Auteur : mimi yuy

Adresse : mimimuffinsyahoo.fr

Site : http:mimiyuy.free.fr

Source : Fullmetal Alchimist

Genre : Rien de trop violent, trop sexuel, ni trop angst et quoique vous puissiez penser sur certain passage pas de yaoi ;p Mais j'espère glisser un peu de romance malgré tout v

Je n'ai pas encore vu tous les épisodes, il se peut donc que j'ai écris des bêtises ' Entre autre Scar fait partit de mon grand final (qui est pour moi le début de ma fic) alors qu'il n'en est rien dans l'anime. J'ai toutefois lu pas mal de résumés et connais donc les grandes lignes de la fin. Fin qui ne m'enthousiasme pas d'ailleurs C'est peut-être pas si horrible (je jugerais quand je verrais) mais en attendant, j'ai fais une version à moi (Ca nous changera, je fais le coup pour tous les animes qui me plaisent ''). Donc je spoile quand même forcément quelques petites choses des derniers épisodes (d'un autre coté, ma fin n'étant pas la leur, vous prenez pas beaucoup de risque -''), tout en modifiant des trucs déjà su de tous (soit par ignorance, soit volontairement). Vous voilà donc prévenu ;p

Fanfiction devenant imbuvable, aucun signe autre que # ne passant, tout les tirets sont remplacés par ce symbole. Si vous voulez lire cette fic avec un format normal et les sauts de ligne respectés, allez sur mon site perso (mis à jour chaque fin de semaine !), en lien sur mon profil.

Alchimiste d'état.

Partie 1

Sous l'orage d'une violence rare, la silhouette fine se mouvait grâce à ses dernières forces.

Après leur combat contre les Homunculus, il sentait qu'il n'en aurait plus pour longtemps.

Il ne cessait de se vider de son sang.

Sa vue était floue.

Son équilibre inexistant.

Aussi devait-il agir sans plus tarder.

Il devait y arriver.

Il le fallait.

Il n'avait plus le choix.

Ce n'était pas juste, ni acceptable qu'il parte sans avoir essayé.

Il le devait.

Il le lui devait.

Ignorant l'eau glacée le recouvrir, le jeune homme à la natte claire, joignit pour la énième fois ses deux mains en une position parfaite. La pierre toujours présente en Al, il avait encore une petite chance d'y arriver.

Sa puissance devait encore être suffisante pour redonner un corps à son frère.

C'était possible.

Il n'y avait même jamais eu qu'un seul risque à courir pour y parvenir.

Mais où se trouvait le danger quand la fin tant redoutée était à présent inéluctable.

L'objectif en valait amplement ce sacrifice.

Son frère n'avait déjà que trop souffert de son corps de machine.

Il le sauverait.

Il s'en était fait la promesse.

Dans un cri de rage et douleur mêlées l'adolescent encore trop jeune pour supporter une telle charge d'énergie posa enfin ses deux paumes sur la machine de fer étendue devant lui.

Alors son vœu ne fit plus qu'un avec son corps d'acier et de chair et l'impensable eu enfin lieu.

# ……… # ……. #

Roy mustang commençait à croire qu'il n'en aurait jamais fini.

Scar était de loin l'adversaire le plus redoutable qu'il n'avait jamais rencontré.

Sans pitié, insensible à la douleur.

Sa haine envers les alchimistes d'état et autres responsables du massacre d'Ishbal l'avait rendu presque invincible.

Et pourtant.

Il venait de réussir à le terrasser d'une énième slave de feu.

Si bien qu'à présent, la fumée ayant suivie son incantation laissait enfin apparaître le corps immobile de son adversaire.

Si Roy pouvait comprendre la motivation de l'homme gisant à ses pieds, s'il admettait avoir participé à cette guerre immonde. Il ne pouvait pourtant accepter qu'il décime ainsi toutes ces personnes.

Car à l'image d'Edward Elric, l'armée n'était pas pourrie dans sa totalité.

Gangrènée certes !

Mais il contait bien y faire le ménage en grimpant chaque étape de la hiérarchie.

En attendant, il n'avait d'autre choix que de stopper par tous les moyens ce meurtrier sanguinaire #1#.

Pensant en avoir fini avec lui, l'alchimiste de feu chercha alors du regard les deux frères Elric.

Ils étaient venus là pour tenter de faire fonctionner la pierre philosophale quand Scar et les Homunculus étaient venu tout interrompre.

