Désolé!Gomen! J'ai 3 jours de retard! Vous avez le droit de me tuer! Mais pensez-y, comment auriez vous la suite sans moi? Bonne lecture! Je vous aime bande de Bashibouzouk!
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Chapitre 3
POV Derek
Je laissai tomber ma tête sur mon bureau avec un «bang» sonore. Et je refis le même geste 3 fois de suite. Je sentais qu'un hématome allait apparaître sur mon front dans quelques heures, mais je m'en foutais. Il m'était arrivé pire dans ma journée, bien pire. Je levai les yeux pour observer la feuille de papier que je tenais dans ma main gauche. Comme cette lettre par exemple. Je la dépliai, et je la relus pour la quatrième fois.
Comme dans les mauvais films policiers, le texte avait été découpé dans des magazines (ou plusieurs, j'en sais rien moi…) et avait été collé par petits morceaux sur toute la surface de la page. Voici ce qui y était écrit :
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Vous monsieur le maire
Qui êtes un homme grincheux
Devriez garder les yeux ouverts
Sinon cela serait dangereux
Car lors d'un événement important
Nous poserons plusieurs bombes
Qui, en explosant,
Vous enverrons dans vos tombes
Pour plus d'information,
Consultez monsieur Stilinski
Car en tant que bon garçon
Il vous aidera à tout prix.
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La lettre était signée : O.V.N.I.
Personne ne sait ce que signifie ce nom (peut-être l'Organisation des Ventriloques Norvégiens Imbéciles…). Mais malgré son nom ridicule (O.V.N.I., non mais sérieusement?) ceux qui avait envoyé la lettre se trouvait à être un groupe d'extrême droite très dangereux et connu de tous les États-Unis. Ils s'étaient fait connaître en posant des bombes dans une dizaine d'événements différents et à chaque fois, ils envoyaient une lettre au préalable au maire de chaque ville dans lesquels ils étaient organisés. Et comme on pourrait s'y attendre d'un groupe qui aime faire exploser des gens, les victimes se comptaient, à plus de 75%, de noirs et de membre de la communauté LGBT. Puis si on additionnait le nombre de morts de chaque attentat, cela donnerait plus de 200 personnes tuées. Je posai mon front contre le bureau et je réfléchis à ce que je devrais faire. Je restai de longues minutes dans cette position à cogiter. Je ne repris contact avec la réalité que lorsque l'on frappa à la porte de mon bureau. Et sans même que je lui réponde, mon oncle Peter ouvrit la porte et pénétra*1 dans la pièce. Bien sûr, il n'oublia pas de refermer la porte derrière lui.
«Oh», grognais-je sans pouvoir m'empêcher, «Exactement la personne que je voulais absolument voir.»
Et cela fut dit sans aucun sarcasme….
«Je suis content de te voir aussi cher neveux», dit Peter sans paraître vexé pour un sou. «Je voulais juste te dire que je venais de trouver un mec endormis dans la salle de réunion…»
«C'est vraiment pas le moment pour tes conneries!» Grognais-je (à ce qui paraît, je grogne énormément). «J'ai eu une journée de merde et ce n'est vraiment pas tes foutaises qui vont l'arranger.»
«Allons mon petit loup» Dit l'autre homme en s'asseyant sur le coin de mon bureau.
Je grognai une autre fois en entendant le surnom ridicule dont il m'avait affublé.
«Tu sais que tu peux tout me dire» continua néanmoins mon oncle. «Tu sais que tu peux tout dire à tonton Peter.»
«Ça c'est à vérifier» dis-je en soupirant.
Mais je fini tout de même par tout lui raconter. Du début à la fin. Néanmoins sans lui parler du moment gênant dans la voiture, de ce matin. Parce que de 1 : c'est gênant. De 2 : ça ne regardait que moi. Et de 3 : Il se foutrait totalement de ma gueule. Et ça, c'est une des choses que j'essaye d'éviter le plus possible dans la vie. Lorsque j'eus fini de raconter l'épisode de mes déboires avec la justice, Peter riait tellement que des larmes perlaient au coin de ses yeux. Mission «Empêcher Peter de se foutre de moi» : échoué.
