Rhume végétal
Si vous avez bien aimé ce chapitre, n'hésitez pas à laisser une review, ça fait toujours plaisir.
Merci à Christine pour sa review : Comme je te comprends ;) Ça doit avoir du bon d'être une plante. Et merci de m'avoir prévenu sur le bug du 2ème chapitre
AAATCHAAAAAAAAAAAAAA
Un énorme éternuement réveilla Chekov du sommeil profond dans lequel il était plongé. Il se redressa brusquement, en même temps que Sulu avec qui il partageait le lit depuis quelques semaines déjà. Il fallait dire que depuis que Sulu avait adopté Gertrude, leur relation avait pris un tournant étonnant, ce qui plaisait énormément à Chekov. Cela faisait plusieurs semaines qu'ils formaient un couple, bien qu'ils ne l'ai pas encore officialisé devant leurs amis, préférant garder leur relation secrète. Seul McCoy, se doutait de quelque chose, et s'amusait à leur lancer dès qu'il le pouvait un regard goguenard.
Il regarda son amant :
- C'était quoi ça ?
- On aurait dit un éternuement, bailla l'asiatique, pas encore complètement réveillé.
AAATCHAAAAAAAAAAAAA
- Gertrude !, s'exclama soudain Sulu, en se précipitant sur la table où la plante carnivore passait la majorité de sa journée.
Chekov le suivit, manquant de se casser le visage en sortant du lit et découvrit Gertrude en très mauvais état. La pauvre, tremblait, repliée sur elle-même et avait le teint plutôt pâle.
- Une plante peut tomber malade ?, s'étonne le russe.
- Bien sûr, c'est un être vivant ! Elle a surement la grippe, s'insurgeât Sulu. Il s'habilla en quelques secondes, attrapa Gertrude et fila hors de la chambre, sans une explication pour son amant.
- Attend, où tu vas comme ça ?, fit Chekov en suivant l'asiatique dans le couloir.
- A l'infirmerie, le docteur McCoy pourra sûrement l'aider.
- Mais il va t'envoyer chier, souffla Chekov alors que Sulu ne l'écoutait déjà plus et avait disparu au coin du couloir.
Il va se faire manger tout cru, songea-t-il, alors qu'il rentrait dans sa cabine pour se préparer à une nouvelle journée de travail.
Sulu déboula dans l'infirmerie, essoufflé d'avoir couru si vite.
AAATCHAAAAAAAAAAAAAA
Le docteur McCoy, qui avait l'air de bonne humeur, s'approcha de Sulu en souriant.
- Que puis-je pour vous Monsieur Sulu ?
- He bien je crois que Gertrude est malade, s'inquiéta l'asiatique.
- Gertrude ?, questionna le docteur en fronçant les sourcils. Qui est Ger... ho !, dit-il en avisant la plante que tenait Sulu.
- Je suis inquiet, elle est plutôt pâlotte et n'arrête pas d'éternuer.
Et comme pour confirmer ses dires, Gertrude éternua si fort, que le pauvre médecin recula de quelques pas, le visage plissé.
- Je ne suis pas jardinier que je sache, c'est vous l'expert en plantes Monsieur Sulu, fit le docteur en commençant à s'énerver.
- Mais pouvez l'ausculter, voir ce qui ne va pas, répondit Sulu. Il déposa la plante sur un lit inoccupé. Votre tricordeur marche aussi pour les plantes vous croyez ?
- Monsieur Sulu..., commença McCoy
AATCHAAAAAAAAAAAAAAAA
- Ou alors vous pouvez lui prescrire un médicament ? Un sirop, un antibiotique ? Des gouttes peut-être ?
- SORTEZ D'ICI IMMEDIATEMENT !, explosa le docteur, le visage rouge de colère
La pauvre infirmière Chapel, qui pourtant était habituée aux sautes d'humeur de son collègue, sursauta, laissant tomber les bocaux d'échantillons qu'elle avait en mains. Sulu prit peur et s'enfuit en emportant avec lui la plante carnivore.
