disclaimer : rien à moi, tout à JKR
Merci à Mirabelle P(à qui je n'ai pas pu envoyer ce chapitre, malheureusement).
chapitre 10 : retour à Little Whinging.
Tout fut fini en quelques secondes. La voix puissante, effrayante, du vieillard s'éleva, celle de Voldemort lui répondit à peine, le mage noir n'était pas de taille et il disparut soudain dans un halo de fumée, emportant avec lui Quirell dont tout le corps était couvert de brûlures. Harry sentit plutôt qu'il ne vit le vieil homme se précipiter sur lui et l'examiner attentivement, et la peur qu'il ressentit était presque aussi intense que celle que Voldemort avait fait naître en lui. Mais l'homme se releva et s'éloigna un instant, il l'entendit parler doucement avec les deux jeunes sorciers et se mettre à aller et venir dans la pièce. Puis une silhouette se pencha sur lui. Des cheveux roux. Ron. Il réalisa soudain que le garçon était armé du couteau que Voldemort lui avait mis entre les mains... Il poussa un cri. Est-ce que Ron avait toujours été du côté du mage noir, ou est-ce que celui-ci lui avait fait quelque chose lorsqu'il avait lancé ce sortilège ? Le rouquin fit un pas en arrière en voyant la frayeur de Harry. Hermione se matérialisa soudain derrière lui.
"Qu'est qui te prend ? demanda-t-elle à Harry. Ron est peut-être maladroit, mais il ne te fera pas mal." Harry ne put rien faire quand l'autre garçon le contourna pour venir se placer dans son dos. Il sentit qu'on lui prenait les bras, et réalisa qu'il avait été stupide. Ron ne cherchait pas à le tuer mais à le libérer. Ce fut chose faite en quelques secondes, et Harry s'assit difficilement avec l'aide des deux autres. Ce fut à ce moment que le puissant sorcier abandonna la quelconque activité à laquelle il se livrait et revint vers eux.
Pour la première fois, Harry le voyait de près, et cette vision renforçait la première impression que lui avait fait le vieil homme : il était terrifiant. Tous les traits de son visage étaient durs, et ses yeux d'un bleu presque lumineux lançaient des éclairs. Il aurait presque plaint Voldemort à cet instant, s'il n'avait pas été trop soulagé que le mage noir ait disparu. Sans paraître faire le moindre effort, l'homme souleva Harry dans ses bras, puis il se tourna vers Ron et Hermione.
"Allons-y, dit-il. Remontons à Poudlard." Ce fut probablement à cet instant que le garçon comprit enfin qui était le vieux sorcier. La voix avait perdu de sa puissance, et ressemblait maintenant à celle qu'il avait entendue dans le salon de Mrs Figgs. Il s'agissait d'Albus Dumbledore. Mais celui-ci continuait de l'effrayer, la dureté et la puissance dont il avait fait preuve étaient tout simplement terrifiantes.
Le voyage fut horriblement pénible pour Harry. Les élancements dans sa tête se faisaient plus douloureux à chaque mouvement que faisait le directeur du collège. Ils longèrent des couloirs interminables, montèrent un nombre d'escaliers qu'il renonça à compter. Il remarqua vaguement que des personnages dans des tableaux sur les murs bougeaient et leur parlaient, mais il ne s'en étonna pas, pas plus que l'on ne s'étonne de toutes ces choses invraisemblables qui arrivent dans les rêves. Finalement, la douleur et l'épuisement eurent raison de la peur que lui faisait encore le vieil homme, et il sombra dans un demi-sommeil. Il ouvrit les yeux en sentant Dumbledore le déposer dans un fauteuil. Ils se trouvaient dans une grande pièce ronde. Il était si épuisé, si choqué qu'il ne manifesta aucune surprise quand une boule de poils douce et chaude lui sauta sur les genoux. Il se contenta de gratter doucement la tête de Godric alors que celui-ci, ronronnant comme un dément, s'installait confortablement sur ses genoux. Ron et Hermione, prudemment, restaient sur le seuil.
" Mr Weasley, Miss Granger, invita le vieil homme, entrez, venez vous asseoir." Alors qu'il prononçait ces mots, le visage du directeur du collège avait changé, il semblait moins menaçant, moins dur, et Harry commença à réaliser qu'il s'agissait de quelqu'un qui le protégeait, que ses parents avaient eu confiance en lui, et que, peut-être, le cauchemar était fini. Les deux autres enfants s'assirent côté à côte sur des fauteuils proches de celui de Harry, et le directeur prit place derrière le grand bureau qui leur faisait face.
"Eh bien, jeunes gens, dit-il, je crois que quelques explications s'imposent. Vous devez tous avoir des dizaines de questions à poser, et je suis tout disposé à y répondre, du moins si je le peux.
- Est-ce que Vous-Savez-Qui est vraiment revenu ? demanda Hermione. Que va-t-il se passer maintenant qu'il s'est enfui ?
- Je ne peux pas prédire l'avenir, répondit doucement dumbledore. Vous-Savez-Qui était revenu, en effet, grâce à la Pierre philosophale. Mais il lui faudrait des semaines pour la réparer, et Harry s'étant chargé de détruire ses réserves d'Elixir, il devrait de nouveau disparaître.
- pour de bon, cette fois ? demanda Ron.
- Une fois de plus, je ne suis pas voyant. Il se trouvera toujours quelqu'un que séduira l'attrait des forces du mal, Mr Weasley, pour l'aider à revenir comme l'a fait le professeur Quirell. Mais si à ce moment là il se trouve quelqu'un pour s'opposer à lui, il se peut qu'il ne reprenne jamais le pouvoir.
Il y eut un moment de silence, puis Hermione remarqua : "Il y a quelque chose que je ne comprends pas bien. Si Vous-savez-Qui était vraiment revenu depuis les vacances de Noël, comment se fait-il que nous n'ayons pas entendu parler de lui ? Pourquoi a-t-il mis si longtemps avant de se manifester ? J'ai lu quelque part que beaucoup de gens qui avaient été accusés de le suivre n'avaient pas été arrêtés faute de preuves. Dans le lot, il y en a certainement qui l'avaient réellement servi, non ? Si vous ne le saviez pas, lui devait bien savoir lesquels, alors pourquoi ne les a-t-il pas contactés ?
- C'est une excellente question, confirma le directeur du collège. D'autant plus que le rêve de Harry nous avait laissé croire que Voldemort lui-même souhaitait faire parler de lui, et nous avait fait craindre le pire. Ce qui s'est réellement passé était si différent que j'ai finalement pensé, à un moment, que ce rêve n'était que cela : un rêve. Mais, voyez vous, je pense que les paroles qu'il a prononcées à ce moment n'était que le fruit d'un enthousiasme démesuré provoqué par sa résurection. Il a dû s'apercevoir peu après que ce n'était pas aussi simple. Nous ignorions lesquels des anciens accusés avaient réellement été mangemorts, il ignorait qui, parmi ses mangemorts, avait été acquitté parce qu'il l'avait trahi. Quirell était prêt à le servir, mais il ne connaissait pas les autres serviteurs, il ne les avait jamais rencontré et Voldemort ne pouvait pas utiliser ses anciens moyens de ralliement à travers lui pour faire venir ses alliers en nombre et se protéger ainsi d'un éventuel traître. De plus il devait savoir que nous renforcerions immédiatement les protections qui t'entouraient, Harry, s'il faisait connaître son retour. Et il voulait sa vengeance.
