Je me possède aucun des personnages de la série.
Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série télé Leverage. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%). Certains ont été écris dans le cadre des soirées Drabbles du Collectif NoName, d'autres avec l'aide d'un générateur de mots aléatoires.
Alors les mots de cette liste font suite à une idée née au sein de nos discussion sur le Discord du COLLECTIF NONAME : L'ALPHABET DE L'ETE. Cette idée a été initié par Elizabeth Mary Holmes que je remercie pour cette idée fort sympathique de nous proposer un mot rare par jour ! Voilà donc une première fournée sur ce fandom !
C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.
N'hésitez pas à me proposer des mots si vous en avez envie.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.
QUELQUES MOTS SUR LEVERAGE
...
1. Alacrité (113 mots)
Parker, Eliot, et Hardison étaient assis dans le canapé, observant Sophie qui passait et repassait devant eux en faisant des grands gestes, tentant de leur décrire sa vision du personnage qu'elle allait jouer.
- Elizabeth est un personnage fort. Elle a subi de nombreuses épreuves, mais malgré cela, elle n'a pas changé. Il y a toujours cette alacrité en elle et ce positivisme qui lui permet de faire face aux épreuves. Jamais elle ne reculera !
Commençant à fatiguer, Hardison tenta de l'arrêter sans succès et Parker se retourna vers Eliot.
- Est-ce qu'elle est malade ?
- Non, elle rentre dans le personnage.
- Et ça va durer longtemps ?
- Qui sait ! Marmonna l'ancien mercenaire.
...
2. Formication (124 mots)
La corde lui sciait les poignets, coupant presque la circulation de son sang et expliquant la désagréable sensation de formication qui remontait dans ses bras. Leur ennemi avait lu son dossier. Il savait combien Eliot Spencer pouvait être dangereux. Ceci fit naître un léger sourire ironique sur ses lèvres. Son geôlier lui lança un regard noir et se leva en prenant un air menaçant. Il se pencha sur lui et déposa le canon de son arme contre sa tempe pour l'intimider. « Trop prêt » pensa Eliot en reculant brutalement. D'un coup de pied, il fit sauter l'arme et assomma directement son garde avant de se redresser. Il avait juste oublié qu'Eliot Spencer n'avait pas forcément besoin de ses mains pour le mettre K.O.
...
3. Galimatias (125 mots)
Pour le novice en informatique qu'il était le jargon technique de Hardison était un galimatias incompréhensible qui lui arracha un soupir d'agacement. Aussitôt, le hacker se tut, observant son ami avec un étrange regard qui fini d'exaspérer Eliot.
- Bon sang Hardison, si tu me disais ce que je dois en faire au lieu de passer trois heures à m'expliquer le fonctionnement ! Tu sais bien que moi et la technologie…
- Eh bien justement, j'essaie de…
Un nouveau froncement de sourcil le fit taire immédiatement.
- D'accord, c'est un pistolet EMP, tu vises et tu tires.
- Et ça flingue toute technologie ? Demanda Eliot en le pointant sur l'ordinateur de son ami.
- Oui mais dehors ! Lui répliqua ce dernier en le poussant hors du van avant une catastrophe.
...
4. Hâbleur (109 mots)
A moitié effondré sur le canapé, Eliot écoutait son ami expliquant pour la cent troisième fois comme il les avait tous sauvé en posant à distance cet avion. Mon Dieu qu'il lui donnait mal au crâne. Bien sûr qu'il lui en était reconnaissant, mais comme ce côté hâbleur pouvait le fatiguer, surtout que ce n'était ni le jour, ni le moment. Eliot frémit, non ce n'était pas le jour… L'ancien militaire perdit le fil de la conversation, laissant les souvenirs douloureux remonter à la surface et sursautant lorsque Hardison se laissa tomber lourdement à côté de lui en lui tendant une bière.
- Ça te dit le match de foot ?
...
5. Houppelande (101 mots)
Entre la barbe qui le grattait, le costume avec sa houppelande qui lui tenait excessivement chaud et les enfants qui s'accrochaient à lui comme des moules à leur rocher, Eliot ne supportait plus de se retrouver en Père Noël. Ce n'était pas un rôle pour l'ancien mercenaire, malgré toute l'affection et l'empathie qu'il avait pour les gamins. Là, il était exaspéré et quand il l'était, il fallait qu'il cogne sur quelque chose ou sur quelqu'un. Alors, ces hommes de main, eux aussi déguisé en Père Noël feraient parfaitement l'affaire et bon sang, ils allaient déguster aussi sûrement qu'il s'appelait Eliot Spencer.