S'approchant finalement dans le but de les aider à se tirer d'affaire, Roy n'en cru tout d'abord pas ses yeux.

Il était subitement spectateur unique et privilégié d'un événement qu'il n'imaginait pas possible.

Il ne s'était vraiment pas trompé en pensant qu'Edward deviendrait un grand alchimiste.

Ce qu'il réalisait à l'instant était resté jusqu'alors dans le domaine du rêve, de l'irréelle.

Devant lui, l'adolescent venait bel et bien de recréer le corps parfait de son jeune frère.

Le colonel s'apprêtait à les rejoindre quand il vit au même instant une « porte dimensionnelle » s'ouvrir, véritable matérialisation de la mort imminente de l'alchimiste.

Toute transformation réclamait un échange équivalent.

Redonner vie à un corps de chair, nécessitait donc le sacrifice d'un autre.

Et à l'évidence Ed était prêt à offrir le sien pour son petit frère.

Sachant qu'Edward ne survivrait pas à cet acte de pure folie, Roy serra les poings de rage.

Lui n'avait pas la faculté de sauver une âme dans le feu de l'action et sans pentagramme, comme l'avait fait jadis l'alchimiste d'acier, il était impuissant devant la mort de son ami.

Pour le sauver, il aurait fallu que ce ne soit pas son corps qu'il offre.

Le processus de disparition ayant déjà débuté, le colonel tenta de ne pas perdre son sang froid.

Il y avait un moyen.

Il devait y en avoir un !

A moins que …

Se retournant vers sa précédente cible toujours agonisante, Roy décida de jouer le tout pour le tout.

Au stade de sa vie, il pouvait bien vendre son âme au diable si cela pouvait sauver ce gamin !

# ……… # ……. #

Silence.

Tout était allé si vite.

Pas peu fier d'avoir évité le pire, Roy Mustang réceptionna à temps le corps brisé de l'alchimiste d'acier.

Le garçon inconscient venait d'être sauvé de toute justesse et rien ne prouvait qu'il n'en subirait pas de lourdes séquelles.

Il ne subsistait plus de son bras et sa jambe d'acier qu'un reste de scintillement électrique, mais le reste de son corps bien qu'ensanglanté semblait toujours complet.

Au loin, le militaire entendit alors les cris d'effrois de Riza Hawkeye venant à leur rencontre.

Avait-elle vu, elle aussi, une partie de ce miracle ?

Peut-être.

Quoiqu'il ne l'espérait pas.

Une telle vérité ne devait surtout pas être su de tous.

A aucun prix.

Finalement vaincu par son propre corps, Roy se sentit engloutir par l'inconscience.

Il venait de tout donner pour sauver l'adolescent.

Alors que le militaire s'effondrait sous le coup de ses profondes blessures, il n'en garda pas moins le corps d'Edward Elric entre ses bras. Il était bien décidé à le protéger par delà le néant.

# ……… # ……. #

Les sons qu'il entendait étaient réguliers.

Série de bip accompagnés d'une multitude de froissement de tissus, papiers et autre goutte à goutte.

Cette succession de bruits devenant agaçante, il combattit de nombreuses minutes, peut-être des heures, la douleur et l'assoupissement pour enfin ouvrir ses paupières. Comme si le simple fait de pouvoir fixer l'origine de ce dérangement suffirait à le mettre au silence.

Quand ce qu'il qualifia intérieurement d'exploit eut enfin lieu, la lumière trop violente l'agressa au point de les refermer aussitôt.

On n'avait pas idée de mettre un mort dans une source de lumière si intense.

# ……… # ……. #

Roy mustang observait depuis près d'une heure le corps pâle et toujours inconscient de l'alchimiste d'acier.

Cela faisait une semaine qu'ils étaient de retour chez eux.

Tout du moins, sur ce qui se rapprochait le plus de son foyer : le quartier général de centrale.

Tout comme Ed, lui n'avait plus depuis longtemps de maison familiale où se rendre pour de quelconques vacances ou permissions.

Il n'était plus qu'un soldat noyé dans la masse d'une armée.

Un pion facile à remplacer qui ne se laisserait pourtant pas faire si facilement.

Glissant sa main gantée sur le visage livide du jeune alchimiste, Roy fut pris d'une envie irascible de l'étrangler, le gifler, le secouer de toutes ses forces pour qu'il bouge à nouveau.