- Il ne voulait pas seulement se venger, dit lentement Harry. C'était la première fois qu'il intervenait depuis qu'ils étaient arrivés dans le bureau. Il voulait que je me rallie à lui."
Dumbledore haussa les sourcils. il avait l'air étonné. "C'est étrange, murmura-t-il, j'aurais cru..." Il secoua la tête. "Nous ne saurons sans doute jamais ce qui se serait passé si tu avais accepté son offre, dit-il enfin d'une voix plus nette, mais je doute que sa proposition ait réellement été sincère.
- Pourquoi tiendrait-il tant à me tuer ? demanda alors Harry. Déjà lorsque j'étais bébé... Il a dit qu'il avait tué ma mère parce qu'elle voulait me protéger.
- Je ne peux pas t'expliquer cela, Harry. Pas pour l'instant. Plus tard, quand tu seras prêt, tu comprendras, en attendant chasse cette pensée de ton esprit."
Harry savait qu'il était inutile d'insister. Ni Ron ni Hermione n'essayèrent de poursuivre sur le sujet.
"Comment nous avez-vous trouvés ? demanda la jeune fille. Connaissez-vous réellement tout ce qui se passe dans tout le château ? Et, dans ce cas, pourquoi ne saviez-vous pas que Vous-Savez-Qui s'y trouvait ?
- Poudlard est immense, et même moi je ne peux pas me vanter d'en connaître tous les secrets. De plus, les souterrains où ils se trouvaient sont accessibles uniquement par le château, mais en réalité ils ne sont pas sur les territoires de l'école. je veux dire pas là qu'ils sont en dehors des limites qui ont été tracées magiquement, et qui assurent la protection du collège. Et si je peux sentir assez bien ce qui se passe dans le château, ces pièces là me sont inaccessibles, et j'ignorais jusqu'à leur existence. Quant à savoir comment nous vous avons retrouvés, vous pouvez remercier Godric."
Ron et Hermione échangèrent un regard d'incompréhension, et Harry demanda :
" Godric ? Mais comment... ?
- Godric est le superbe animal qui a élu domicile sur les genoux de Harry, expliqua Dumbledore à l'intention de ses élèves. Ce n'est pas un simple chat, comme tu sembles le croire, Harry. Il est à moitié Kneazle. Ce sont des animaux extrêmement intelligents, sensibles, et fidèles. Le tien savait que tu étais en danger. En ne te voyant pas descendre du bus, il a tout de suite compris que quelque chose n'allait pas, et il a été trouvé Mrs Figgs. Il l'a suffisamment harassée pour que Arabella s'inquiète et aille voir les Dursley. C'est ainsi qu'elle a découvert que tu avais disparu, toi aussi. Et qu'elle est arrivée à Poudlard, en urgence. Godric l'a suivie, et, quand il a été au château, il a presque instantanément retrouvé ta trace. Les Kneazle ont des moyens extrêmement efficaces, et dont nous ignorons tout, de retrouver celui qu'ils se sont choisis pour maître, pour peu qu'ils en soient suffisamment proches. Nous n'avons eu qu'à le suivre.
- Il m'a choisi comme maître ? Mais c'est Mrs Figgs qui me l'a offert !
- Parce qu'elle a parfaitement compris ce qui se passait. Elle savait que ce petit là était particulier, et il ne lui a pas fallu longtemps trouver ses origines. Et, lorsqu'elle vous a vus ensemble, cela n'a fait aucun doute pour elle que, malgré son jeune âge, godric s'était choisi un maître, et que c'était toi qu'il avait choisi. Si elle ne te l'avait pas donné, il aurait tout de même trouvé le moyen de te suivre. C'est un ami pour la vie que tu t'es fait là. Et utile.
- Alors lorsqu'il m'a réveillé, que je faisais ce cauchemar, c'était fait exprès ?
- Bien sûr. Il a également essayé de te prévenir qu'il était dangereux de te rendre à Godric's Hollow, mais il semble que vous ne vous soyez pas bien compris. Heureusement il ne s'est rien passé.
- Dommage qu'il ne puisse pas parler, remarqua Harry. Ca faciliterait la communication."
Dumbledore sourit : " Il arrive malheureusement trop souvent que la parole mène à d'horribles malentendus. Le langage des Kneazles ne connaît ni mensonge ni hypocrisie. Et ils savent généralement très bien se faire entendre." Harry repensa à son pantalon déchiré, et il acquiesça. Hermione tendit le bras par dessus son fauteuil pour flatter la tête de l'animal.
"Merci, Godric. J'aimerais bien en avoir un semblable, soupira-t-elle.
- Pas moi, répondit Ron d'un ton catégorique. Il voudrait sûrement manger Croutard, c'est un chat après tout. D'ailleurs, est-ce que Croûtard va bien ? Je l'avais laissé dans le dortoir, et...
- Ron ! coupa Hermione en éclatant de rire. Nous n'avons été partis que quelques heures, évidemment que ton rat va bien !" Elle s'interrompit brusquement et regarda Dumbledore comme si elle craignait d'avoir commis une faute, mais se détendit en constatant que celui-ci souriait et que ses yeux brillaient derrière ses lunettes en demi-lune. La porte du bureau s'ouvrit soudain violemment et une femme d'un certain âge fit irruption dans la pièce. Harry, qui tournait le dos à l'entrée, ne pouvait pas la voir, mais la voix forte contribua à l'empêcher de s'endormir.
"Albus ! s'écria-t-elle. nous somme fous d'inquiétude ! Nous n'avons aucune nouvelle et..." Elle s'interrompit. "Oh ! vous les avez retrouvés ! Mais pourquoi n'avez-vous pas prévenu ?
- Désolé, Minerva." Harry croyait déceler une once d'amusement dans la voix du vieil homme. " Vos élèves sont sains et sauf, heureusement. Ils ne devraient pas tarder à rejoindre la Tour de Griffondor.
- Que s'est-il passé ? Mr Weasley, Miss Granger, je croyais vous avoir demandé de cesser de rôder ainsi dans le château.
- Allons, ne les accablez pas ainsi. Ron et Hermione ont fait preuve de beaucoup de courage, et ils ont été trompés, comme nous tous, par Raymond Quirell.
- Quirell ?
- Tout vous sera expliqué, Minerva, dès que ces enfants seront en sécurité dans leurs lits.
- Mais..." en s'avançant dans le bureau, la femme s'aperçut soudain de la présence de Harry. Celui-ci, lorsqu'elle se retourna vers lui et que leurs regards se croisèrent, eut tout à coup l'impression d'avoir commis une faute, même s'il ignorait ce qu'il avait bien pu faire. Peut-être était-ce à cause de l'intensité avec laquelle elle le regardait, sans détourner les yeux ou même battre des paupières. C'était un peu le même genre de pressentiment qu'avait le don de faire naître en lui la tante Pétunia, mais il l'expliquait dans ce cas par le fait que sa tante trouvait toujours le moyen de le prendre en faute, qu'il ait ou non fait quelque chose de mal. La femme ne semblait pas vraiment en colère, on aurait plutôt dit que le voir lui faisait un choc.
"Albus, demanda-t-elle enfin, Est-ce vraiment qui je crois ?
