Coucou tout le monde!

Et me voici de retour pour l'épilogue de cette histoire.

Je tiens une fois de plus à remercier satokoo, A Kuran-Drogon, Fics-World, super mocchi, Laura-067, IlonaDark, SsiSsi973 et Shirogane-Izumi pour leurs reviews et leurs soutiens.

kerwidenworld: Contente que le chapitre précédent t'es plu, j'espère que ce sera le cas aussi pour l'épilogue! ^^

guyguyfolle: Merci beaucoup pour cette review pleine de compliments, c'était vraiment gentil et motivant. Je suis véritablement ravie que tu ais adoré ma fic et j'espère que l'épilogue sera à la hauteur pour que ce soit le cas jusqu'au bout :)

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture

Il ne fallut pas longtemps avant que Taïga n'arrive devant l'imposante porte sculptée de la chambre de son père. Il tapa donc rapidement contre le panneau de bois avant d'attendre qu'on lui donne l'autorisation d'entrer, ce qui ne tarda pas à arriver.

La pièce était démesurément grande, arborant une grande fenêtre pour l'éclairer devant laquelle se trouvait deux sofas aux aspects confortable. Non loin de là se trouvait une petite bibliothèque remplie de ce qui semblait être des romans. Un immense lit double à baldaquin trônait au centre de la salle, encerclait par deux tapis. Maintenant qu'il y réfléchissait, c'était bien la première fois que le prince venait ici.

Il mit cependant un terme à sa contemplation pour se tourner vers son père qui se trouvait dans l'un des fauteuils, regardant le paysage par la baie vitrée.

- Vous souhaitiez me voir père ?, déclara-t-il.

- C'est exact, approuva l'homme. Mais vas-y Taïga, assieds-toi.

D'un geste ample, il désigna le deuxième fauteuil dans lequel l'héritier ne tarda pas à prendre place.

- Le royaume va mettre du temps à panser ses blessures et à se relever. Il faut dire que les pertes, civiles ou militaires, ont été lourdes durant cette attaque, expliqua le souverain. Hélas, tout cela est arrivé par l'erreur que j'ai commise en prenant pour conseiller cet homme sans me douter de ses intentions. Et en ignorant les mises en gardes que l'on a pu me faire à ce sujet.

L'héritier écoutait attentivement sans rien dire, attendant la suite.

- Mais je ne me fais pas de soucis pour la suite, je suis convaincu que le peuple réussira à se relever et nous pourront ainsi repartir sur des bases saines. De plus, je peux être sûr que ma succession sera bien assurée par la relève, quand tu auras terminé ton apprentissage bien sûr.

- J'essaierais de me montrer à la hauteur en tout cas.

- Et tu le seras. Ta mère serait vraiment très fière de toi, de voir ce que tu es devenus.

Taïga ne put réprimer un sourire à cette confession. Il l'espérait en tout cas.

- Et l'orbe père ? Que va-t-elle devenir désormais ?

- Cette orbe ayant utilisé son pouvoir pour exaucer ton souhait, elle doit désormais se régénérer pour pouvoir resservir un jour, bien que j'ignore combien de temps cela peut prendre. Sûrement de nombreuses années. Alors pour l'heure, étant donné qu'elle représente notre famille, nous allons la remettre en lieu sûr, et cette fois bien mieux gardée.

L'adolescent acquiesça d'un signe de tête. En effet, c'était le mieux à faire.

- Et aussi, j'aimerais te présenter mes excuses au sujet de ce jeune voleur. Je l'ai mal jugé et ce que je lui ai fait subir est impardonnable, je le sais bien. Je refusais de concevoir que mon fils puisse aimer un homme, roturier en plus de ça, sans me rendre compte que tu n'avais jamais été aussi heureux avant de le connaitre. C'est visiblement quelqu'un de bien. Ton ami Himuro m'a expliqué pourquoi il volait, uniquement les riches marchands.

