duquel il était resté à grandes enjambées.

- Et pas de commentaires ! dit sa mère d'un ton autoritaire en arrivant en haut des escaliers, les mains sur les hanches alors que son fils n'était qu'au milieu de ceux-ci.

- C'est bien ce que je disais, chuchota-t-il.

- Alexander Flaemont Potter ne crois pas que je ne t'entends pas, je suis vieille, d'accord, mais loin d'être sourde et sénile, je t'ai élevé. Et dépêche-toi, bon sang. Et surtout, surtout ne dis plus rien si tu ne veux pas que je te taille les oreilles en pointes, ta femme et ton fils doivent nous attendre. »

Il se dirigeait en silence vers la chambre dans laquelle elle-même avait donné naissance à son fils il y a plus de cinquante ans, rien n'avait changé dans ce manoir depuis qu'elle était entrée dans la famille Potter, même le mobilier et les tableaux présent dans ce long couloir avaient été conservés tout au long des années. Ils arrivèrent enfin devant ladite porte, il s'agissait de la chambre la plus éloignée de l'entrée, elle n'était utilisée que pour un seul évènement, un seul et unique évènement : la naissance d'un héritier ou d'une héritière de la lignée Potter. Alors qu'elle ouvrait la porte, elle entendit un léger gazouillis comme un rire d'enfant s'échapper de la pièce, s'adossant au chambranle de la porte, elle observa le tableau touchant qui se dressait devant elle. Sa belle-fille, Euphemia était assise dans le lit, les couvertures blanches lui recouvrant les jambes. Elle portait encore sa chemise de nuit par-dessus laquelle elle avait enfilé une robe de chambre rose pâle, elle avait le visage fatigué mais rayonnant dont les yeux étaient illuminés d'une lumière nouvelle, tenant au creux de ses bras, proche de son cœur, un tout petit être dont on voyait déjà les cheveux noir de jais. « Ils ne sont pas magnifiques, dit alors son fils en s'approchant de sa mère dont le regard n'avait quitté ce petit être, dont les yeux s'étaient éloignés de la contemplation de sa mère pour se poser sur elle, sa grand-mère, la seule qui lui restait. Je pense mère que le petit Jamie veut faire la connaissance de sa grand-mère, continua Flaemont en poussant légèrement sa mère qui était ébranlée par cette rencontre dans la chambre. C'est ainsi qu'Euphemia la remarqua.

- Vous êtes venue, s'exclama-t-elle en tourna la tête surprise, Alexander était persuadé que vous ne viendriez pas nous voir avant demain, il dit toujours que le 27 mars est le jour de l'année où vous attendez le malheur. Mais approchez Madame Potter, venez le prendre dans vos bras, il a envie de vous rencontrer officiellement.

- Combien de fois, t'ai-je dit Euphemia, de m'appeler par mon prénom, tu es autant une Mme Potter que moi, et n'écoute surtout pas ton abruti de mari, dit-elle en s'asseyant sur le lit en face d'elle et de son bébé dont le regard ne l'avait pas quittée un seul instant.

- James Henry Potter, disait Euphemia en déposant le bébé emmitouflé dans sa couverture dont seule sa tête n'était point recouverte, je te présente ta grand-mère, la maman de ton papa, Aria Lyra Flaemont Potter.

- Bonjour à toi James Henry Potter, dit-elle en regardant de plus près ce petit bonhomme, ses yeux, ce n'est pas possible…

- Ce sont les yeux de grand-père enfin d'après la couleur que leur attribuent les tableaux, je me suis fait la même réflexion quand il a ouvert les yeux devant moi pour la première fois. Mais comme tu le disais souvent maman, rien n'est impossible, peu probable oui mais pas impossible. Tu vois, j'ai appris ma leçon.

- Pour une fois, tu en as retenu une, la plus importante d'ailleurs. C'est bien la même teinte, la nuance près de noisette, dit-elle. Trop de coïncidences, beaucoup trop de coïncidences, d'abord la date, ensuite le lys et maintenant ces yeux se disait-elle, ce qu'elle croyait impossible était en train de se produire sous ses yeux, elle n'aurait jamais dû arrêter ses recherches sur les âmes sœurs. Ses yeux sont vraiment magnifiques, ils causeront beaucoup de dégâts auprès des jeunes filles de Poudlard.