Avait-il donc fait une erreur en le sauvant de la mort ?

Avait-il agit trop tard pour qu'il leur revienne un jour ?

Depuis leur retour, depuis son propre réveil dans une chambre similaire de l'hôpital militaire, pas une seule fois Edwards n'avait montré un seul signe de réveil imminent. C'était à en désespérer.

# Monsieur, vous devez sortir pendant les soins.

Peu contraignant, l'homme se leva aussitôt pour retourner à son bureau. Toutefois, arrivé à l'embrasure de la porte, il signifia d'une voix autoritaire ce qui aurait lieu d'ordre à ne pas enfreindre.

# Si je retrouve une seule fois cette chambre sous une lumière aveuglante, vous êtes virés.

# ……… # ……. #

Quand il rouvrit les yeux pour la seconde fois, Ed sentit que l'acte en lui-même n'avait pas été aussi douloureux et difficile que la première.

Bien au contraire.

Summum du confort, aucune lumière aveuglante n'était alors présente

# Cool, j'ai enfin eu l'intelligence de me réveiller de nuit

Fixant son regard droit devant lui, l'adolescent tenta de faire un mouvement de la tête pour changer la vision de ce plafond clair. Mais ce simple mouvement le plongea dans une douleur intense.

De tout évidence, il valait mieux encore attendre un peu pour ce simple geste.

Lâchant pour toute réponse une bordée d'injure, il sentit aussi la présence d'une aiguille enfoncée dans son bras valide. Encore l'une de ces perfusions que les médecins appréciaient tant.

Quand comprendraient-ils tous qu'il n'aimait pas ça !

# Tu vas arrêté de gigoter à l'aveuglette. Tu ne vas réussir qu'à t'arracher la peau et l'infirmière te reposera la perf malgré tout.

Au son de la voix, Ed reconnu son colonel.

# Qu'est-ce que vous faites-là en plein milieu de la nuit ?

# Nous sommes en pleine après midi.

# Mais la lumi…

# Les rideaux sont tirés. Mais dois-je en conclure par ta remarque que ce n'est pas la première fois que tu te réveilles ?

# Possible. Désolé de ne pas avoir attendu votre visite pour vous le signaler.

# …. Ce n'était pas un reproche Ed.

Sachant qu'il était particulièrement désagréable de ne pas voir son interlocuteur lorsqu'on lui parle, Roy se leva de son fauteuil pour venir s'asseoir au chevet de l'adolescent.

Allongé sur son lit blanc avec ses cheveux détachés, il semblait encore si jeune, si vulnérable.

Et pourtant.

# Je te conseille de ne pas bouger. Tu as quelques fractures. Les médecins n'ont pas plâtré mais t'imposent de rester sur le dos pendant quelques jours.

# Qu'est-ce que ça peut leur faire ?

# A eux ? Rien. Ne suis ce conseil que si tu ne veux pas fragiliser plus qu'elle ne l'ait déjà ta colonne vertébrale.

# hum.

Le voyant si grognon dés son réveil, Le colonel trouva cette scène stupidement mignonne.

# Tu te souviens des raisons qui t'ont amené ici ?

A cette question Ed changea brutalement d'expression.

Un flot de souvenirs venait de l'envahir et la majeure partie n'avait rien de joyeux.

# Mon frère. Al ? Où est-il ?

# Il n'a rien.

# Et son corps ? Il…

# Aucun souvenir ?

# Je ne sais pas. Je … si je suis là, c'est que le sacrifice n'a finalement pas marché, alors..

# Alors tu n'es qu'un adolescent aussi crétin que tous tes semblables.

# Quoi ?

# Il a bien retrouvé son corps de chair.

# Ca veut dire que… ?

# Oui, tu as réussi. La pierre philosophale a fonctionné avant de disparaître avec l'armure, comme dévorée par l'énergie qu'elle venait d'invoquer.

Fou de joie, Ed voulu de suite s'assurer que lui aussi avait retrouvé ses membres.

Mais son incapacité à bouger ne l'y aidait pas beaucoup.

# Et moi ?

# Tu as réchappé de peu à la mort. J'ai réussi je ne sais par quel miracle a t'y arracher. Raison pour laquelle tu es brisé de partout. Mais pour ton bras et ta jambe, aucun changement.