Sulu rentra déçu dans sa cabine. La plante qui éternuait avait attiré de nombreux regards interrogateurs dans les couloirs. Chekov, voyant le visage de son ami, n'eut même pas besoin de poser des questions.
- Peut-être qu'elle a besoin de chaleur, proposa-t-il incertain de sa proposition.
- Mais c'est une bonne idée !, s'exclama Sulu. Je n'y avais pas pensé. Il suffit de monter la température de notre cabine.
- Ha non, s'opposa Chekov. Tu sais bien que je supporte pas la chaleur. Je tiens pas à tomber malade non plus.
- Mais...
AATCHAAAAAAAAAAAAAAAA
- Pourquoi pas à la serre ? Tu l'as ramenée de là-bas non ?
- Elle va se sentir toute seule la pauvre, se désola Sulu. Tu n'as pas une autre idée ?
- Il fait chaud en salle des machines. Demande à Scotty s'il veut bien s'occuper de Gertrude, le temps qu'elle s'en remette.
- Tu crois ?, hésita l'asiatique.
- Qui ne tente rien n'a rien.
- Tu as raison
- Scotty ?, appela Sulu en rentrant dans la salle des machines, pour la première fois de sa vie. C'est vrai qu'il faisait assez chaud ici, Gertrude se sentirait parfaitement à l'aise.
- Ha Sulu, que fais-tu ici ?, s'étonna Scotty.
- J'aurais besoin de ton aide...
AAATCHAAAAAAAAAAAAAAA. L'éternuement de la plante carnivore interrompit Sulu.
- Ta plante est malade ?, répondit l'écossais en reculant de quelques pas, le visage totalement blanc.
- Oui, elle doit être enrhumée, ou elle a la grippe, je ne sais pas trop.
- Ne t'approche surtout pas de moi, je ne tiens pas à tomber malade !
- Mais je suis sûre qu'elle se sentirait parfaitement bien ici. Il fait chaud.
- Pas question, elle risque de contaminer tout le monde.
- Allez Scotty, s'il-te-plait. Regarde, elle sera bien ici, dans ce petit coin, fit l'asiatique en déposant Gertrude près d'une canalisation d'eau chaude.
- J'ai dit non !
- Elle est gentille, sage et ne parle pas. Tu vas l'adorer. Et puis je passerai la voir dès que je peux.
AAATCHAAAAAAAAAAAAAAAAA. Scotty devint encore plus blanc quand il vit que Gertrude, en éternuant avait pas mal postillonné.
- DEHORS !, hurla Scotty, complètement terrifié d'être contaminé par une plante qui avait on ne savait quelle genre de maladie.
Le pauvre Sulu ne savait plus quoi faire pour aider Gertrude. Il n'avait pas d'autres choix que de déposer son amie à la serre, le temps que son rhume passe. La pauvre allait sûrement s'ennuyer sans autre compagnie. Et alors qu'il prenait le chemin de la serre, une lumière s'éclaira dans son esprit. Mais oui, pourquoi il n'y avait pas pensé plus tôt ? Il fit demi-tour et se dépêcha de se rendre chez la seule personne encore capable de l'aider. Arrivé devant la cabine, Sulu sonna. La porte s'ouvrit :
- Monsieur Sulu, que puis-je pour vous ?, fit Spock.
AAATCHAAAAAAAAAAAAAAAAA
- C'est à propos de Gertrude, répondit l'asiatique, alors que Monsieur Spock, quelque peu étonné, haussa les sourcils.
- Alors comme çà, vous vous occupez de la plante de Monsieur Sulu ?, questionna le capitaine Kirk en enfourchant une bouchée de steak.
- Tout à fait Capitaine, répondit Spock. Il avala une cuillère de soupe de Plomeek et continua : elle avait besoin de chaleur et Monsieur Sulu a pensé que c'était une bonne idée qu'elle s'installe dans mes quartiers pour quelques jours, puisqu'il y fait plus chaud.
- Et la cohabitation se passe bien ?
- Excellente Capitaine.
- Vous m'en voyez ravi, fit Kirk, un sourire aux lèvres.