- Maman, je croyais que tu disais que la divination n'était que pacotille, que l'on ne pouvait prédire le futur.

- Je ne prédis rien, j'énonce un simple fait, Silas ne t'a pas raconté que ton grand-père avait mis toutes les filles de Poudlard à ses pieds de la première à la septième année grâce à ses deux iris chocolats seulement. Le petit est fatigué, je vais te rendre à ta…

- Non, gardez-le avec vous, l'interrompit Euphémia, je suis fatiguée, Alexander, tu peux me raccompagner à notre chambre, que je puisse me reposer.

- Bien sûr, ma chérie dit-il en quittant le mur sur lequel il s'était adossé et s'approchant de sa femme, pour la soutenir. Mère,…dit-il en se retournant

- Ne t'inquiète pas mon fils, ton fils est en sécurité, je veille sur lui, et je vais bien. Va.

- La chambre est…

- Tut, tut, ta femme a besoin de toi, l'interrompit-elle. Je sais où se trouve la nursery, je reste avec lui, et les elfes de maison pourront m'aider au pire, toi occupes-toi d'Euphemia, un accouchement à son âge est une épreuve encore plus dure pour son corps que pour celui d'une jeune femme. Continua-t-elle en le poussant vers la sortie de son bras libre.

Dès qu'ils eurent quitté la pièce, et qu'elle se fût assise sur le bord du lit, sa robe écarlate contrastant avec la blancheur des draps, son regard s'attarda sur l'héritier de la famille Potter qui luttait contre le sommeil et lui dit d'une voix douce : « Ton père s'inquiète beaucoup trop très jeune James Potter, tu lui en feras voir de toute les couleurs, n'est-ce-pas. Mais soit quand même raisonnable son cœur n'est pas des plus jeunes et il s'emporte pour un rien, finit-elle avec un sourire au coin des lèvres. »

Elle sortit de la pièce, qu'elle scella de nouveau d'un geste de baguette, seuls les elfes de maison étaient désormais autorisés à pénétrer dans cette pièce. Le petit garçon avait fini par rendre les armes dans son combat contre le sommeil, ses fines paupières avaient recouvert de leurs voiles les iris noisette. Elle se dirigeait vers la nursery, seule pièce de tout le manoir qui n'avait jamais eu le même aspect, changeant au gré des époques, de la mode, des occupants du manoir, des parents, des enfants et de leurs souhaits.

Elle se souvenait que pour la naissance de Flaemont, pendant près de cinq mois elle avait aménagé et réaménagé, cette pièce qu'elle voulait parfaite pour son enfant. Elle avait su au fond de ses tripes, qu'il s'agissait du seul enfant qu'elle pourrait porter jusqu'au terme, elle s'était alors réfugiée dans le désir futile de perfection d'une pièce dont son enfant ne se souviendrait même pas dans le but d'éloigner l'angoisse qui la saisissait dès qu'elle pensait au futur, c'était devenu son endroit, son refuge pendant les moments de doute, de colère. Cette pièce avait revêtu toutes les couleurs sur ses murs, tous les animaux imaginables et inimaginables avaient parcouru ses murs. La nursery était très spéciale et cela même pour les sorciers, elle était dotée d'une magie propre s'adaptant aux désirs de la mère mais aussi de l'enfant, il s'agissait d'une énigme magique, même pour les sorciers la magie avait des secrets.

Euphemia avait imaginé une magnifique chambre pour petit sorcier, les tons bleus prédominaient sur les murs, des hippogriffes ainsi que dragons miniatures voletaient sur les murs, un petit mobile constituait de balais, de souffle mais aussi de vif d'or tournoyait au-dessus du berceau. Elle déposa le petit garçon, le recouvrant de sa couverture, et sortit de la chambre. Elle s'adossa à la porte qu'elle venait de fermer. « J'aurais dû t'écouter et y croire plus fort Silas. Tu avais raison, quand tu me disais que si je vivais assez longtemps j'aurai une chance, si tu appelles cela une chance, de revoir mon père, de connaître l'amour qui avait autrefois lié mes parents. Tu fini toujours par avoir raison, finit-elle dans un murmure des larmes silencieuses coulant le long de son visage, de ses joues jusqu'au creux de son cou.