# …

# Mise à part que l'automail s'est détruit pendant la transformation de ton frère.

# Je vois.

# Tu as faim ? Besoin de quelque chose en particulier ?

# Non.

Voyant dans le regard fixe et vide de toute émotion que l'adolescent tentait de faire bonne figure en accusant le choc, Roy jugea préférable de le laisser un peu seul.

# ……… # ……. #

#- Encore vous !

Il venait de rouvrir les yeux sans même avoir pris conscience de les fermer quand il fit à nouveau face au Colonel Mustang.

# Ils vous ont mis à la porte de votre bureau pour que vous soyez toujours là ?

Roy se contenta de répondre d'un imperceptible murmure.

Devant ce mutisme, Ed réussit cette fois-ci à bouger son cou pour voir son visiteur ainsi qu'un spectacle des plus inattendus.

# Vous faites quoi là ?

# Je mange ton déjeuné. Puisque tu dormais, cela aurait été bête de le gâcher.

# Y'a pas un truc qui vous dérange dans ce que vous dites ?

# C'est meilleur qu'au mess des officiers si tu veux tout savoir.

# Vous êtes en train de me dire que c'est la raison de votre présence depuis deux jours ? Me piquer le plateau repas !

# Bien sur. Tu pensais à quoi d'autres.

# Rien.

Vexé pour le coup, Ed se remit à fixer le plafond.

Mais au bout d'une minute de silence, il n'y tint plus.

# Dites ?

# hum ?

# Pourquoi je ne vois que vous ici ?

# Qui voudrais-tu voir d'autres.

# Je ne sais pas. Mon frère n'a pas désiré me rendre visite depuis que je suis réveillé ?

# Si. Il nous saoule depuis que lui s'est réveillé pour rentrer dans cette pièce.

# Alors pourquoi il n'est pas là ?

# Je jugeais ses chouinnements trop bruyants.

# hein !

# hum ?

Devant l'insouciance de son chef, l'alchimiste éclata de rage.

# Et depuis quand, s'est-il réveillé ?

# Une heure après notre retour à la base.

Devant la fureur émanant de l'adolescent subitement muet, Roy posa finalement son assiette sur la petite déserte prévue à cet effet.

# Tu veux peut-être qu'il vienne à présent ?

# S'il vous plait, oui.

# C'est toi qui décides.

# ……… # ……. #

Il ne fallu pas plus de quelques courtes minutes pour que la sortie de Roy Mustang ne soit suivie d'une entrée en trombe d'Alphonse dans la chambre de son grand frère.

# Ed !

# Al.

Il avait beau s'y être attendu, voir son jeune frère dans son vrai corps avait quelque chose d'irréel.

Encore plus quand le corps en question était en parfaite adéquation avec l'age de l'adolescent.

Ayant réussit entre temps et non sans mal à s'asseoir dans son lit, Ed tendit son unique bras vers ceux d'Alphonse.

Il avait besoin de le toucher. S'assurer en personne qu'il avait réussi.

# Tu as vu ça ? Ca a marché Ed !

# Oui.

# Mais pour toi. La pierre a disparue et…

Voyant des larmes perler dans les yeux bleus de son cadet, le blond le stoppa aussitôt.

Un grand sourire aux lèvres, il le rassura à sa manière.

# Ne sois pas triste boite de conserve. Il y a une différence entre porter deux membres mécaniques et n'être qu'un amas de fer et d'acier. Cela n'aurait pas changé grand chose que je les retrouve finalement.

# Mais ?

# Pis faut être honnête ! Mon bras d'acier m'a souvent rendu de grands services. Je ne serais pas l'alchimiste que je suis devenu aujourd'hui sans lui. On est un peu lié à la vie à la mort tous les deux maintenant.

# Alors c'est vrai ? Ce n'est pas si grave ?

Al voulait tant y croire mais une partie de sa conscience ne cessait de lui crier que non. Que cela restait injuste. D'autant plus après tous les sacrifices qu'avaient fait son frère pour lui. Cette expérience interdite, ils l'avaient entreprise à deux. Et aujourd'hui, seul Ed en payait encore le prix.

# Mais oui, c'est sûr, tête de pioche !

Faisant le choix de croire son frère, Al en fut heureux. Alors sans plus attendre, il lui sauta dans les bras pour lui exprimer tout son amour et sa reconnaissance.