- Allons, ma chère, où est passé votre sens de la politesse ?" le vieil homme se mit à rire, doucement. "Il a dû disparaître avec mes manières. Minerva, en effet, je vous présente Harry Potter. Harry, Minerva Mac Gonagall est notre professeur de métamorphose, directrice de la maison griffondor et directrice adjointe de ce collège.
- Enchantée, dit sèchement le professeur Mc Gonagall, qui ne semblait pas du tout trouver drôle ce qui faisait rire Dumbledore. harry non plus, d'ailleurs, ne comprenait pas bien pourquoi le directeur riait, ni surtout ou il voulait en venir. Tout ce qu'il souhaitait, c'était que cette conversation se finisse, pour qu'il puisse dormir... Jamais de toute sa vie il ne s'était senti aussi fatigué, jamais il n'avait eu aussi mal à la tête. Il perdit pied dans la conversation entre les deux professeurs, jusqu'à ce que son nom lui fasse relever la tête.
"Mr Potter devrait aller voir Mrs Pomfresh, remarqua la directrice adjointe. Et quant à Mr Weasley et Miss Granger, un peu de repos ne leur ferait pas de mal non plus.
- Bien sûr, Minerva, bien sûr. Vous pouvez emmener vos élèves avec vous si vous le souhaitez. Je m'occupe de Harry. Il va bientôt être temps de le renvoyer chez lui.
- Mais Albus, regardez-le ! Vous connaissez sa famille, vous ne pouvez pas le leur renvoyer dans cet état." Harry n'appréciait pas beaucoup d'entendre les professeurs parler ainsi de lui comme s'il était incapable de comprendre. Cela lui rappelait les manières des Dursley, toujours à parler entre eux comme s'il était une espèce de bestiole sans cervelle. Mais au moins, les deux sorciers ne disaient pas de mal de lui.
"Ne vous inquiétez pas, répondit calmement Dumbledore. je sais parfaitement à quoi m'en tenir sur les Dursley. Il faudra bien que tu y retournes cependant, Harry, ajouta-t-il en se tournant vers le garçon, comme s'il avait compris le reproche muet que leur adressait celui-ci, mais pas ce soir. Pas avant que je n'ai eu une longue conversation avec eux."
En temps normal, Harry aurait probablement protesté. Il refusait toujours que qui que ce soit rencontre les Dursley. Mais Dumbledore, apparemment, les connaissait déjà. Ron et Hermione n'avaient aucune envie de suivre leur directrice de maison, mais ils n'avaient pas l'audace de s'opposer aux deux adultes. Et le directeur leur promit qu'ils pourraient venir voir Harry un jour prochain, et qu'ils auraient la réponse à certaines des questions qu'ils se posaient. Finalement, harry se retrouva seul avec le vieil homme, après le départ des trois autres.
"Allons, dit le sorcier, Minerva a raison. Il est temps d'y aller. L'effort que tu as fait a laissé ses marques, et plus nous attendons, plus le voyage risque d'être difficile. Je dois de plus passer chez ton oncle et ta tante après t'avoir déposé, et l'heure convenable pour les visites est déjà passée depuis longtemps. » Le vieil homme lui tendit un gobelet.
« Bois ça, dit-il, tu te sentiras mieux. » Lorsque le garçon avala le liquide sombre, il sentit en effet une douce chaleur se répandre en lui, et soulager un peu ses membres épuisés.
- Où allons-nous ?
- Je vais te laisser chez ton ami, Mr Pickard. Tu peux passer le samedi chez eux, je m'arrangerai avec ta famille. Mais dès demain, il te faudra rentrer chez ton oncle et ta tante.
- mais votre promesse est brisée, non ? Si vous allez voir les Dursley, si vous leur dites que vous m'avez vu, ils se douteront tout de suite que je sais.
Les yeux bleus de Dumbledore pétillèrent de malice, et un petit sourire s'inscrivit sur son visage. " Je n'ai jamais trahi ma promesse, dit-il. J'avais promis de ne jamais te révéler l'existence de notre monde, et je ne l'ai pas fait. Ni moi, ni personne travaillant pour moi ne t'a jamais aidé à découvrir quoi que ce soit, n'est-ce pas ? Arabella m'a raconté que tu étais plutôt furieux le jour où elle a refusé de te parler, d'ailleurs. Je n'ai jamais promis que tu n'apprendrais pas d'où tu venais. j'ai même prévenu ton oncle et ta tante que, avec ou sans aide, il était inévitable que tu le découvres un jour. Et c'est effectivement ce qui s'est passé, plus rapidement que je ne l'aurais cru, cependant. J'avoue avoir été passablement surpris le jour où j'ai compris que tu produisais toi-même les ondes magiques que nous détections autour de toi.
- Vous saviez que je faisais de la magie ?demanda Harry alors que Dumbledore l'aidait à se lever.
- Bien sûr. J'ai des systèmes très élaborés pour détecter toute trace d'activité magique près de toi. C'est comme cela que nous avons su le jour où on a tenté de t'enlever. » Harry hocha la tête, Quirrell lui avait parlé de ça. « J'ai dû les modifier un peu pour qu'ils arrêtent de sonner continuellement quand tu t'es mis à faire de la magie. Ils acceptent ta signature, maintenant.
- Je ne crois pas que la manière dont j'ai compris soit très importante pour mon Oncle Vernon, remarqua Harry, revenant à son premier sujet de préoccupation. Il dira que c'est quand-même vous qui me l'avez dit. Il ne pense sûrement pas que je suis assez intelligent pour comprendre autrement.
- Ce que pense ton oncle importe peu. Les promesses que nous avons échangées ont été scellées magiquement. Ils n'ont plus le choix, ils sont obligés de te garder jusqu'à ta majorité.
- Mais si moi je n'avais pas envie de rester jusqu'à ma majorité ? Pourquoi est-ce si important que je reste là ? Et pourquoi ne puis-je pas aller à Poudlard maintenant que je sais ?
- Tu ne peux pas aller à Poudlard parce que ton oncle refuse de t'y envoyer. Et qu'il est ton tuteur, nous ne pouvons pas aller contre sa volonté ou, promesse ou non, il aura parfaitement le droit de te mettre dehors.
- Vous ne pouvez pas le convaincre ?
- Je pourrais peut-être essayer, mais je crains fort que mon pouvoir de persuasion soit limité sur des gens comme ton oncle. Je ne veux pas le menacer, je ne veux pas être celui qui piétinera encore un peu plus l'image qu'il a des sorciers.
- Mais pourquoi suis-je obligé de rester chez eux ? Ils n'ont pas envie que je reste, je n'ai pas envie de rester. »
Dumbledore fit une pause pour regarder Harry, et lui posa une main sur l'épaule avant de répondre.
« Tout remonte en fait à cette nuit où Voldemort t'a fait cette cicatrice. Cette nuit là, Harry, ta mère est morte pour te sauver la vie." Et Dumbledore expliqua à Harry pourquoi il avait survécu cette nuit là, pourquoi Quirell n'avait pas pu le toucher, lui qui avait porté Voldemort en lui pendant des mois, et pourquoi les Dursley lui assuraient une telle protection. Harry sentit une grosse boule se former dans sa gorge, et il détourna les yeux. Dumbledore respecta quelques instants sont silence, puis se remit à l'entraîner dans les couloirs.
