Bon, après Double Menace, voici ma toute nouvelle œuvre ! Un Cadeau Inattendu est l'histoire d'un couple, vous avez devin : Hermione et Severus. Et un tout nouveau personnage, sur lequel à mon avis, vous allez tous craquer ! Je vous laisse découvrir !

            UN CADEAU INATTENDU

            Chapitre 1 : L'attaque

            Hermione leva les yeux de son livre. Le soleil se couchait. Elle enleva ses lunettes de soleil et s'étira. Elle avait lu toute l'après-midi son manuel de Métamorphoses, et savait à peu près tout ce qu'il fallait savoir sur l'Animagus. Elle se leva et s'apprêta à rentrer dans la maison. Une chouette blanche comme la neige se pose sur son épaule, la faisant sursauter.

- Hey ! Salut Hedwige ! Tu m'as fait peur, tu sais.

            La chouette hulula et tendit sa serre gauche. Hermione détacha la lettre. Comme elle s'y attendait, elle venait de Ron et Harry.

            « Hello Hermione !

            Nous espérons que tu ne te sens pas trop seule, et c'est vraiment dommage que tu ne puisses pas nous rejoindre au Terrier. Ginny t'aime beaucoup, surtout que tu es la seule présence féminine à la maison à part Maman.

            Alors, à ton avis, qui de Ron et toi sera Préfet-en-Chef ? Ron prétend que ce sera toi. Et pourquoi pas tous les deux ? Après tout, ce sera toujours facile d'enfreindre les règles avec deux Préfets-en-Chef pour me couvrir. »

            Hermione éclata de rire. C'était bien Harry ça !

            « Bref, nous nous voyons comme prévu dans une semaine au Chemin de Traverse, sauf si je me fais tuer avant !

            Bye, Ron et Harry. »

            Hermione se rembrunit. Voilà deux ans que Voldemort était revenu à la vie. Deux ans qu'il tourmentait Harry. Et qu'il avait tué Sirius. En Sixième Année, Harry avait pris des risques inconsidérés pour le venger, mais grâce à l'affection de Ron et Hermione, et la prévenance d'Albus Dumbledore et Remus Lupin, il s'était peu à peu remis de sa mort, et attendait l'heure de sa confrontation avec Voldemort tout en restant prudent.

            Voldemort était devenu plus dangereux que jamais, jurant de tuer Harry et tous ses amis, avant de prendre le contrôle de Poudlard, mais Hermione savait que tant que Dumbledore serait vivant, il restait un espoir de vaincre le mage noir.

            Cet été, suite à une énième dispute avec son oncle dès son retour de Poudlard, Harry avait définitivement quitté les Dursley pour aller vivre au Terrier, avec les Weasley. Il estimait qu'il serait plus en sécurité entouré de Sorciers expérimentés.

            Hermione alla dans sa chambre, prit un parchemin et un stylo plutôt qu'une plume pour répondre à la lettre.

            « Chers Harry et Ron,

            Non, je ne m'ennuie pas toute seule ! J'en profite pour étudier, préparer mes cours, et également faire mes devoirs de vacances pour notre dernière année. Et vous feriez mieux d'en faire autant !

            J'aurais quand même bien aimé vous rejoindre au Terrier, mais mes parents étant aux USA, je dois rester à la maison.

            Quoi qu'il en soit, j'ai quand même des amies moldues qui me tiennent compagnie. On se voit comme prévu la semaine prochaine.

            Harry, ne sois pas aussi pessimiste !

            Je vous embrasse tous les deux,

            Hermione. »

            Elle confia la lettre à Hedwige qui s'envola aussitôt.

            Elle redescendit dans la cuisine, et se prépara une salade composée et des toasts grillés et dîna rapidement.

            Le téléphone sonna. Hermione décrocha.

- Allô. . . Oui Maman, bonjour ! Tout se passe bien ? Tout va bien ici, je ne me sens pas seule, et puis les voisins m'aident en cas de problème. J'ai plutôt hâte de rentrer à Poudlard. C'est tout de même ma dernière année ! Oui, je vous embrasse tout les deux ! Au revoir !

            Elle retourna à la cuisine et fit du rangement. On frappa à la porte de la cuisine et la personne entra.

- Salut Jonathan !

- Hello Hermione ! Mes parents t'invitent à dîner pour que tu ne te sentes pas trop seule.

- Merci, mais je viens de dîner.

