Bonjour tout le monde!

C'est après un long moment d'absence que me voici de retour avec le chapitre 13.

Comme toujours, je tiens à remercier les gentils lecteurs qui prennent le temps de me laisser une reviews mais aussi à tous les lecteurs qui lisent sans se manifester. Cela me touche et me vaut de m'excuser une nouvelle fois pour toute l'attente que je vous fait subir.

Du coup, trêves de bavardages, place au chapitre~


C'est tout doucement que le groupe de jeunes gens se retournèrent pour se retrouver face à un homme aux allures plus qu'androgyne, se tenant dans l'encadrement de la porte. D'ailleurs, Taiga sentit son sang bouillir à sa simple vue.

- Enfoiré ! Qu'est-ce que tu lui as fait pour le mettre dans cet état ?

- Absolument rien. Il a décidé d'entrer dans cette machine de son propre grès, même si c'est vrai que je ne lui ai pas tout dit pour être sûr de le convaincre.

- De ce fait, j'en déduis que cette invention a absolument besoin d'un « moteur » humain pour fonctionner, déclara froidement Seijuro. Et que tous les corps présents dans ce couvent sont d'anciens cobayes.

- Je vois que tu es un gamin intelligent, je suis impressionné. C'est exact. Vois-tu, j'ai toujours pensé que les sciences, humaines et mécaniques, pouvaient être assemblé pour réaliser des inventions hors du commun. Hélas, je n'ai jamais trouvé personne partageant mon opinion. Mais je n'ai pas abandonné mes recherches pour autant, assura l'homme. Je me suis d'abord entrainer sur des cadavres, que j'ai analyser sous toutes les coutures de sortes à faire des simulations. Et quand la théorie, fut assimilée, je suis passé à la pratique en m'exerçant sur des personnes vivantes. Ça a bien fonctionné et ça m'a d'ailleurs permis de mettre au point cette formidable machine fonctionnant à l'aide de sentiment humain.

- De sentiment ?, répéta Murasakibara. Mais qu'est-ce qu'il raconte ce mec ?

- Ça ne m'étonne pas que des gamins insignifiants comme vous ne comprennent rien. Cette machine, à l'aide de capteur, se nourrit des émotions de la personne qui se trouve à l'intérieur. Et plus ses sentiments sont forts, plus cette invention pourra déployée une puissance importante. Et avec la haine qui habite ce cher Daiki, j'aurais largement de quoi ruiner cette ville avant de commencer à m'en prendre à d'autres lieux de ce monde. En même temps, il n'y a rien d'étonnant, toutes les ignobles humiliations qu'il a subies ne pouvaient déployées qu'une haine incommensurable.

- Et vous comptez tuer toute la population ?!, s'exclama Kise.

- Bien sûr que non, la tuer n'aurait aucun intérêt. Je veux que chaque être humain subisse des blessures irréversibles, et qu'ils deviennent ainsi à leur tour des anormaux, ces êtres qu'ils méprisent tant.

- C'est ignoble, assura Kuroko. Et ça ne changera rien à la mentalité des gens.

- Bien sûr que si ! C'est la différence qui entraîne les rejets. Si tout le monde se retrouve mutiler, soit qu'il n'y a plus personne de « normal », la discrimination disparaitra.

- Folie, marmonna Midorima. En tout cas, je comprends pourquoi vos inventions ont toujours été jugées trop dangereuses. Je ne comprends pas en revanche pourquoi Aomine a accepté de vous suivre dans ce genre de délire.

- Tout simplement parce que j'ai attendu qu'il soit au fond du gouffre, dans un sentiment d'abandon pour aller le voir, assura l'homme. Il était complètement à la rue et ça n'a donc pas été difficile de trouver les mots justes pour le convaincre. Bien sûr, je lui ai assuré qu'en m'aidant à faire fonctionner la machine, nous trouverions un moyen de nous faire accepter sans faire de mal à qui que ce soit. Et cet espèce d'idiot m'a cru !

- La ferme !, s'énerva Taiga. Je t'interdis de le traiter d'idiot ! Contrairement à toi, ce n'est pas un pourri ! C'est bien pour ça qu'on va le ramener avec nous, et faire tomber tes plans à l'eau !