« Les Dursley, tout au moins ta tante et ton cousin, ont en eux le sang de ta mère, et à cause de cela le fait que tu restes chez eux renforce la protection qu'elle t'a laissée. Je crois qu'ils le comprennent, et que c'est aussi pour cela qu'ils te gardent. Je sais que ce n'est pas facile pour toi, mais je te demande un peu d'indulgence. Si nous sommes trop brutaux avec des molduscomme les Dursley, reprit doucement le vieux sorcier, nous ne faisons que renforcer leur défiance à notre égard.
" Mais ça veut dire, conclut tristement Harry qui pensait qu'il n'avait rien à faire pour augmenter la défiance des Dursley à son égard : il lui suffisait d'exister, que je ne pourrai jamais aller à Poudlard. Je ne deviendrai jamais un sorcier, c'est ça ?
- En effet. Tu ne deviendras jamais un sorcier, Harry, tu en es déjà un. Tu es né sorcier. Tu fais de la magie depuis toujours, aurais-tu oublié les petits incidents qui ont parsemé ton enfance ? Le jour où tu t'es retrouvé sur le toit de l'école ? Oui, je sais cela, Mrs figgs avait une oreille dans ton ancienne école. Et tu as fait bien plus que de la magie accidentelle, dernièrement, n'est-ce pas ?
- Oui.
- Il y a d'ailleurs une question que je me pose depuis que j'ai compris que tu faisais de la magie. Comment as-tu fait pour trouver une baguette compatible avec ta magie? Je suppose que tu la tiens de tes parents, non ?"
Harry acquiesça, et expliqua où il l'avait trouvée. Parler lui fut difficile, sa tête était toujours trop douloureuse pour qu'il puisse avoir les idées claires, et cette longue marche l'épuisait. Il avait l'impression que l'effet de la potion orange s'était dissipé, et n'osait pas demander au directeur de Poudlard de ralentir. Ils étaient sortis du château, et avançaient maintenant sur un sentier caillouteux, sur lequel le garçon trébuchait régulièrement. Le directeur hocha la tête.
« C'est la baguette de Lily. Nous ne l'avons jamais retrouvée. Les ruines n'ont pas été fouillées en détail, les gens avaient peur que l'esprit de Voldemort s'y trouve encore. As-tu trouvé autre chose ?
- Juste une vieille peluche, répondit Harry.
- Une peluche ? Tu sais à quoi elle ressemblait ?
- A un oiseau. » Harry trébucha sur une racine qu'il n'avait pas vue, et se serait étalé sur le sol si le directeur n'avait pas eu le réflexe de le rattraper. Godric sauta à terre avec un feulement sec. Dumbledore remit Harry sur ses jambes.
« Excuse-moi, dit-il. Tu es épuisé et je marche trop vite. Ne t'inquiète pas, il n'y en a plus pour longtemps. » Il sourit largement. « Je me souviens bien de cet oiseau, comme tu dis. Tu le quittais rarement quand tu étais petit. C'est un phénix, tes parents l'appelaient Sunrise. »
Harry hocha la tête. Il savait que ces mots auraient dû l'émouvoir. Un an auparavant, il aurait donner n'importe quoi apprendre qu'il possédait encore un cadeau de ses parents, pour entendre ainsi parler d'eux. Mais il se sentait perdu, il en avait trop appris aujourd'hui, et il était si fatigué... Godric, qui avait décidé de faire à pieds le reste du voyage, venait se frotter contre ses jambes, et Harry manqua de nouveau tomber.
« arrête, » lança-t-il en direction du chat alors que le bras de Dumbledore entourait ses épaules.
« Nous sommes arrivés, dit enfin le vieux sorcier. » En relevant la tête, Harry constata que le sentier sur lequel ils se trouvaient aboutissait à des grilles qu'ils venaient de franchir. Il se demanda où ils étaient arrivés, il n'y avait à son avis rien d'intéressant.
"Voilà, nous y sommes, dit le vieux directeur en souriant. Nous avons des moyens de voyager un peu différents de ceux des moldus. Nous devions marcher jusqu'ici parce qu'il est impossible de transplaner - disparaître d'un endroit pour réapparaître dans un autre - plus près de Poudlard. Je vais t'emmener avec moi, tu vas peut-être ressentir une sensation étrange, mais tu ne risques rien." Harry hocha la tête. Il n'avait pas compris tout ce que le professeur avait dit, mais du moment qu'il n'avait pas à marcher davantage, il aurait accepté n'importe quel moyen de transport. Dumbledore s'accroupit et attrapa Godric d'une main, avant de passer son autre bras autour de la poitrine du garçon. Celui-ci sentit soudain un froid insinueux se répandre dans ses membres, et il voulut se dégager de l'étreinte du vieil homme, mais, avant qu'il n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit, la désagréable sensation avait disparu, et Dumbledore le lâcha. Lorsque Harry regarda autour de lui, il fut stupéfait de reconnaître la résidence où habitait Will, déserte et silencieuse à cette heure de la soirée. Dumbledore rit doucement à l'expression qu'il lut sur le visage de l'enfant.
Sans avoir à utiliser l'interphone ou quoi que ce soit pour ouvrir la porte de l'entrée, ils étaient arrivés devant celle de l'appartement des Pickard. Le vieil homme pressa le bouton de la sonnette, et la porte s'ouvrit peu après. Mrs Pickard était en robe de chambre, et avait sur le visage une expression de méfiance, qui, en les voyant, se transforma en une surprise mêlée d'inquiétude.
"Harry ? Mon dieu, que s'est-il passé ? Tout le monde était fou d'inquiétude à ton sujet.
- Ne vous inquiétez pas, madame, tout va bien. Harry a fait une mauvaise rencontre, mais nous sommes arrivés à temps. Je préfère ne pas le ramener dans sa famille ce soir, je dois leur parler de certaines choses avant, et il avait l'air de penser que cela ne vous dérangerait pas de le prendre chez lui.
- Bien sûr que non, mais... Puis-je vous demandez qui vous êtes, Mr ?
- Vous le pouvez. Je m'appelle Albus Dumbledore, je suis un vieil ami des parents de Harry. Il se trouve que je passais par là au bon moment.
- Dieu merci. Vous devriez pourtant téléphoner à Mr et Mme Dursley pour leur dire que Harry va bien. Sa tante a appelé tout à l'heure je suppose qu'elle est inquiète et je ne peux que la comprendre. Je n'ose pas imaginer dans quel état de serais si l'un de mes fils ne rentrait pas un soir.
- Je serai chez eux dans quelques instants, mais vous pouvez les appeler si vous le souhaitez. »
Malgré son extrême fatigue, Harry fut frappé par le fait que les Dursley aient appelé chez Will pour prendre de ses nouvelles. Il aurait cru qu'au mieux ils n'auraient pas remarqué son absence, plus vraisemblablement ils s'en seraient réjouis. Serait-il possible qu'au fond ils aient un peu d'affection pour lui ? Ou besoin de quelqu'un pour s'occuper de leur jardin, peut-être...
« Que s'est-il passé exactement ? Demandait la mère de Will.
- Des vauriens du collège qui en voulaient à Harry, à cause d'une histoire stupide qui s'est passée au début de l'année. Je devais le voir ce soir, et ai pu le tirer de...