Mais lorsqu'il vit mon regard (le regard sérieux n.2 : «Tu sais que je suis capable de t'arracher les dents avec une pince rouillé?»), il redoubla d'hilarité.
«Désolé Derek», dit mon oncle en reprenant sa respiration, «mais il faut que tu avoues que c'est tordant!»
«Mais ça, ce l'est beaucoup moins» dis-je en lui tendant la lettre que je tenais encore dans ma main.
En remarquant ce que je lui donnais, Peter cessa brusquement de rire. Et tandis qu'il prenait en main la feuille de papier et qu'il lisait ce qui y était écrit, l'expression de son visage passa de légèrement moqueuse à complètement effaré. Il recula de quelques pas et se laissa choir sur un des deux fauteuils devant mon bureau. Après quelques minutes de silence tendu, mon oncle releva la tête et me regarda directement dans les yeux.
«Bon», commença-t-il, «Qu'est-ce qu'on fait maintenant?»
«Tu as bien lu ce qui est écrit, non? Il est temps d'Appeler le sheriff Stilinski.»
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POV Stiles
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«Maintenant vous savez tout», dit le maire Derek en nous regardant chacun notre tour.
Ah ben ça alors. Qui aurait cru que le maire d'une ville comme Beacon Hills pouvait être aussi sexy? Pas moi en tout cas. Mais ce n'est pas ça qui est important pour le moment. Nous avons une menace d'attentat au cul! Putain, mais que ces connard d'O.V.N.I. aillent se faire foutre! Sûr que je ne vais pas les laisser poser tranquillement leurs petits explosifs comme si de rien n'était. Ils vont voir de quel bois ça se chauffe un Stiles! Parole de Stilinski! Puis ils m'avaient nommé dans leur foutu lettre. Parce que bon, on ne dit pas «gentil garçon» en parlant de mon père. Mais avant que j'aie pu aller plus loin dans mes menaces intérieures, la voix de l'adjoint du Sheriff, Jordan Parrish, me sortit de mes pensées.
«Mais pourquoi ils nous auraient avertis si ils voulaient vraiment faire exploser des bombes?»
Un silence inconfortable accueilli cette question. Tout le monde semblait chercher une réponse.
«C'est leur mode opératoire», dis-je soudainement, «Je me rappelle avoir fait des recherches là-dessus il y a un moment. Leur but c'est de nous faire peur. Ils aiment jouer avec nous.»
«C'est exactement ça», renchérit Lydia, «c'est de la torture psychologique. Ils enferment tous ceux au courant pour les bombes dans une bulle de peur. Ce qui va irrémédiablement mener à faire des erreurs. C'est dans la nature de l'homme.»
Tandis que chacun envisageait ces possibilités, l'homme châtain, je pense qu'il s'appelle Peter, prit la parole :
«C'est tout à fait possible ma chère. Et je ne voudrais pas paraître impoli, mais pourrais-je savoir qui vous êtes? Vous, ainsi que le jeune homme derrière vous.»
Par le clin d'œil aguicheur qu'il m'envoya je devinai qu'il parlait surement de moi. Mais désolé mon pote, j'ai jeté mon dévolu sur le maire Derek (Auteure : Stiles ne sait pas encore que Peter est l'oncle de Derek, alors chutttt!). Et quand j'ai une cible, je ne laisse pas tomber. Sauf si je reçois des signes clairs que c'est impossible.
«Moi», commença la belle rousse, «je suis la femme de Jordan, Lydia Martin. Et lui,» dit-elle avant que j'aie le temps d'ouvrir la bouche, «c'est Stiles Stilinski, le fils du Sheriff et PDG De la compagnie Wolf Pack Inc.»
Je fis un petit salut militaire en regardant Derek. C'est comme ça que je remarquai le regard surpris qu'il posa sur moi.
«D'après ce que j'ai entendu jusqu'à maintenant, je dirais que vous pourriez être très utile dans cette situation.
«Merde!» S'exclama soudainement Derek en me regardant et en plissant le front, «J'ai complètement zappé notre réunion!»
«Et c'est juste là que vous percutez?» répondis-je, «j'ai poireauté pendant 4 heures, et même si vous aviez de bonnes raisons, je vous en veux toujours et il va falloir trouver une très bonne façon de vous excuser!»
