Edit (j'avais un peu oublié les notes...) : C'est la première fois que j'écris du Star Strek et une fanfiction en général, donc ça risque d'être un peu maladroit. N'hésitez pas à me faire part de vos critiques pour que je puisse améliorer ça, j'espère que vous prendrez plaisir à le lire tout de même. Je ne possède rien, Stark Trek appartient à Gene Roddenberry.
Chapitre 1 : Fantôme du passé
Jim tira sur la chemise officielle, se trémoussant légèrement devant le miroir de la salle de bain privée de ses quartiers, il glissa un doigt dans le col et étira le tissu rêche sur son épaule et hors de la peau irritée de son cou, immédiatement après le tissu claqua et revint à nouveau se coller contre sa nuque, il avait une envie presque irrésistible d'arracher le tissu, il grimaça à son reflet et grogna quand la comm de sa porte siffla. Il poussa un long soupir d'irritation, il releva ses épaules et se dirigea vers la porte qui s'ouvrit, dévoilant son premier officier, il était vêtu lui-même dans sa tenue officielle et attendait le capitaine pour se rendre à la salle de téléportation où ils devaient accueillir l'amiral Armack qui allait être téléporté à bord. Jim était un peu surpris que Spock ne soit pas allé de l'avant sans lui, son second avait été évitant, froid, ces derniers temps et il ne s'attendait pas à le trouver à sa porte.
« Capitaine, si vous êtes prêt, nous devrions nous rendre à la salle de téléportation. » Exprima le commandant dans une voix neutre. Malgré son désarroi passé il haussa un coin de sa bouche dans un demi sourire à l'adresse de son ami qui gardait son regard fixé devant lui, son sourire ne se rendit pas jusqu'à ses yeux, légèrement plissés, l'observant avec prudence, Jim nota sa posture raide et la pâleur inhabituellement excessive de son visage dont l'expression était soigneusement vide, Spock avait l'air fatigué, il le cachait bien sûr, et dieu sait quoi d'autre, mais Jim était devenu bon à lire à travers ses expressions soignées. Il haussa un sourcil dans une assez bonne imitation du vulcain qui s'écarta dans le couloir. Il secoua la tête et sortit de ses quartiers, ils marchèrent en silence jusqu'au turbolift, Spock marchait légèrement en retrait, l'air semblait épais et lourd, électrique entre eux et il pouvait presque sentir les vagues de nervosité froides émanant du corps de Spock.
Cela faisait une semaine que Spock avait passé la plus part de son temps dans les laboratoires et semblait ignorer tout le monde, même Jim, dont il avait refusé poliment toutes les invitations à partager un repas au mess où à jouer aux échecs dans les quartiers du capitaine. Des rencontres sociales qu'ils partageaient habituellement, comme ils mangeaient ensemble au moins une fois par jour, sauf situations particulières, et jouaient aux échecs plusieurs fois par semaines depuis maintenant plusieurs mois depuis qu'ils avaient commencé la mission de cinq ans. Ils avaient commencé à jouer aux échecs après la mort de Jim, quand il était encore en convalescence, Spock avait passé beaucoup de temps avec le capitaine à l'hôpital, c'était aussi à cette époque que sa relation avec Nyota avait pris fin, il n'avait appris que leur relation s'était terminée seulement quelques semaines en arrière au cours d'une de ces parties d'échec dans ses quartiers.