- Harry ! »
Will venait d'entrer en trombe dans la pièce, et s'était précipité sur son ami. « On était tellement inquiets quand ta tante a appelé ! Elle a téléphoné chez les March, aussi, et avec Liz on avait peur que...
Il s'interrompit, regardant alternativement sa mère et Dumbledore. Celui-ci répondit à la place de Harry, qui dormait littéralement debout et n'avait pas le courage de tout expliquer à son ami. Il ne souhaitait qu'une chose: pouvoir poser sa tête lourde et encore douloureuse et s'endormir.
"Demain, jeune homme, dit fermement le directeur de Poudlard. Pour l'instant, vous devriez emmener votre ami se coucher. Harry, nous nous reverrons prochainement, c'est promis. Je te remercie du courage dont tu as fait preuve ce soir."
Lorsqu'il se réveilla le lendemain, Harry se sentait parfaitement reposé. il se demanda un instant s'il n'avait pas rêvé les événements de la nuit passée. Mais il constata qu'il se trouvait dans la chambre de Will, et qu'il avait dormi tout habillé... Comment expliquer cela autrement ? Il referma les yeux et resta un moment allongé, sans bouger, à se remémorer ce qui s'était passé, et tout ce qu'il avait appris. Le monde de ses parents, qui était maintenant bien réel, le monstre qui les avait assassinés, et son serviteur, Quirell. Il y avait aussi les deux jeunes sorciers dont il avait fait la connaissance - les reverrait-il un jour ? Dumbledore lui avait promis qu'il ne serait plus isolé du monde de la magie, qu'ils se reverraient. Il l'espérait. Il réalisait maintenant qu'il y avait de nombreuses questions auxquelles il n'avait toujours pas les réponses. Des questions qu'il aurait dû poser au vieux sorcier, au sujet de l'attaque qui avait eu lieu cet hiver, de l'inconnu qui l'avait sauvé... Il pourrait par la même occasion demander au directeur comment il était au courant de ce qui s'était passé au mois de septembre avec Barton et Strike.
Ce fut l'odeur de la viande en train de cuire, en provoquant les gargouillements de son estomac, qui le fit sortir du lit. Toute la famille Pickard était déjà attablée autour du repas de midi. Harry réalisa qu'il n'avait rien avalé depuis la veille à la même heure.
La famille Pickard au grand complet, y compris le grand-père de Will, était attablée dans la cuisine lorsqu'il y pénétra.
« Enfin réveillé ! S'écria Will. Je pensais que tu allais dormir toute la journée. Alors, qu'est-ce qui t'est arrivé ?
-Will ! Protesta sa mère. Tu sais ce qu'a dit Mr Dumbledore ! Allons, Harry, viens t'asseoir. Tu dois mourir de faim.
- Merci. Est-ce que je pourrais aussi avoir quelque chose pour Godric ? Demanda Harry, en désignant le chat qu'il avait posé à terre juste avant d'entrer dans la salle à manger.
- Bien sûr. Simon, il y a du lait dans le frigo, et il doit rester un peu du poisson d'hier soir. Tu peux t'en occuper ? » L'aîné de ses fils se leva et partit en direction de la cuisine. Godric ne fit pas mine de le suivre, et Harry dut lui expliquer qu'il ne bougerait pas de là pour qu'il consente enfin à le laisser. La mère de Will le servit abondamment en ragoût de mouton, et Harry se jeta sur son assiette. Ce qui fit rire doucement Frederick.
« Décidément, voilà un jeune homme qui était véritablement affamé. Décidément, Harry, j'ai l'impression qu'entre tes cauchemars et ce qui s'est passé hier soir, tu as le chic pour te retrouver dans de drôles d'états.
- Je suis désolé si je vous ai inquiété, dit Harry entre deux bouchées.
- Ne t'en fais pas pour ça, dit doucement Mrs Pickard. Nous n'avons su ta disparition que quelques instants avant que cet homme ne te ramène. C'est ton oncle et ta tante qui ont dû être inquiets.
- Peut-être, répondit Harry sans s'appesantir sur la question. Il ne voulait pas commencer à parler des Dursley devant cette famille unie et accueillante.
- Les March aussi, dit Will. Liz m'a appelé hier soir, après que ta tante les aie contactés. Elle a dit que sa mère était hystérique, et elle-même n'en était pas loin. D'ailleurs je les ai rappelés quand tu es rentré, j'ai invité Liz pour cet après-midi. Ca ne te dérange pas ?
- Non, bien sûr. » Le monde dans lequel évoluait Harry était si irréel que rien, ou presque, n'aurait pu le déranger. A nouveau, il se demandait si tout cela était possible, ou si ce qui s'était passé la veille avec Quirell n'avait été qu'un cauchemar. Pourtant, c'était forcément réel, puisque les Picard étaient les témoins de son retour si tardif en compagnie d'Albus Dumbledore. Mais ici, dans cette pièce si tranquille, si « normale », comment croire à l'existence de cette société parallèle, de ce monde de sorciers, de cette guerre, aussi ? Bien sûr, il savait tout cela réel, cela expliquait si parfaitement les lettre de sa mère, ses angoisses, les morts à répétition dans la famille de son père...
« Tout va bien, Harry ? » Il sursauta et réalisa que la mère de Will lui parlait.
- Je vais très bien, répondit-il, en reprenant sa fourchette qu'il avait laissé tomber. Il savait aussi que, de tout ce qui s'était passé, de tout ce qu'il avait compris, il ne pouvait pas parler. Les moldus, comme ils disaient, ne devaient rien savoir de l'existence des sorciers. C'était de cela que sa mère n'avait jamais voulu parler à son ancienne baby-sitter. Et lui devait garder ses secrets. Pourtant, il y avait deux personnes qu'il avait déjà, en grande partie, mises au courant. Il ne pouvait pas refuser de tout dévoiler à Liz et à Will. Ils ne le lui pardonneraient jamais.
Les March, mère et fille, arrivèrent vers deux heures. Si Liz se précipita vers ses amis, anxieuse d'en savoir plus, Déborah avait les traits tirés et le teint pâle de quelqu'un qui n'a pas beaucoup dormi la nuit précédente.
« Elle était folle d'angoisse à ton sujet, murmura Liz à l'oreille de Harry. Elle avait peur que la folie qui peuplait les lettres de ta mère t'ait rattrapé.
- Elle n'avait pas complètement tort, répondit Harry à mi-voix, en jetant un coup d'œil à celle qui avait tant tremblé pour sa mère.
- Raconte, exigea Will qui s'était suffisamment approché pour entendre.
- Pas ici. » La mère de Will ne savait rien de l'autre monde qu'il avait découvert, et, s'il aurait bien éclairé celle de Will pour mettre un terme à toutes les interrogations qui avaient jalonné sa vie depuis tant d'années, il n'était pas sur d'en avoir le droit. Ses amis, par contre, étaient déjà au courant de l'existence de la magie, il avait l'impression de pouvoir leur dire. Les deux femmes semblaient parties dans une de ces conversation qui pouvaient durer des heures, dans laquelle elles tentaient par moment d'entraîner Frédérick, lequel arborait un air détaché et amusé. Simon avait disparu, et les trois autres jeunes jugèrent le moment opportun pour filer dans la chambre de Will.