- C'est ce que tu crois mon grand, assura Kojiro en ramassant finalement un masque qui se trouvait sur une table dans la pièce. Mais j'ai assez perdu de temps avec vous comme ça alors que mon projet se rapproche du but. Sur ce, je vous dis au revoir.

Il mit le masque sur son visage avant de jeter une grenade sur le sol sans que les adolescents n'eurent le temps de faire quoi que ce soit. Un gaz commença alors à se répandre.

- Et merde !, marmonna Kagami dont les paupières devenaient de plus en plus lourde, certains de ses camarades déjà tombé sur le sol. C'était du somnifère.

Il essaya bien de lutter contre le sommeil en se tournant une dernière fois vers son ami qu'ils étaient tous venus secourir, en vain.

- Ao… mine…

Il finit cependant par s'effondrer sur le sol, dans un profond sommeil, sous le rire de l'inventeur fou.

Il ouvrit finalement les yeux un long moment plus tard, même s'il été bien incapable d'estimer le temps durant lequel il avait été inconscient. Lui et les autres se trouvaient dorénavant dans une toute petite pièce carrée, semblant être une cave, dépourvu de fenêtre ou de lampe. D'ailleurs, il lui fallut un petit moment pour que ses yeux s'habituent à l'obscurité. C'est également à ce moment-là qu'il constata que ses mains étaient solidement attachées dans son dos, comme ça avait l'air d'être le cas pour ses compagnons.

- Tout le monde est réveillé ?, questionna-t-il finalement.

Il reçut un oui unanime en guise de réponse.

- A votre avis, on est où là ?, demanda Kise. On croirait une cave mais il y a un lit.

- Je pense qu'il s'agit de la chambre de ce type, du temps où il logeait encore au couvent avec les bonnes sœurs, répondit Midorima.

- Enfin, quitte à nous garder prisonniers, il aurait quand même pu nous laisser de quoi manger, bougonna le géant violet.

- Enfin c'est pas vraiment le plus important Murasakibaracchi.

- N'empêche, je n'arrive pas à croire qu'on est pu se faire avoir de la sorte, marmonna Seijuro, furieux. Visiblement, tout, depuis notre entrée en forêt, visait à nous attirer dans ce piège.

- Bah maintenant c'est fait, soupira Taiga. Dorénavant, notre priorité est de trouver un moyen de sortir d'ici.

- Et comment ?, s'agaça le vert. Tu vois bien que notre marche de manœuvre est fortement réduite, pour ne pas dire inexistante !

- Je sais bien mais quand même…

- Moi, c'est surtout pour Dai-chan que je suis inquiète, marmonna Satsuki. Il pensait faire quelque chose de bien pour pouvoir être accepté. Alors je me dis que, lorsqu'il reprendra ses esprits, ce sera la grosse désillusion et il risque de se sentir atrocement mal.

- Je ne pense pas que cela puisse arriver car, si tu veux mon avis, il ne se réveillera jamais.

- Qu'est-ce que tu veux dire Akashi ?, s'étonna Taiga.

- Vous avez bien vu que dans cette machine, il est complètement coupé du monde extérieur. De plus, il semble être dans une sorte de léthargie. A mon avis, la jauge de cette invention sordide dépend directement de sa vie. Quand celle-ci sera pleine, Daiki mourra. Ça explique également pourquoi il n'y a pas eu un seul survivant parmi tous ses cobayes.

- Mon dieu mais c'est horrible !

- Du coup, faudrait vraiment trouver un moyen de sortir d'ici rapidement si on veut sauver Minechin.

- Oui. Sans compter que si on reste trop longtemps ici, on risque d'être en danger, reprit le vert. Parce qu'il se sert de la haine des gens pour alimenter son canon. Si Aomine vient à perdre la vie, on lui en voudra, surtout Kagami et Momoi. Et cela servira de nouveau d'alimentation à cet engin de destruction.

- C'est un cercle vicieux, marmonna Kise. Mais même en sachant tout ça, le problème reste entier : comment pouvons-nous partir d'ici ? Quelqu'un à une idée ?

- Pas la moindre mais je suis sûr qu'en réfléchissant tous sur la question, on finira bien par trouver quelque chose.

Le calme revint donc, chacun méditant sur la situation. Cependant, personne ne semblait trouver une solution capable de les tirer de ce mauvais pas.