Même s'ils n'étaient plus ensemble depuis plusieurs mois, ils étaient demeurés de proches amis, Spock n'avait pas l'habitude de se confier à qui que ce soit mais elle parvenait habituellement à savoir ce qui tracassait le Vulcain. Mais Spock l'avait évitée soigneusement elle aussi et apparemment n'avait parlé à personne depuis des jours, en dehors des échanges professionnels qu'il avait eu sur le pont et dans le département scientifique. Il était froid, protocolaire, et toute tentative pour approcher le demi vulcain pour un échange social semblait glisser sur lui comme de l'eau sur un caillou très très lisse. Nyota s'était inquiétée auprès de Jim, elle semblait penser que Kirk avait quelque chose à voir avec, qu'il avait en quelque sorte trouvé le moyen de contrarier involontairement le Vulcain, c'était tout à fait de l'ordre du possible mais encore elle n'en était pas vraiment convaincue et elle était inquiète que cela soit autre chose de plus grave, elle aurait presque été rassurée si ça n'avait été que James Kirk qui ne savait jamais quand s'arrêter de jouer, surtout avec son premier officier. Il s'était demandé bien sûr s'il n'était pas pour quelque chose dans l'humeur maussade de son second, même s'il ne pouvait pas trouver dans leurs conversations récentes ce qu'il aurait pu dire ou faire qui aurait pu bouleverser le Vulcain, si seulement on pouvait bouleverser un Vulcain, mais Kirk savait que c'était faux.
Il savait d'expérience que c'était tout à fait quelque chose qu'il pouvait faire et même si l'incident sur le pont pendant l'attaque du Narada avait été pardonné entre eux depuis longtemps, il n'avait pas oublié ce que c'était qu'un vulcain émotionnellement brisé. Pour l'amour de son second officier, de son ami, pour l'amour de Spock, et pour sa propre santé et son intégrité physique et mentale, il ne voulait pas, plus jamais, blesser Spock et il aurait tout fait pour le protéger d'être blessé. Il avait pensé que peut-être le flirt léger qu'il avait mis en place avec Spock depuis quelques temps étaient la raison de son bouleversement, mais Spock jusqu'à maintenant n'avait pas témoigné de gêne aux approches suggestives plus ou moins subtiles du capitaine. En fait il n'avait pas témoigné grand-chose et Kirk se demandait même s'il se rendait compte de quoique ce soit. Quand Kirk avait demandé timidement s'il avait fait quelque chose qui aurait pu mettre Spock mal à l'aise, il avait nié qu'il se sentait d'une quelconque humeur et nié aussi l'implication de Kirk dans cette humeur qui de toute façon n'existait pas, les vulcains n'étant ni bouleversé ni maussade, il avait presque semblé triste, puis il était parti.
Un refus n'avait jamais découragé Jim, il avait poursuivi ses recherches tout en laissant Spock tranquille, lui faisant savoir qu'il était là si il en avait besoin, une offre qu'avait accepté le Vulcain tout en précisant qu'il n'en ferait pas l'usage parce qu'il n'était pas dans le besoin. S'il n'en était pas la raison, ce dont il n'était pas complètement sûr, quelque chose avait bien bouleversé Spock, et il comptait découvrir ce que c'était et régler la question, la situation l'irritait, bien qu'il tentait vainement de l'ignorer, et son irritation n'avait pas échappé au pont ces derniers jours. Le changement de comportement de Spock coïncidait avec l'annonce de la venue à bord de l'amiral, il était donc logique de supposer une relation entre les deux faits. Il avait commencé à sérieusement y penser après sa discussion avec Spock, le Vulcain fuyant avait tout de même tenu à rassurer Jim qu'il n'avait rien fait de mal, avant de rejeter froidement ses préoccupations pour retourner à ses expériences scientifiques. A moins qu'il soit entrain de mourir, et qu'il sache il n'était pas entrain de mourir, il avait demandé à Bones qui après examen lui avait dit qu'il ne mourait pas, Spock était rarement rassurant. C'était encore plus étrange et incompatible avec l'attitude glaciale qu'avait montré le vulcain ces derniers jours, quand Spock était froid et distant c'était généralement parce qu'il était en colère et d'après l'expérience de Jim il était généralement la source de l'irritation de Spock, donc ça ne faisait pas de sens que Spock vienne lui tenir métaphoriquement la main et le rassurer qu'il n'était pas la cause de son bouleversement, qu'il refusait par ailleurs d'admettre, c'était incompréhensible.