Là, Harry raconta à ses amis tout ce qui s'était passé là veille, sans omettre le moindre détail, ainsi que la conversation qui avait eu lieu dans le bureau de Dumbledore. Les sourcils de Liz étaient tellement froncés par la concentration qu'on aurait dit que ses yeux allaient sortir de leurs orbites. Puis il relata la visite qu'il venait d'avoir. Lorsqu'il se tut les deux autres restèrent un instant sans voix, puis Will remarqua : "Si tu as réussi à faire disparaître de nouveau ce Voldemort, ça veut dire que tu n'es plus en danger. Alors pourquoi tiennent-ils tant à la protection que t'apporte le sang de ta mère ?
- Je l'ignore. Peut-être parce qu'il est possible qu'il revienne encore une fois. Ou parce qu'il y a encore des gens qui lui sont fidèles. Après tout, quand ils ont renoncé pour la première fois à me faire entrer à Poudlard, Voldemort n'avait pas encore la pierre.
- Ou peut-être ils ont peur des bains de foule, remarqua Liz. Tu es célèbre, après tout. Une star de la magie. Peut-être que si tu allais à Poudlard tu passerais ton temps à signer des autographes et que tu aurais toutes les filles à tes pieds. Imagine ce que ça ferait si Tom Cruise débarquait au collège. Plus aucune fille ne pourrait suivre le moindre cours !
- Bof... Je suis sûr que toi au moins tu continuerais de boire les paroles de Helmett et de dormir pendant les autres, ricana Will.
- Hermione ne s'est pas jetée à mes pieds, fit Harry. Et je ne suis pas une star, juste quelqu'un d'un peu connu.
- Quelqu'un de connu et d'aimé, pour moi c'est une star, fit Will d'un ton sans réplique. Je suis ami avec une star de la sorcellerie... Whouah !
- Si ça se trouve, fit Liz, ils sont là quelque part, invisibles, en train de prendre des photos de nous pour un journal sorcier..." Elle se passa la main dans les cheveux pour rectifier sa coiffure.
- Ca suffit, fit Harry. Ce n'est pas drôle. Liz, tu es ridicule, il n'y a pas eu de photo de moi dans un journal, sorcier ou autre, depuis dix ans, c'est Ron qui me l'a dit.
- Dommage, fit la fille. En tous cas, j'aurais bien aimé pouvoir venir à Poudlard avec toi. Ca doit être grandiose. »
A ce moment là, Simon poussa la porte.
« Harry, dit-il, il y a un garçon et une fille qui veulent te voir. Tu en as encore beaucoup de prévues, des visites ?
- Non, répondit Harry. Désolé de vous déranger. » Il se leva et suivit Simon dans l'entrée, et faillit pousser un cri de surprise. Vêtus de jeans et de tee-shirts on ne peut plus normaux, l'air intimidé, Ron et Hermione se tenaient debout dans l'entrée. La preuve qu'il n'avait pas rêvé les événements de la nuit précédente. Une femme assez âgée leur jetait de temps à autre des regards sévères, tout en parlant doucement avec les mères de ses amis moldus. Il fallut un moment à Harry pour reconnaître le professeur qu'il avait vu brièvement la veille.
« Harry, lui dit Mrs Pickard, Minerva Mac Gonagall était en train de nous raconter ce qui s'est passé hier soir. Tu as eu beaucoup de courage. »
Harry bredouilla un remerciement, un peu surpris. Il croyait l'existence de la magie un secret bien gardé, alors pourquoi mettaient-ils au courant deux femmes moldues qui ne demandaient rien à personne ? Mac Gonagall s'empressa d'intervenir.
« Mr Potter, dit-elle sèchement, je suis enchantée de vous revoir. Sans doute avez vous beaucoup à dire à vos nouveaux amis. Mr Weasley, Miss Granger, n'oubliez pas ce dont nous avons parlé tout à l'heure.
- Non, professeur, répondirent d'une seule voix les deux apprentis sorciers, avant de suivre Harry en direction de la chambre de Will. Hermione retint les deux garçons dans le couloir.
« Harry, commença-t-elle, nous voulons te parler, mais pas devant tes amis moldus.
- Mes amis savent pour votre monde.
- Notre monde, corrigea-t-elle. Tu es Harry Potter, tu en fais forcément partie. Mais, s'ils sont moldus, ils n'ont pas le droit de savoir. Tu n'aurais pas du le leur dire.
- Hermione ! S'exaspéra Ron, ne commence pas avec tes sacro-saints règlements ! Qu'est-ce que ça peut faire qu'ils en aient le droit ou non ? Ca facilite plutôt les choses qu'ils sachent, non ?
- Si le ministère l'apprend, ils ne va pas être content du tout.
- Je ne vois pas comment j'aurais pu garder un secret dont j'ignorais l'existence, se défendit Harry. Au début, quand j'ai découvert la magie, je n'y croyais pas vraiment, c'était juste un jeu. Et je voulais comprendre toutes ces choses bizarres qui m'arrivaient. Will et Liz m'ont aidé depuis le début, ces découvertes, nous les avons fait ensemble. Et ils ne parleront pas, donc votre ministère n'a aucune raison d'apprendre qu'ils sont au courant.
- Tu as raison, soupira Hermione. Excuse-moi, je ne voulais pas passer pour la rabat-joie de service. » A ces mots, Ron fit une grimace comique, et Hermione lui lança un regard assassin, mais continua de parler à Harry. « Tu ne pouvais pas savoir que ce que tu découvrais était à garder pour toi. » Harry hocha la tête, et les trois jeunes gens entrèrent ensemble dans la chambre de Will. Les deux jeunes moldus étaient apparemment en pleine discussion, sur le fait de savoir si Harry était ou non l'équivalent sorcier de Tom Cruise, et n'entendirent pas la porte s'ouvrirent. Hermione pouffa en entendant Liz affirmer que si Tom Cruise n'avait plus sa tête dans un seul journal pendant dix ans, on l'oublierait, alors que les sorciers n'avaient pas oublié Harry, donc sa célébrité, finalement était bien plus grande. Ron fixa sur les deux moldus un regard un peu ahuri, et Harry rougit jusqu'aux oreilles.
« Si vous voulez bien arrêter de dire n'importe quoi, Liz, Will, je vous présente Ron et Hermione.
- Enchantée, fit Hermione en tendant la main. Elle semblait être la seule vraiment à l'aise. En entendant les noms des deux nouveaux venus, Will et Liz avaient affiché des mines perplexes, un peu semblables à celle de Ron. Quant à Harry, il était toujours gêné par la conversation de ses amis. La jeune sorcière éclata de rire. « Oui, nous sommes des sorciers, et oui, Ron, ce sont des moldus. Mais il n'y a pas une telle différence ! »
Les deux moldus sourirent, et serrèrent la main tendue, achevant de détendre l'atmosphère. Ron sortit de son sac à dos plusieurs boites et sachets d'aspect étrange, à demi-écrasés.
« C'est pour toi, dit-il à Harry. Après ce qui s'est passé, on est devenu les héros de l'école, du coup on est submergés de bonbons. Tu étais aussi de l'aventure, tu as droit à ta part.
- Ce sont des chocogrenouilles, expliqua Hermione, on s'est dit que ça te ferait plaisir d'en goûter puisque tu as vu les cartes.