- Maîtresse Aria, dit une petite voix, vous allez bien ?

- Oui, ne t'inquiète pas Bly, ça va, c'est l'émotion, c'est tout.

- Maîtresse Aria, vous ne semblez vraiment pas être dans votre état normal, vous ne voulez pas que Bly vous ramène à la maison douairière, ou qu'elle vous prépare la chambre de jeune homme de maître Henry. Bly s'inquiète beaucoup pour vous, restez cette nuit, maîtresse Aria ne devrait pas rester seule cette nuit.

- Tu as raison Bly, je vais rester ici, prépare-moi la chambre d'Henry s'il te plaît. Je vais te suivre. Merci, de t'occuper de moi.

- Maîtresse Aria a toujours été très gentille envers Bly, pris soin de Bly, même quand elle-même était malade. Bly fait pareil pour maîtresse Aria, finit l'elfe de maison en attrapant la main de sa maîtresse la conduisant vers son refuge pour la nuit. »


De l'autre côté du manoir, Euphémia et Flaemont se reposaient, allongés, enlacés, ils se souriaient. Quand, la voix grave de Flaemont rompit le silence et la quiétude de la pièce : « Je n'avais jamais vu ma mère comme cela, cette lueur dans regard, la douceur de sa voix quand on a quitté la pièce…

- Mon chéri, tu n'as jamais fait attention au regard qu'elle a lorsque tu entres dans une pièce, ou lorsque tu réussis quelque chose, c'est le même qu'elle a eu pour James aujourd'hui. Tu es sa merveille, tu es le seul enfant qu'elle ait pu avoir, malgré tout l'amour que ton père et ta mère se portaient. Tu es son rayon de soleil comme l'est pour nous James et cela encore aujourd'hui alors que tu es adulte depuis longtemps, que nous sommes mariés depuis près de trente ans et qu'aujourd'hui tu es devenu père.

- C'est vrai, je ne l'avais jamais remarqué… j'ai peur ma chérie, du jour où elle n'aura plus la force, ni l'envie de se battre et qu'elle nous quitte, me quitte dit-il en enfouissant son visage dans la chevelure de jais de sa femme.

- Ne t'inquiète pas mon chéri, dit-elle alors qu'elle le serrait plus fort contre elle et que sa respiration se faisait plus légère, plus lente, preuve qu'il s'était endormi, qu'elle ne tarda pas à rejoindre. »


A l'autre bout de l'Angleterre, dans une petite maison d'un quartier résidentiel d'une petite ville industrielle, une pièce s'alluma, une seconde, et enfin une troisième on pouvait entendre en tendant l'oreille des pleurs d'enfants. Une petite fille, blonde comme les blés d'environ trois ans pouvait elle aussi les entendre, ils venaient de la chambre juste en face à la sienne. Elle quitta le cadre réconfortant de son lit, ses pieds touchant le parquet froid et serrant contre elle pour se rassurer son ourson en peluche, elle parcourut l'espace qui la séparait de la porte, l'ouvrit brusquement. Elle ne sut comment mais elle arriva jusqu'au berceau de sa petite sœur dont les larmes n'avaient pas tari, inondant son petit visage rond sur lequel aucune trace de douleur n'était visible, elle pouvait même distinguer un petit sourire sous les pleurs. « Arrête de pleurer Lily, tu vas réveiller papa et maman, dit-elle à celle-ci en prenant dans ses tout petits bras sa toute petite sœur, rendors-toi petite Lily, finit-elle en la berçant, quand elle entendit le grincement caractéristique de l'ouverture de la porte derrière elle, la faisant se retourner. Maman ?

- Et, oui ma chérie. J'ai entendu Lily pleurer, lui dit sa mère en s'agenouillant devant elle, mais je vois que tu es déjà là à consoler ta petite et que tu t'en sors comme un chef, finit-elle en lui ébouriffant les cheveux

- Je ne voulais pas que Lily te réveille ou papa, demain vous devez vous lever très tôt tous les deux.

- Je m'en doutais ma chérie mais maintenant tu vas te recoucher, à cette heure-là les petites filles de trois ans sont censées dormir à poings fermés, et ne pas calmer leur petite sœur de deux mois, finit-elle en récupérant la petite Lily souriante des bras de sa sœur la replaçant dans son petit berceau emmitouflée dans ses couvertures dont le sourire s'élargissait. Allez, au dodo.