Quand il avait soupçonné que l'inconfort du vulcain était causé par la mission, il avait fait quelques recherches sur l'amiral, mais il n'avait rien trouvé de très significatif sur son sujet. Il avait essayé d'en parler à Spock mais le vulcain était resté silencieux et avait évité la discussion. Il en avait parlé à Bones, la vieille autour d'un vieux scotch, le docteur avait aussi remarqué le comportement étrange de Spock, il avait haussé ses épaules, prétextant que Spock était toujours bizarre et que le vulcain était têtu, il avait fait semblant de ne pas s'en inquiéter. Il avait finalement rejeté ses soupçons de côté, fautes d'informations suffisantes pour tirer une théorie satisfaisante, cependant il n'était pas tranquille et avait décidé de garder l'amiral à l'œil, ainsi que de surveiller le comportement de Spock, comme s'il ne passait pas son temps à penser à son premier officier. En fait quand il ne le faisait pas, il pensait au vaisseau ou à la mission sous la main, ce qui généralement l'amenait à considérer des pensées au sujet de Spock.
Il se tenait maintenant dans la salle de téléportation, Spock était sur sa droite et McCoy et Scott sur sa gauche, attentant de rencontrer l'amiral. McCoy marmonnait dans sa barbe, rouspétant que le vaisseau phare de Starfleet n'était pas un véhicule de tourisme ni un taxi, Jim était d'accord, mais on leur avait donné une mission qu'il comptait accomplir, aussi ennuyeux et protocolaire cela soit-il. Il lança un regard significatif à McCoy lui ordonnant de garder pour lui-même ses lamentations injurieuses et de cesser d'en faire profiter vocalement la salle alors que l'amiral allait être téléporté à bord d'un moment à l'autre. A cet instant une lumière brilla et l'amiral Armack se matérialisa sur le téléporteur. L'amiral avait la cinquantaine, mais était toujours en bonne forme, il était très grand, il avait de larges épaules carrées, son visage était dur et un peu gras, ce qui formait un contraste étonnant, le bas de ses joues et son menton étaient tapissés d'une barbe drue et courte, ses cheveux étaient noirs et poivrés, et une impression de force et de noblesse orgueilleuse émanait de lui. Jim avança à sa rencontre tandis que l'amiral descendait du téléporteur.
« Amiral, bienvenu à bord de l'Entreprise. » Le salua-t-il. Il remarqua que Spock était resté gelé derrière lui.
« Capitaine James T. Kirk, le capitaine qui a sauvé le monde. » Salua l'amiral en retour en donnant une poignée de main forte, la plaisanterie légère dans son ton détendit un peu la salle, sauf pour le vulcain qui n'était jamais de toute façon autrement que totalement rigide et impassible, Jim nota qu'Armack était charismatique. Le capitaine se tourna pour présenter son équipe. Il commença par introduire son premier officier.
« Amiral, permettez moi de vous présenter mon premier officier le commander Spock. » Spock s'avança jusqu'à se tenir sur le côté de Kirk, il inclina légèrement la tête en guise de salutation.
« Amiral. » Dit-il, sa voix était tellement neutre qu'on aurait pu remplacer les interventions vocales de Spock par la voix d'un robot que ça n'aurait pas fait de différence. L'homme en question sembla considérer le vulcain de haut en bas, un sourire dégoûté jouant sur ses traits et les poils à l'arrière du cou de Jim se hérissèrent. Il ignorait exactement pourquoi, si c'était le sourire désagréable, ou bien le regard de l'homme sur Spock comme si c'était une sorte d'objet de curiosité ou d'animal, mais il se sentait le besoin de détourner immédiatement l'attention de l'amiral de son ami. Il se tourna vers les deux autres hommes : « Le docteur McCoy est le médecin en chef et Monsieur Scott est l'ingénieur en chef. » Armack sembla se désintéresser de Spock pour considérer les deux autres hommes dans la pièce, les salutations d'usages terminées Jim proposa de montrer à l'amiral ses quartiers. McCoy retourna rapidement à la baie médicale, ainsi que Scotty à son poste et il renvoya Spock au pont.