            Jonathan était un jeune homme de 19 ans, le fils des voisins des Granger, et ami d'enfance d'Hermione. Il s'installa à la table de la cuisine, et prit le livre de Métamorphoses qu'Hermione avait laissé.

- Métamorphose appliquée, comment devenir Animagus, lut-il.

            Hermione récupéra rapidement le livre.

- Oublie ce que tu viens de lire.

- Mais qu'est-ce que tu étudies dans ton pensionnat ? Les sciences occultes, la sorcellerie ?

- Non. . . C'est juste mon passe-temps.

- La sorcellerie ? Hermione, est-ce que tu me caches des choses ?

- Non.

            Elle avait toujours réussi à cacher le fait qu'elle soit sorcière, et ça n'allait pas arrêter ! A ce moment, un hibou entra par la fenêtre et se posa sur la table. Jonathan le regarda horrifié. Hermione soupira.

- Juste quand on s'y attend le moins.

            Elle détacha le parchemin. Il s'agissait de Poudlard. Elle le lut, sans se soucier du visage stupéfait de son ami.

            « Chère Miss Granger,

            J'ai le plaisir de vous annoncer que vous avez été nommée Préfète-en-Chef par les Directeurs de Maison.

            Vous êtes libre de refuser le poste, mais vous êtes priée de me le faire savoir avant le rentrée en date du premier septembre. En cas de non-réponse de votre part, nous considérerons que vous acceptez le poste.

            Bien à vous,

            Minerva McGonagall, Directrice adjointe de Poudlard. »

            Hermione souriait. Elle s'assit, oubliant Jonathan.

- J'ai été nommée Préfète-en-Chef. . .

- Ce qui veut dire ?

            Hermione refit surface et son sourire s'évanouit.

- Je t'avais oublié. Désolée !

- Sympa ! Alors, vas-tu te décider à m'expliquer ce que tu me caches ?

- Jonathan. . . Il vaudrait mieux. . .

- Hermione, nous sommes amis, n'est-ce pas ?

- Ne me sors pas le couplet sur l'amitié, je t'en prie. Si tu veux tout savoir, je suis une sorcière. Je fais mes études dans un Collège de sorcellerie.

- Mais bien sûr !

- Tu ne me crois pas ?

- La sorcellerie n'existe pas.

- Les sorciers communiquent par hibou.

- Oh, ce pigeon voyageur. . .

            Pattenrond entra dans la cuisine et miaula. Il riva son regard ambre sur Jonathan, prêt à lui sauter dessus s'il importunait sa maîtresse.

- Pattenrond, laisse Jonathan tranquille.

            Le chat vint se frotter contre ses jambes.

- Ton chat a été en vadrouille toute la journée. Il a chassé dans le jardin des de Chatres det il a joué avec leur petite fille.

- Il adore les enfants.

- Tu détournes la conversation.

- Je t'ai dit la vérité. Je suis une Sorcière, et j'étudie à Poudlard.

- Alors, peux-tu me montrer quelques tours ?

- Je ne peux pas. Tant que je n'ai pas mon diplôme, je ne peux pas faire de la magie en dehors du Collège.

- Quelle bonne excuse !

            Hermione le fusilla du regard. Elle lui tendit le livre de Métamorphoses.

- Lis, et dis-moi ce que tu penseras de mon mensonge.

            Jonathan ouvrit le livre et le feuilleta rapidement. Ses yeux s'agrandirent de stupéfaction devant les illustrations d'homme se transformant en animal et les différentes explications sur le processus.

- Tu es capable de te transformer ?

- Pas encore. Mais j'y travaille, tout comme mes amis.

- C'est difficile à croire. . .

            Pattenrond miaula et regarda par la fenêtre. La nuit était tombée. Il se hérissa. Hermione le regarda.

- Pattenrond, qu'y a-t-il ?

            Un rayon rouge brisa la fenêtre. Hermione sursauta et murmura un juron. Elle se précipita à l'étage et récupéra sa baguette. Elle redescendit au rez-de-chaussée, où elle vit Jonathan en train de se débattre contre deux Mangemorts. Et devant elle, se dressait Voldemort. Elle se raidit et se tint prête au combat.

- Miss Hermione Granger.

- Lord Voldemort. . . Vous avez réussi à me trouver malgré les protections magiques posées sur ce quartier. Que me voulez-vous ?