- Dite les garçons… Ça fait un petit moment maintenant que je me pose la question mais… Quelqu'un sait où est Tetsu ?, questionna finalement la rose.

- Ben transparent comme il est, on n'a pas dû faire attention à lui, assura Taiga. T'as pas envie de te manifester pour une fois ?

Cependant, il n'eut aucune réponse. Et en y regardant bien, l'adolescent aux cheveux pâles ne se trouvait nulle part.

- Bizarre, Kurochin était avec nous pourtant tout à l'heure, déclara Murasakibara. Il s'est même endormi avant moi.

- Ben alors comment ça se fait qu'il n'est pas été enfermé avec nous ?, questionna le blond.

- Et bien, compte tenu de sa transparence naturelle, il est possible que cet homme n'est pas fait attention à lui.

- Ouais enfin quand même, marmonna Taiga. Un corps endormi, ça doit se voir un minimum.

- Mais cela représente notre chance !, assura Satsuki. Après tout, si Tetsu nous retrouve et qu'il nous ouvre, nous pourrons retourner voir Dai-chan !

- Enfin, cela ne nous servira à rien si nous n'avons pas de plan car ce sera un risque à nous retrouver de nouveau ici, déclara Seijuro. Nous ne pouvons oublier qu'il a l'avantage du terrain. De plus, il n'est pas exclu qu'il est mis au point d'autres machines à utiliser contre nous.

- Sérieusement, c'est à n'en plus finir…

Ils se turent néanmoins en entendant des bruits provenir d'au-dessus d'eux avant que finalement une trappe ne s'ouvre dans le plafond, les éblouissant. Une échelle ne tarda pas à être descendu avant que n'arrive le dernier membre de leur groupe.

- Désolé tout le monde, j'ai eus du mal à vous localiser. Heureusement que je vous ai entendu parler, autrement, je n'aurais jamais trouvé cette trappe dans le sol.

- C'est pas grave Kuroko, on t'attendait !, s'exclama Taiga. Grâce à toi, on va pouvoir agir. Mais quand même, je n'en reviens pas que tu es pus agir à ta guise de la sorte.

- Et bien, du fait que je me suis réveillé exactement au même endroit que là où je me suis endormi, je suis venu à la conclusion qu'il ne m'avait pas vu, déclara le fantôme en détachant ses amis.

- Comme quoi, force est de constater qu'il n'y a pas qu'en basket que ta transparence naturelle est utile, marmonna Midorima en remontant ses lunettes.

- Et du coup, c'est quoi la suite des opérations Aka-chin ?, questionna le violet, le plafond étant trop bas pour lui permettre de se mettre totalement debout.

- Pour l'heure, notre priorité, c'est de sortir Daiki de cette espèce d'énorme capsule. Tu n'as rien pu apprendre sur un quelconque moyen de l'ouvrir Tetsuya.

- Non. Mais visiblement, le « point faible », si je puis dire, de cette machine serait justement la jauge de remplissage.

- Autrement dit, il faudrait la briser pour qu'Aominecchi ne soit plus en danger ?, résuma Kise.

- Je pense oui.

- Dans ce cas, c'est partit !, assura Taiga, gonflé à bloc.

- Non attends !

- Mais quoi encore !?

- Il vaudrait mieux nous séparer en deux groupes, reprit le roux. L'un sera en charge d'essayer de l'éloigner de la machine le temps que le deuxième groupe s'occupera de Daiki. On diminuera ainsi les chances pour lui d'utiliser une de ses inventions contre nous.

- Comment veux-tu que l'on se répartisse ?, questionna Midorima.

- Taiga, Satsuki et Atsushi, vous serez en charge de vous occuper de la machine. Vous attendrez dans l'une des pièces adjacentes que l'on vous fasse signe. Pendant ce temps-là, Shintaro, Ryôta, Tetsuya et moi, nous nous occuperons de l'éloigner. Je ne pense pas que l'on pourra le distraire très longtemps alors vous n'aurez pas le droit à l'erreur.

- Bien compris !

- Dans ce cas, on y va. Tachons de mettre un point final à toute cette histoire !

Les autres adolescents approuvèrent d'un signe de tête avant de quitter silencieusement la cave pour se rendre vers le réfectoire du couvent. C'est maintenant que tout allait se jouer.