Pendant le trajet le capitaine s'entretint avec l'Amiral de la mission, il n'y avait rien de compliqué en fait, l'entreprise jouant juste le rôle de chauffeur pour transporter l'amiral jusqu'à la base avancée 6, près de la frontière Klingon. Après les événements avec Khan la situation avec les Klingons était tendue voila pourquoi l'Entreprise avait été réquisitionnée pour escorter la personne de l'amiral. Ensuite ils tombèrent dans une conversation animée, échangeant divers anecdotes, sur le jeune capitanat de Kirk et sur le temps de l'amiral. « Désirez-vous déjeuner Monsieur ? » Demanda-t-il après avoir montré les quartiers de l'amiral. L'homme accueillit l'offre et ils prirent la direction du mess des officiers. Sur le chemin la conversation glissa un peu, l'amiral l'avait questionné sur Nero et le Narada quand il aborda soudainement le sujet de Spock après une pause.
« Il est rare à présent de trouver des Vulcains dans la galaxie, combien en reste-t-il, dix milles ? » Demanda-t-il alors qu'ils étaient devant les réplicateurs. Kirk hocha la tête, sentant la douleur dans sa gorge, qui n'avait rien à voir avec le fantôme de la main de Spock quand il l'avait étranglé sur le pont, le combat semblait avoir eu lieu il y a une éternité, étrangement paradoxal, parce que la mort de Vulcain, la destruction d'une planète entière, d'une grande partie de sa culture, et la perte des milliards d'habitants qui un instant étaient vivants puis l'instant d'après étaient morts, disparus, paraissait une mémoire beaucoup trop douloureuse, cela faisait trois ans, mais à chaque fois, il semblait que ça venait à peine d'arriver. Ça venait à peine d'arriver, pensa-t-il, il demandait régulièrement des nouvelles à Spock de l'avancement de la colonie, il avait été prudent, ne sachant pas si parler de la reconstruction ne risquait pas de réveiller une mémoire sans doute beaucoup plus douloureuse pour le vulcain, mais il était réellement préoccupé par le devenir de son peuple dans une telle situation précaire. Il avait été un peu maladroit et effrayé, craignant de blesser Spock, ils n'étaient pas encore amis à l'époque, ils apprenaient encore à se connaître, il voulait essayé de construire cette chose avec Spock, l'amitié extraordinaire qui devait transcender les dimensions dont l'ancien Spock avait parlé, ces sentiments qu'il avait vu à travers la fusion mentale. Ce soir là, voyant l'hésitation et la crainte de Kirk alors que le fantôme de ce qui s'était passé sur le pont se rejouait silencieusement entre eux, Spock s'était confié à lui, il lui avait dit que la mémoire, ni la douleur, ne l'abandonnaient jamais, il avait présenté de réelles sincères excuses pour l'avoir presque tué, Kirk avait été désolé, pour ce qu'il avait dit à Spock, pour la perte de sa planète, de son peuple, de sa mère.