- Et de remettre un peu à jour la collection de ta mère, complèta Ron. Même si bien sûr les cartes s'actualisent d'elles-même, il y en a eu des nouvelles. Il y a aussi des dragées surprises de Bertie Crochue. »
Harry fit passer la boite de chocogrenouilles, et en prit une lui-même. Il était un peu inquiet de ce qui pouvait se trouver à l'intérieur, mais le bonbon se révéla délicieux. Il observa attentivement la carte qui se trouvait à l'intérieur. C'était le professeur Dumbledore. Ron essayait d'échanger celle qu'il avait obtenue, et qui représentait Merlin, avec Gwendolin la Fantasque qu'avait trouvée Liz, qui manquait visiblement à sa collection. La fillette accepta sans difficulté quand Hermione expliqua que Merlin était de loin le sorcier le plus puissant et le plus célèbre de tous les temps.
« J'ai aussi des bonbons, remarqua Will en sortant un sachet de formes colorées. Des restes de la visite de ma grand-mère le mois dernier. Servez-vous, si vous voulez.
- Ca se mange vraiment ? Demanda le rouquin en prenant avec précaution un crocodile vert en gélatine, et en le portant prudemment à sa bouche. Hermione éclata de rire, et dit : " C'est moldu, Ron ! Ca ne saute pas, ça ne mord pas, ça n'a pas de goût insupportable. Bon, c'est bourré de colorants et de produits chimiques, mais en général ils s'arrangent pour que ça ait bon goût.
- Bourré de quoi ? demanda Ron qui était devenu verdâtre, en portant la main à sa bouche.
- Rien de mauvais. Les moldus mangent ces trucs à longueur de journée." Ron reprit sa couleur habituelle.
"Au fait, dit-il à Harry, Dumbledore nous a dit qu'il accepterait que tu viennes chez moi pendant les vacances. Ca te dirait ?
- Bien sûr. Mais tes parents sont d'accord ?
- A ton avis ? Tu es Harry Potter, tu avais oublié ?"
Harry rougit. En fait, oui, il avait complètement oublié qu'il était célèbre. Et la manière dont Ron le lui rappelait ne lui plaisait qu'à moitié. Est-ce qu'il ne l'invitait que parce qu'il était Harry Potter ? Après tout, ils se connaissaient à peine, même si les événements qu'ils avaient vécus étaient assez fort pour créer un lien. Mais Hermione, piochant à son tour dans le paquet de bonbons ouvert sur la table de nuit, foudroya son ami du regard.
"Il dit n'importe quoi, rassura-t-elle Harry. Ron a cinq frères et une soeur, il y a toujours du monde chez lui. Dans le hibou express qu'elle a renvoyé, sa mère a dit qu'une personne de plus ou de moins, elle ne faisait plus la différence. Et puis c'était une idée de Dumbledore, ils n'allaient tout de même pas refuser."
Certaines personnes auraient peut-être été vexées que leur identité ait aussi peu d'importance, mais Harry en fut soulagé. C'était ce à quoi il était habitué. Et puis, finalement, les raisons pour lesquelles les Weasley le voulaient chez eux avaient peu d'importance. Et les Dursley n'accepteraient jamais, quoi qu'il en soit. Il ignorait ce que Dumbledore avait pu leur raconter sur les événements de la veille au soir, mais il se doutait que son retour chez eux serait pour le moins difficile. Il ne savait pas même s'il oserait leur faire part de la proposition de Ron.
« Je ne crois pas que ce soit possible, dit-il, le regret clairement perceptible dans sa voix. Mais tu diras merci à ta mère.
- Dommage. Si tu changes d'avis, je t'enverrai Errol, notre hibou, quand j'arriverai au Terrier.
- Votre hibou ? Demanda Liz, stupéfaite. Qu'est-ce que vous faites avec un hibou ? »
Hermione le leur expliqua. Harry en était arrivé depuis longtemps à ce point où plus rien ne peut surprendre, et des hiboux porteurs de courrier ne l'étonnaient même plus. Il s'inquiétait beaucoup plus de la réaction des Dursley, de ce que Dumbledore avait bien pu leur dire. Et de ce qui allait se passer ensuite. Allait-il de nouveau être coupé de ce monde qu'il venait de découvrir ?
Bien trop tôt au goût des cinq jeunes gens, Ron et Hermione durent repartir, suivis de peu par Liz et sa mère. Peu après Mrs Pickard vint chercher Harry.
« Frederick doit aller voir une de ses amies qui habite Magnolia Crescent. Il va te ramener chez toi.
- Mais maman, protesta Will, Harry pourrait rester jusqu'à demain ! Il peut passer le week-end ici !
- Non, répliqua fermement sa mère. Son oncle et sa tante se sont assez inquiétés.
- Les Dursley ne s'inquiètent pas puisqu'ils savent que je suis ici. Et même s'ils ne le savaient pas... » Il fit un geste pour signifier que cela n'avait que peu d'importance.
« Ce n'est pas vrai, répondit Mary. Ta tante était terriblement inquiète quand elle a appelé hier soir. Ils sont ta famille, et tu sais qu'au fond ils t'aiment. »
Harry se retint pour ne pas hausser les épaules. Il ne voulait pas offenser Mme Pickard qui avait été si gentille avec lui, et peut-être qu'une part de lui voulait croire qu'au fond, les Dursley ne le détestaient pas. Will continua d'argumenter avec sa mère, mais en vain. Et Harry se retrouva sur le siège passager de la vielle mini du grand-père de son ami. Le voyage se fit en silence. Mais au moment où Harry allait ouvrir la porte pour descendre de la voiture, Frederick se tourna vers lui.
« Courage, lui dit-il. Après ce qui t'est arrivé hier soir, tu ne vas pas redouter le retour chez toi, n'est-ce pas ?
Harry le regarda, morne. Après ce qui s'était passé la veille, il redoutait plus que jamais de rentrer chez lui, de confronter les Dursley qui sauraient qu'il savait. Mais comment faire comprendre tout cela à un moldu ? L'homme sourit et lui fit un clin d'oeil. Mais l'homme sourit et lui dit : « Il y a bien pire que ton oncle et ta tante, Harry. C'est ta famille, pas un repère de méchants sorciers.» Sur ce, l'homme lui fit un clin d'œil.Un instant, Harry eut l'impression qu'il était au courant de tout, mais c'était impossible. Comment le médecin moldu aurait-il pu savoir ? Avant qu'il ait eut le temps de répondre, , puis il tendit le bras et ouvrit la portière passager.
Et à sa grande surprise, Harry découvrit que le vieil homme avait eu raison. Ou du moins, qu'il ne s'était pas complètement trompé. L'oncle Vernon ne l'enferma pas dans sa chambre, ne le priva pas de dîner, ne l'étourdit même pas d'injure. Harry ne sut jamais ce que Dumbledore avait bien pu lui dire, mais Vernon se contenta de quelques phrases sèches.
« Tiens, l'accueillit-il, te revoilà, toi ! Je te préviens tout de suite, je ne veux jamais entendre parler de ton anormalité - Harry comprit qu'il faisait référence à sa magie - sous mon toit ! Tu vas continuer tes études, comme si de rien n'était, c'est bien compris ? Et jamais Dudley ne doit apprendre ce que tu es.
- Oui, Oncle Vernon, s'empressa de répondre Harry, trop content de s'en tirer à si bon compte.