- Vous devriez connaître la réponse. Après tout, n'êtes-vous pas la brillante amie d'Harry Potter ?

- Vous ne m'aurez pas. Même si vous me tuez, Harry trouvera un moyen pour me venger, tout comme vous avez tué Sirius Black.

- Ce n'est pas moi qui a tué Black.

- C'était votre Mangemorte, agissant sous vos ordres, tout comme vous avez tué Cedric Diggory, et Lily et James Potter ! Relâchez mon ami, et battez-vous loyalement pour une fois !

- Voilà bien un trait de caractère de Gryffondor. Têtue, inconsciente mais courageuse. Stupéfix !

            Hermione évita le sort.

- Expelliarmus !

            Le sort d'Hermione toucha un des Mangemorts qui tenaient Jonathan. Il se dégagea et se précipita aux côtés d'Hermione.

- Va t'en, vite !

- Mais et toi ?

- Ne t'en fais pas pour moi !

            A ce moment, une explosion retentit. Hermione pâlit.

- Que faites-vous ?

- Je détruis votre quartier. Avada. . .

            Hermione prit Jonathan par la main, et ils sortirent en courant de la maison. Un spectacle apocalyptique les accueillit. Déjà deux maisons étaient en feu, dont celle de Jonathan.

- Oh non. . .

- Jonathan, va t'en vite. Voldemort me veut morte.

- Mais pourquoi ?

            Elle soupira et courut vers la grange où ils pourraient se cacher un moment. Elle referma la porte, et protégea la porte contre tout sort.

- Harry Potter, Ron Weasley et moi-même sommes des cibles privilégiés pour le sorcier que tu as vu. Harry l'a neutralisé il y a seize ans, et deux ans auparavant, il a pu revenir à la vie et a failli tuer Harry. Ron et moi sommes ses meilleurs amis. Voldemort veut me tuer pour atteindre Harry. Et je connais Harry. S'il me tue, Harry et Ron vont tout faire pour me venger, même à risquer leur vie. J'espère seulement que je vais tenir jusqu'à l'arrivée des Aurors ! Ils sont sûrement déjà en route.

- De quoi tu parles ?

- J'attends du secours. Ecoute-moi, tu es en danger tant que tu restes avec moi.

- Il me semble que je n'ai pas bien le choix !

            Hermione regarda autour d'elle et repéra un vieux balai. Elle s'en empara, et jeta un sort dessus. Il vola dans les airs.

- Bon, ce n'est pas l'Eclair de Feu, mais on s'en contentera.

- Ne me dis pas que ce balai vole !

- Tu connais très peu de choses sur le monde sorcier

            La porte de la grange explosa.

- Granger ! Après vous, je m'occuperai des Weasley !

- Dans vos rêves ! Les Aurors vous arrêteront avant même que vous n'arriviez au Terrier ! Impedimenta !

- Expelliarmus ! Avada Kedavra !

            Le sort mortel toucha Jonathan qui s'effondra aux pieds d'Hermione.

- Non !

- A votre tour ! Avada. . .

            Hermione, sans un regard en arrière et privée de baguette, enfourcha le balai et s'envola dans les airs, et entendit le cri de frustration de Voldemort. Elle essuya les larmes qui inondaient son visage et observa le sol. Un cri d'horreur lui échappa. Tout le quartier était à feu et à sang. Des maisons étaient devenues des ruines calcinées, et seules quelques maisons tenaient encore debout, dont la sienne. Elle pensa à ses parents, et remercia le ciel qu'ils fussent aux Etats-Unis pour l'été.

            Les Mangemorts se regroupèrent auprès de leur Maître. Mais pourquoi personne ne venait-il à son secours ? Voldemort brisa la baguette d'Hermione et en jeta les bouts par terre. Il leva les yeux vers elle. Elle se sentit soudain en danger.

- Endoloris !

            Le sort, qu'elle n'entendit pas à cause de la distance, la toucha de plein fouet. Elle hurla et tomba du balai. La douleur de son corps s'arrêta brutalement, et elle sentit deux bras puissants l'envelopper et se sentit serrée dans une étreinte chaude et rassurante. Elle entendit confusément des cris puis plus rien, à part des « pop » indiquant le transplanage de plusieurs sorciers. Elle sentit qu'elle atterrissait, mais resta blottie contre le torse musclé de l'homme qui l'avait sauvée.

- Reprenez-vous donc Granger !