# Fait attention au reste de la charpente, quand même.

Après quelques minutes de leur douce étreinte, Al se sentit tiré vers l'arrière par son col de chemise.

# Maintenant dehors microbe !

# Hé ! Vous n'avez pas le droit !

# Que tu crois. Tu n'es plus qu'un civil ici. Alors soit déjà content que je te permette d'approcher un alchimiste d'état en période de convalescence.

# Ca va ! Vous faisiez moins les délicats quand j'étais une machine !

# Dehors. J'ai un rapport à terminer et je dois pour cela parler à ton frère….. Seuls !

# C'est bon.

Rallant dans sa barbe, Al s'éloigna malgré tout, non sans faire un dernier geste à son frère.

# A demain alors ?

# Oui, A demain Al.

La porte à nouveau fermée, le commandant fixa quelques secondes les yeux d'Edward.

# Vous pourriez être aimable des fois !

# Perte de temps.

# Sympa le chef …

Désabusé par les réponses qu'il obtenait toujours de cet homme, l'adolescent fut subitement pris de panique.

# Vous faites quoi là ?

Sans lui demander son avis, Roy venait de le découvrir d'un geste brusque avant de le soulever avec une facilité déconcertante.

# Si vous n'aviez pas remarqué, je ne peux pas marcher sans béquille avec une jambe en moins.

Mais au lieu de le poser sur le sol, le colonel remit le garçon en position allongée avant de le recouvrir de ses couvertures.

# Extinction des feux.

# Qu'est-ce qui vous prend encore ? Je croyais qu'on devait rédiger un rapport sur ce qui s'est passé ?

# Le rapport a déjà été rédigé.

# Et comment ?

# Il y a eu un témoin des faits.

# Impossible nous étions seuls et Al inconscient. A part vous et Scar, personne ne pouvait nous rejoindre à temps.

# Tu viens de le dire. A part moi et Scar. Ce dernier ayant été tué de mes mains, je n'ai pas eu besoin d'aide pour rapporter ce qui s'est passé.

# Alors vous étiez là ?

# Je te l'ai déjà expliqué hier. C'est grâce à moi que tu n'as pas été aspiré par la mort.

# Je… j'avais oublié.

Face à la lueur d'inquiétude passée dans les yeux clairs du garçon, Roy le rassura aussitôt.

# On oublie souvent ses premières phases de réveil. Cela n'a rien d'anormal.

# Si vous le dites.

Se laissant border comme un enfant, Ed se mit à cligner des yeux de fatigue.

Finalement, il ne lui faudrait pas longtemps pour s'endormir profondément.

Alphonse était vraiment adorable. Il l'aimait plus que tout et n'avait jamais été aussi heureux pour lui.

Mais Mustang n'avait pas tort. Il était bruyant et sa présence l'empêchait de se relaxer suffisamment pour apaiser une partie de la douleur toujours diffuse dans tout son corps.

Arrivé à cette conclusion, l'alchimiste d'acier s'était tout simplement endormi.

# Que tu le veuilles ou non Ed. Tu ne restes qu'un gamin qui veut jouer à l'homme.

Assuré qu'il ne craignait plus rien, Roy sortit à son tour avec la sensation désagréable de ne pas agir comme à l'accoutumé avec le gosse. A croire que ses propres blessures avaient eu des séquelles plus importantes que son traumatisme crânien et trois cotes fêlées.

A suivre.

#1# Je sais que dans le combat final c'est contre le « Furher » que Roy se bat. Mais pour ceux qui connaissent déjà son existence, on dira que dans cette histoire, il est déjà passé à trépas. Idem je crois que Scar disparaît plus tôt. Mais là en revanche, il vit encore (tout du moins dans ce premier paragraphe). Cela me gène d'autant plus de le tuer que j'ai appris à apprécier ce personnage qui a quand même de bonnes raisons de vengeance. Malheureusement pour, lui j'avais besoin de sa présence en entrée de jeu ;p

J'avais débuté cette histoire sur un coup de tête pour écrire et garder pour moi-même quelques scènes qui me venaient à l'esprit. Mais aux premières idées, d'autres scènes se sont ajoutées. Et finalement, l'amas est devenu One shot. Et la one shot ne prenant toujours pas fin, j'ai décidé de la sectionner en partie, histoire d'en publier le début. Pour l'instant, vous devriez en avoir au moins trois de cette longueur. (Si rien ne change d'ici là ')'

mimi yuy