Taïga n'en croyait pas ses oreilles. Son père reconnaissait enfin que Daiki n'était pas quelqu'un de mauvais ? Cette histoire lui avait enfin ouvert les yeux, ce n'était pas trop tôt.

- C'est vrai, c'est quelqu'un de bien, approuva-t-il. Et maintenant que tout est finit, j'espère qu'il pourra mener une vie normale.

- Sans aucun doute. En tout cas, lui et ses petits protégés sont les bienvenus au château. Considère cela comme un remerciement pour ce que lui et toi avez fait pour le bien du royaume.

- Je vous remercie beaucoup père. Mais dites-moi, puis-je vous formuler une requête ?

- Je t'écoute mon fils.

Le jeune homme expliqua donc son idée à son géniteur qui finit par approuver d'un signe de tête.

- C'est d'accord. Je le fais de suite et te ferais avertir quand ce sera terminé.

- Très bien, je vous remercie.

Taïga se leva finalement du fauteuil, y laissant l'orbe, et prit congés de son père avant de quitter la pièce pour retourner vers la chambre où avait été administré son petit ami. Et il devait bien l'avouer, il était véritablement heureux que tout soit rentré dans l'ordre. Il désespérait de voir un jour le souverain revenir sur ses positions et pourtant, c'était finalement arrivé et il en était très heureux.

Il arriva alors devant la porte qui l'intéressait et d'où provenait de nombreux sons, preuves que les enfants étaient sûrement déjà arrivés. Cela lui fut confirmé quand il ouvrit la porte et vit les trois petits assis sur le lit de Daiki et blottit contre lui, leur racontant de nombreuses choses. Taïga était vraiment heureux de les voir de nouveau réunis tous les quatre.

Il sourit donc à son tour avant d'avancer à grandes enjambées vers le lit. Le métis se tourna alors vers lui en le voyant.

- Alors qu…

Il n'eut pas le temps d'achever sa phrase que le roux plaqua ses lèvres contre les siennes. C'est qu'il commençait à en devenir accro. La petite Satsuki, elle, les regarda avant d'applaudir, toute contente.

- C'est un bisou d'amoureux, assura-t-elle joyeusement.

- En attendant, tu pourrais me laisser finir quand je parle, maugréa Daiki en se décalant.

- Désolé mais je n'ai pas pu résister.

- Sinon Taïga, qu'est-ce que t'as dit ton père ?, questionna Tatsuya en s'approchant légèrement.

- Et bien aussi incroyable que cela puisse paraitre, il m'a présenté ses excuses pour son mauvais comportement, répondit l'héritier. Il m'a dit qu'il ne se faisait plus de soucis pour le royaume parce que je serais une bonne relève et que ma mère devait être fière de moi, où elle est maintenant. Et surtout, il a reconnu avoir mal jugé Daiki et l'autorise à rester ici avec les petits en compensation. D'ailleurs, à ce propos, merci de lui avoir expliqué la raison de tous ses vols Tatsuya.

Le jeune homme haussa simplement des épaules.

- De rien, ce n'est pas grand-chose tu sais. Je me suis juste dit que ça pourrait aider.

- Et tu as bien fait.

- Ca veut dire qu'on va vivre dans le château alors ?, questionna le petit Ryô.

- Oui, approuva le basané en lui caressant les cheveux. Vous allez pouvoir dormir dans un bon lit douillé, être habillé convenablement, suivre une éducation normale et manger à votre faim tous les jours.

- Et toi aussi hein ?, questionna Tetsuya. Tu vas rester vivre ici avec nous ?

- Oui. Je ne vous laisserais plus jamais, je l'ai promis.

Ils parlèrent ainsi un long moment de leurs projets futurs, plein de promesses, qui s'offraient à eux.

C'est bien deux heures plus tard cependant que quelqu'un frappa à la porte qui s'ouvrit sur un garde.

- Pardonnez-moi pour cette intrusion, s'excusa-t-il. Mon prince, le roi votre père tiens à vous faire savoir que ce dont vous aviez discuté est terminé. Vous êtes libre d'aller contempler le travail achevé quand bon vous semble.