Le sous-entendu sexuel ne le fit même pas broncher. Sauf ses sourcils, qui se froncèrent encore plus. Après ça, la conversation repris comme si je n'étais pas là. Et malgré la situation catastrophique (les poseurs de bombes), je ne pris pas part à la discussion. Après quelques minutes toutefois, mon attention se tourna de nouveau vers Derek. Et même avec mon cerveau d'hyperactif, je réussis à rester focalisé seulement sur lui. À un moment, Derek fronça encore plus les sourcils (sérieux, ces sourcils défient les lois universelles). Et j'eus la subite envie des faire disparaitre ces plis de son front avec ma bouche. Merde, 2 minutes que je le connais, et il me fait déjà perdre mes moyens. Mais ça ne se fait pas non plus d'être aussi sexy.
Cette barbe de 3 jours sur cette mâchoire forte et volontaire. Cette bouche délicieusement ourlée et charnue qui ne demandait qu'à être embrassée. Et ce corps, mon dieu, ce corps! Recouvert d'une belle peau caramel et de muscles finement sculptés, il était digne de figurer en première page de n'importe quel magazine. Et finalement, ce cul. La plus belle paire de fesse de l'humanité tout entière, malgré que je ne l'ai vu que recouvert d'un jean. Mais putain, c'était bandant…
«Hey»
La voix grave du maire me fit relever les yeux, que je n'avais même pas eu conscience de baisser.
«Hm» dis-je en remarquant que nous n'étions plus que lui et moi dans la pièce.
«Est-ce que vous vous rendez compte que vous fixez vos pied sans rien dire?» demanda l'autre homme assis à son bureau en train de remplir des documents.
«Non, pas du tout.» Répondis-je en observant ses mains.
De belles et grandes mains. Avec de long doigt qui serait parfait pour…
«Et vous n'avez pas du tout écouté, je me trompe?»
Le maire releva la tête de ses papiers et il plongea ses yeux dans le miens.
«Non», répondis-je, «je pensais à (vous) Un projet en cours.»
«Bon.» Il dit ça en se pinçant l'arête du nez, «Je vais vous résumer ce qui s'est dit. Jordan Parrish s'occupera de la provenance de la lettre. Avec sa femme Lydia il écumera tous les bureaux de poste de la ville. Votre père a été chargé d'envoyer des patrouilles à chaque événement, des prochaines semaines, où il serait possible que les terroristes attaquent. Et mon oncle Peter, le mec inutile qui était là tout à l'heure, doit surement faire la tournée des bars.»
«Mais», dis-je lorsqu'il eut fini de parler, «Il y a beaucoup trop de chose à fêter cet été. Le bureau du Sheriff va manquer d'effectif pour couvrir chaque festivité. Par exemple, il y a : La Gay Pride, dont je m'occupe, la fête de quartier, l'Halloween des campeurs, la Saint-Glin-Glin-des-Meuh-Meuh…»
Pendant que je parlais, je ne m'étais pas rendu compte que Derek s'était levé et s'avançait vers moi.
«Il y a aussi la fête du Hamster, la reconstitution de la Bataille de Maquillage de 1981 et aussi…Hmphf.
Des lèvres douces et chaudes se pressaient sur les miennes. Les yeux verts d'eau de mon vis-à-vis étaient plongés dans les miens. Derek est en train de m'embrasser. Je fermai les yeux et je passai mes bras autour de son cou. Sa langue vint lécher ma lèvre inférieure, me demandant la permission pour entrer. Permission que je lui donnai immédiatement. Sa langue pénétra ma bouche et vint se frotter contre la mienne. Il mit sa main sur ma hanche et d'un coup sec, colla mon corps contre le sien. Mon érection grandissante frotta contre la sienne. Un gémissement sorti de ma bouche. En l'entendant, Derek approfondi le baiser. Mais tout d'un coup, il se recula et vint poser sa bouche tout contre mon oreille.
«Alors Stiles»
Sa voix grave me fit frissonner.
«Suis-je pardonné?»
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Et puis, je suis pardonné?
À dans deux semaine. Et cette fois je vais essayer d'être à l'heure! ;)