- Oui, maman, déclara la petite fille à sa maman, en se dirigeant vers sa chambre suivie de sa mère, alors qu'elle s'allongeait dans son lit et que sa mère la bordait elle lui demanda alors qu'elle commençait à s'endormir, dis maman, tu crois que Lily a aimé que je la console ? finit dans un souffle les yeux clos.

- Bien sûre qu'elle a aimé, ta petite sœur t'adore, elle avait un immense sourire sur le visage quand je l'ai recouchée. Fais de beaux rêves, Pétunia, lui dit-elle en sortant de la chambre. »

Iris Margaret Evans regagnait doucement sa chambre et son lit auprès de son mari qui lui demanda d'une voix endormie : « Alors les deux petits anges vont bien ?

- Elles vont parfaitement bien, Pétunia prend très au sérieux son rôle de grande sœur envers Lily, je n'avais jamais vu Lily avec un aussi grand sourire ornant son visage avant ce soir, comme si elle avait découvert quelque chose d'important.

- Tu vois, il ne fallait pas t'inquiéter, tu t'inquiètes beaucoup trop.

- La faute à qui, monsieur le casse-cou.

- Je plaide coupable, dit son mari avant de l'embrasser, et de l'enlacer rapprochant leurs deux corps, maintenant repose-toi.

- A vos ordres, dit-elle en fermant les yeux, je t'aime, Charles.

- Moi aussi, je t'aime Maggie, lui susurra-t-il au creux de l'oreille, lui embrassant délicatement un point sensible qu'elle possédait derrière l'oreille, il poursuivit son mouvement, en laissant une trainée de baiser le long de son cou. Alors qu'il se positionnait au-dessus d'elle tout en continuant sa trainée de baiser de plus en plus bas vers la poitrine de sa femme qui se soulevait de plus en plus rapidement au rythme des baisers de son mari de plus en plus rapides.

- Charles, souffla-t-elle contre la chevelure chocolat de son mari, on ne peut pas faire ça.

- Faire quoi, dit-il en se soulevant à bout de bras au-dessus d'elle, je ne fais qu'embrasser ma délicieuse, superbe, magnifique femme ponctua-t-il de baisers, lui montrer combien je l'aime.

- Charles, on ne peut pas faire cela, Lily est dans la pièce juste à côté, tu dois te lever dans moins de trois heures, on ne peut vraiment pas…

- Chut, mon amour, laisse-moi te montrer combien je t'aime, je t'en prie, six mois sans toi, sans mes petites chéries qui auront tellement grandi, et changé quand je serai revenu vont être une véritable torture. Et puis, tu en as autant envie que moi, Iris, finit-il en lui soulevant le visage rapprochant ainsi leurs lèvres qui se recherchaient. Elles s'accrochèrent et un véritable ballet débuta. »

Leurs mains se caressaient découvrant et redécouvrant leurs corps qui bougeaient en parfaite harmonie. Les vêtements s'envolèrent. Ils se retrouvèrent, s'unirent une dernière fois avant de long mois de séparation. « Je déteste quand tu pars en mission, chaque fois tu risques ta peau, dit-elle en resserrant son emprise, j'ai peur que tu ne me reviennes jamais. A chaque fois que tu franchis le seuil de notre maison avec cet uniforme sur le dos, cette angoisse me saisit. J'ai peur qu'elle ne parte jamais.

-Ne t'inquiète pas ma chérie, je reviens toujours. Maintenant, dors, dit-il en l'embrassant, alors qu'il quittait le lit, se dirigeant vers la salle de bain alors que le soleil n'allait se lever avant plusieurs heures. »

Après avoir enfilé son uniforme, il alla voir sa petite fille qui dormait encore à poings fermés dans son petit lit. « Prends soin de ta maman et de Lily pour moi, d'accord et ne fais pas trop de bêtises. Je serai vite de retour, dit-il en l'embrassant. »

A peine avait-il passé le pas de sa porte qu'une voiture noire rutilante s'arrêta, un jeune homme en sortie, le saluant et lui ouvrit la portière arrière. « Major Evans, prêt ?

- Quand il faut y aller, il faut y aller, Capitaine. Au revoir mes chéries dit-il en se retournant pour rentrer dans la voiture. »