« Je pleure avec toi. »
Il avait murmuré les mots à voix basse, levant une main pour se reposer sur l'épaule du vulcain, mais s'arrêtant juste à proximité, il avait laissé tomber sa main sur sa jambe, secouant la tête et marmonnant des excuses. Ils n'avaient pas versé de larmes, la seule fois où Jim se rappelait avoir vu Spock pleurer c'était quand il était entrain de mourir dans le noyau, mais les mots qui coulaient presque librement étaient suffisant à exprimer les pensées et les sentiments. Spock l'avait nourri ensuite des nouvelles sur la construction de la colonie. Chaque nouvelle maison, chaque bâtiment, une école, une bibliothèque, un hôpital, chaque petite et grande construction était une victoire amère et douloureuse. Parce qu'ils avaient tout perdu, parce que Spock était d'une espèce en danger, parce que les vulcains, peuple fort et fier, intelligent, cultivé et logique, sage, étaient en danger, ils étaient fragiles et vulnérables. Il s'était rendu compte cette nuit là à quel point Spock avait l'air seul. Il se rappelait son visage, l'expression de choc et de douleur quand il s'était matérialisé sur la plateforme, une main tendue dans le vide, aucune image n'évoquait mieux la perte et le désespoir que cette mémoire. Spock avait ressemblé à un enfant, tellement fragile, et il l'avait raillé, il avait creusé dans la blessure, une blessure causée par la perte du monde de Spock, de tout son peuple et enfin de sa mère, c'était cruel, lâche, et nécessaire, mais il avait brutalisé verbalement Spock alors qu'il était blessé et vulnérable, alors qu'il avait ressemblé comme un enfant. Ça venait à peine d'arriver et Spock saignait encore. Il s'était rendu compte cette nuit à quel point Spock avait besoin d'un ami et qu'il voulait vraiment, sincèrement, être celui-ci. La voix de l'amiral le tira hors de ses pensées, il l'écoutait distraitement en parcourant le mess, il vit Bones un peu plus loin et les dirigèrent jusqu'à la table, le docteur s'apprêtait à les accueillir à sa table quand l'amiral avait parlé à nouveau.
« Je croyais qu'ils travaillaient tous à la construction de la colonie… enfin, même sur une autre Vulcain et avec si peu des siens qui restent, il ne serait toujours pas l'un des leurs, il n'est pas vraiment vulcain, mais un bâtard, un hybride... » Il avait gelé, ses doigts serrant le plateau dans ses mains pour ne pas le laisser tomber ou le jeter au visage d'Armack, il souffla lentement et posa le plateau sur la table. McCoy avait refermé la bouche, reprenant son invitation, il avait les yeux légèrement écarquillés et son expression était renfrognée et en colère. Il regarda Jim, qui était fumant à présent, son visage était dur, sévère, tout son corps était rigide et droit, il regardait fixement Armack qui semblait sur le point de poursuivre inconscient de l'atmosphère lourde qui planait à présent sur le mess silencieux. Spock avait l'air tellement seul.
« Monsieur... » Le coupa-t-il sèchement. « Sauf tout le respect que je vous dois, le Commander Spock est mon premier officier et mon ami, c'est le meilleur officier de Starfleet, un scientifique brillant et un agent extrêmement compétent qui possède d'innombrables qualités et j'ai une grande affection pour lui. Je n'accepte pas qu'on manque de respect à mon personnel, et je ne tolère pas la xénophobie envers qui que ce soit à bord de mon vaisseau. Je vous demanderai de ne plus exprimer de pareils propos qui sont contraires à l'éthique de Starfleet et de la Fédération pendant le voyage jusqu'à la base stellaire 6, Amiral. » Armack regardait Kirk, surpris de l'éclat soudain, ainsi que de l'autorité désinvolte du jeune capitaine, il sourit finalement, charmeur, aux deux hommes. Kirk avait utilisé tout son contrôle pour ne pas hurler, sauter au visage et frapper, insulter l'amiral, mais il ne pouvait pas ignorer de telles propos irrespectueux, que ce soit contre Spock ou contre n'importe quel membre de l'équipage, il prenait très au sérieux les agressions xénophobes, quelles soient verbales ou des attaques physiques, et encore plus quand elles touchaient à son premier officier.
« Je vois. » Dit-il simplement en prenant un siège, faisant signe à Kirk pour qu'il s'assoit en face de lui. Jim souffla et s'assit à côté de Bones. Le déjeuner fut maladroit et tendu, l'amiral reprit leur conversation précédente, tendant à ignorer l'échange qui venait d'arriver, il ne fit aucune excuse, mais ne fit plus de commentaires sur le vulcan, sa conversation était légère, mais la tête de Jim était lourde et il était nauséeux et Bones lui-même participa peu à la conversation, il s'excusa à un moment pour retourner à son poste à l'aile médicale.