- Et cet été, tu ne restes pas avec nous. Je vais probablement conclure le contrat le plus important de ma carrière et je ne veux pas t'avoir dans les pattes ce jour là. Le vieux fou qui est venu hier a dit qu'il pouvait te prendre pour t'apprendre à maîtriser tes... accès de bizarrerie. Tu iras donc en juillet. Et au mois d'août, débrouille-toi comme tu veux, mais je ne veux pas te voir ici.
- Oui, Oncle Vernon, répondit Harry, en sentant son cœur bondir dans sa poitrine. Le lendemain, Errol, le hibou de Ron, viendrait leur rendre visite, et il pensait à la visite qu'il allait rendre à son nouvel ami. Peut-être pourrait-il également passer quelque temps chez Will... Cette liberté nouvelle l'enivrait, et il s'empressa de se réfugier dans sa chambre avant que son oncle, voyant à quel point son annonce le réjouissait, ne revienne sur sa décision.
Quelques jours plus tard, Harry, sa valise prête, attendait dans le salon la personne que Dumbledore avait envoyée pour venir le chercher. A trois heures pile, comme le lui avait annoncé son oncle, on frappa à la porte. Un homme entra, se penchant pour tenir dans la maison. Harry n'avait jamais vu personne d'aussi grand, et d'aussi fort, mais l'homme lui fut immédiatement sympathique. La tante pétunia, par contre, serra les lèvres en une moue désapprobatrice, alors que son visage prenait une inquiétante couleur de craie. L'oncle Vernon, au contraire, virait à un cramoisi qui n'était guère plus rassurant.
« Dépêche-toi de filer, ordonna-t-il à Harry. Je ne veux pas de ce genre de personnes sous mon toit plus longtemps que nécessaire. Quant à vous, fit-il à l'homme d'un ton dédaigneux, je vous rappelle que vous ne le prenez que pour faire cesser ces anormalités. Il est hors de question que vous lui appreniez quoi que ce soit, et surtout vous n'avez pas à lui fournir aucun de vos instruments de dégénéré. Autrement, vous pourrez le garder.
- Dumbledore fera ce qu'il jugera bon, répondit le géant, nullement intimidé par les vocifération du gros moldu. Viens Harry, nous n'avons pas de temps à perdre. »
Il saisit la valise du garçon et fit demi-tour, se courbant un peu plus encore pour franchir la porte. Harry bredouilla un « au revoir » en direction de son oncle et sa tante, et s'élança à sa poursuite. Deux mois de vacances l'attendaient, loin du collège, loin des Durlsey, et il avait dans l'idée qu'il n'était pas près de les oublier.
Snif... Encore une fic de finie... J'ai une suite en vue, mais je ne peux rien promettre (j'avais promis une suite à quand tout recommence pour l'année dernière... On voit ce que ça a donné. Mais bon, il faut pas désespérer). Ce chapitre en yous cas en ouvre largement la voie. Encore une fois, un gros merci aux lecteurs, et aux reviewers (tant d'enthousiasme pour le chapitre 9 m'a surprise).
onarluca (artemis ) Merci pour ta review. Contente que tu aimes toujours.
Charlita : Contente que tu aies aimé. La rencontre de Harry avec Ron et Hermione était un passage qui me tenait particulièrement à coeur, et que j'avais paur de ne pas avoir bien rendu. Merci pour ta review.
Celine s : Ah, tu ne veux pas de Malefoy ? Serions nous deux à en avoir assez qu'il prenne si souvent la vedette à Harry ?
Saturne : Une nouvelle lectrice ? Bienvenue à toi. Et merci pour ton entousiasme.
Godric2 : Alors tu as eu tes réponses ? (je sais plus exactement quelles étaient les questions et j'ai la flemme de regarder, mais j'espère que oui). J'espère que tu auras aussi aimé le chapitre 10.
Fandjo : Bon, d'abord mes excuses, je crois que ce chapitre a mis encore plus longtemps à arriver. Si Harry n'est pas très fort en magie, c'est parce que je ne pense pas qu'en étudiant uniquement dans les livres, et pendant finalement peu de temps, il puisse atteindre un niveau de première année convenable. Merci d'avoir aimé le chapitre 9.
Alixe : Contente que ça t'ait plu. Merci pour ta review !
Severafan : Ben si, c'est la fin. Désolée, mais il fallait bien que ça s'arrête.
Callista : La fin méchante ? Tu trouves ? Ah, dans ce cas excuse moi de vous avoir laissés si longtemps dessus. J'epsère que tu auras également aimé ce chapitre.
Miss NoBoDy et Miss EveRyBody : Voila, l'avez eue la suite... suffisait d'un peu de patience...
Csame : Oups... J'espérais que personne avait remarqué... A vrai dire, je n'était pas très contente non plus du chapitre 9, et je le suis encore moins du 10. En fait, au départ les deux n'en faisaient qu'un et j'ai étoffé pour en faire deux parce qu'on m'a dit que c'était beaucoup trop rapide... C'est sans doute pour ça que ça paraît lourd, parce que je n'ai pas su trouver les bons endroits où rajouter de la matière. Je ne peux que m'excuser et espérer que le 10 ne t'aura pas trop déçu, lui aussi. De toutes façons, je déteste écrire les fins de fics. En tous cas, merci pour ta franchise et tes remarques pertinentes.
Mateia78: Un nouveau lecteur ? Contente que tu aimes cette fic.
Audlydou : Euh... ben si, vous ai laissés comme ça pendant plus d'un mois... Sur ce qui arrive à Harry pour la fin de l'année scolaire, tu as eu ta réponse. On a revu Liz et Will, tu es contente ?
Malice Mikelkel : Contente que tu aimes, et merci pour tes compliments. Pas d'oubliettes pour l'instant. J'ai beaucoup aimé écrire la visite à Godric's Hollow. Je pense que Harry ira un jour dans les vrais livres ( et on s'apercevra alors à quel point ma description était fausse...)
Malice : Merci à toi pour cette review. Si tu savais à quel point j'ai eu du mal à faire le tri entre ce que je pouvais garder de l'histoire de Rowling dans le combat, et ce qui devait être différent! Je suis contente que le résultat te plaise.
Alinemcb54 : Merci pour ta review. J'espère que tu auras aimé ce chapitre.
Alana Chantelune : Tu as lu le 9 en premier ? Bizarre. Mais, après tout, commencer par la fin est un des droits du lecteur selon Pennac, si ma mémoire est bonne. En tous cas, je suis contente que ça t'ai plu.
Lyly-Potter : Merci beaucoup !
Vert : Mieux vaut tard que jamais... Je pourrais en faire ma devise, moi aussi.Le parallèle avec le tome 1 m'a posé beaucoup de problèmes, au tant sur ce chapitre, d'ailleurs, que sur le 9, tant mieux si tu apprécie le résultat. Le coup du moldu sous imperium était prévu depuis le début, ce qui l'était beaucoup moins, comme tout dans cette fic, c'était la manière dont ça allait être révélé. C'est pour ça que ça fait un peu "oh, regardez le beau lapin que je vous tire de mon chapeau !"
Contre voyante ? C'est intéressant, surtout si, comme Trelawney, tu prédits des catastrophes. C'est d'accord pour la consultation gratuite (surtout si tu fournis les m&m's. Alors, pour tes idées, c'était ça ou pas ?
Drackyumi : Merci !
Poupoux : Ben voila, tu as la réponse à ta question. Pas trop décu ? Merci pour ta review.