- Déjà ? Super ! Je vous remercie.

L'homme s'inclina respectueusement avant de quitter la salle.

- Daiki, dis-moi, est-ce que tu te sens capable de te lever et de marcher un peu pour m'accompagner ?

- Ben je sais pas trop. Peut-être…

- Pourquoi, qu'est-ce que tu as encore inventé Taïga ?, questionna le brun.

- Mais rien ! C'est pas une idée bizarre si c'est ça que tu te demandes, se défendit le roux.

- Mouais…

Le métis les regarda en riant légèrement avant de se redresser dans son lit.

- C'est bon Taïga, je te suis, assura-t-il.

- Super, assura le prince en lui prenant doucement son bras valide pour l'aider à se mettre sur ses pieds. Allons-y alors ! Ne t'en fais pas, tu n'auras pas longtemps à marcher.

- Chouette, on va se promener !, assura Satsuki en courant vers la porte.

- Attend, faut pas s'éloigner, déclara Ryô en la suivant.

- Vous courrez pas partout les enfants, ordonna Daiki.

- Oui oui, on sera sage, promit Tetsuya.

- Alors en route, conclut Tatsuya en aidant les deux estropiés.

Ils se mirent donc à marcher doucement dans les couloirs en direction des jardins, traversant le hall où bons nombres de personnes s'activaient à essayer de le mettre en état. D'ailleurs, les soldats avait fait appel à des artisans de la cité pour leur venir en aide tandis que des membres de l'armée royale avaient été envoyés aider les civils. Ça faisait plaisir de voir enfin un peu d'entraide au sein du royaume.

- C'est encore loin, se plaignit Daiki alors qu'il franchissait la porte menant vers l'extérieur.

- Non non, c'est vers la roseraie. Encore un petit effort.

Le métis approuva d'un signe de tête et ils avancèrent vers l'endroit indiqué, voyant la stèle représentant la reine se dresser devant eux. Fort heureusement, les assauts qui avaient frappé le palais ne l'avait pas endommagé.

Cependant, contrairement à d'habitude, une autre pierre s'élevait à côté. Les jeunes gens s'approchèrent donc avant de la regarder. Faite en marbre, il était possible d'y lire Akira et Naoko Aomine. Le métis se tenait immobile devant, sans rien dire.

- C'est quoi ?, questionna le petit Ryô en regardant tour à tour les deux pierres.

- Ce sont les parents de Daiki, expliqua Tatsuya en lui caressant les cheveux. Ils sont juste à côtés de la maman de Taïga et ils pourront veiller sur eux comme ça.

- Je sais que ce n'est pas grand-chose mais je tenais à ce que tu le vois, assura le prince en se grattant la tête d'un geste nerveux. Je… Je trouvais ça normal et…

- Merci beaucoup, ça me fait vraiment plaisir.

- Ah ?

Daiki posa une main sur la stèle doucement. Désormais, après tout ce qui était arrivé, ses parents pourraient enfin reposer en paix tout en étant près de lui.

- Ils ont enfin quelque part où reposer, reprit le métis. Et c'est grâce à toi, merci.

- Oh bah de rien, c'est rien tu sais.

- En tout cas, maintenant, tout va pouvoir rentrer dans l'ordre, assura le brun en contemplant le paysage. C'est un nouveau départ pour nous tous.

Les deux adolescents approuvèrent d'un signe de tête. C'était l'aube d'une nouvelle vie qui s'offrait à eux, pleine de richesses et d'avenir à partager tous ensemble.

Et ainsi s'achève ma toute première fiction sur ce site. Merci à tous ceux qui m'ont suivit, qui m'ont encouragés par leurs reviews, qui était toujours au rendez-vous malgré des temps d'attentes parfois énorme et pour lesquels je suis désolée. Merci de m'avoir lu, tout simplement et à bientôt peut-être pour de nouvelles aventures ^^