            Cette voix la fit tressaillir et elle se dégagea vivement. Elle leva les yeux et rencontra un regard sombre, qu'elle aurait reconnu n'importe où.

- Professeur Rogue. . .

            Elle rougit au souvenir de la façon dont elle s'était blottie contre lui. Elle avait perdu la tête. Mais il lui avait sauvé la vie.

- Je vous remercie pour m'avoir sauvé la vie. . . Mais pourquoi êtes-vous tout seul ? Les Aurors auraient dû arriver bien avant vous. . . et l'Ordre du Phénix. . .

- Le Ministère a été attaqué, et l'Ordre du Phénix aide les Aurors là-bas. Mais Dumbledore craignait que ce soit une diversion de Voldemort. Aussi a-t-il envoyé Minerva au Terrier, et moi-même ici pour voir si vous étiez en sécurité. Apparemment, il ne s'est pas trompé.

- Et les Mangemorts et Voldemort ont fui. .

- J'ai utilisé. . .

- Un sort d'illusion pour leur faire croire que les Aurors arrivaient, coupa Hermione en comprenant soudain, laissant Rogue surpris.

- En effet, et que ces Aurors étaient accompagnés de l'Ordre du Phénix.

- Et maintenant, que faisons-nous ? Voldemort a mis ce quartier en ruine. . .

            Hermione regarda autour d'elle, les larmes envahissant ses yeux. Tous ses amis vivaient ici. Des enfants aimaient jouer dans les rues paisibles. Ils étaient tous morts.

- Il ne faut pas traîner ici. Ils risquent de revenir. Allez chercher vos affaires. Je vais faire un tour, pour voir s'il n'y pas de survivants.

            Hermione se reprit. Elle hocha la tête. Elle pénétra dans sa maison, et monta dans sa chambre. Par un quelconque miracle, les mangemorts n'avaient pas détruit sa maison. Elle ouvrit sa malle, et prit un étui où elle gardait une baguette de rechange. Elle rangea ses affaires et ses livres dans sa malle. Pattenrond sortit du placard et se frotta contre elle.

- Oh, tu n'as rien ! Je suis contente de te voir.

            Elle réduisit ses affaires et les mit dans la poche de son jean. Elle redescendit, sortit dans le jardin et attendit son professeur. Ses pensées vagabondèrent. Par quel miracle était-elle toujours vivante ? Le Professeur Rogue l'avait sauvée lorsqu'elle était tombée de son balai. Elle aperçut la grange et s'en approcha. Le corps de Jonathan était toujours l ?

- Tu seras vengé, je t'en fais la promesse. Ta famille, nos amis, tout le monde sera vengé. Repose tranquille.

            Elle ressortit et vit le Professeur Rogue revenir. . . Mais il avait quelque chose dans ses bras. Elle attendit.

- Il y a une survivante, dit-il.

            La survivante était enveloppée dans la cape noire du Professeur, et Hermione put voir seulement une mèche de cheveux blonds en dépasser. Elle entendit des sanglots étouffés.

- C'est une enfant que j'ai trouvée dans un placard. Elle a dû se cacher là quand les Mangemorts ont tué ses parents. Elle a hurlé de terreur quand je l'ai trouvée.

            Hermione réfléchissait rapidement.

- Dans quelle maison l'avez-vous trouvée ?

            Au son de sa voix, la silhouette releva la tête, dévoilant deux grands yeux bleus noyés de larmes, et un visage enfantin, encadré de boucles blondes. Elle se remit à pleurer.

- Mione !

- Amie. . .

            Le Professeur Rogue lui confia l'enfant, tant elle se débattait dans ses bras. La petite se calma une fois dans les bras d'Hermione. Elle enfouit son visage dans les cheveux d'Hermione. Hermione la berça.

- Calme-toi. . . C'est fini.

- Où est Maman ?

            Hermione et le Professeur Rogue se regardèrent.

- Je la connais. Elle s'appelle Amélie de Chatres, elle n'a que trois ans. Ses parents ?

            Il secoua la tête.

- Ils étaient dans le salon. Avada Kedavra.

            Hermione sentit son cœur se serrer, et elle resserra l'étreinte de ses bras autour de la petite fille. Une fois de plus, Voldemort venait de faire une orpheline.

            Bon, je fais quoi ? Je publie la suite, ou je me suicide ? Une seule façon de me répondre : review !