Bonjour! C'est ma première fic, j'espère que vous l'aimerez. Vous avez eu le malheur ou le plaisir d'appuyer avec votre souris sur cette fic! Alors pour ceux qui s'apprête a la lire : Bonne lecture!

Tous les personnages sont a moi alors on ne copie pas s'il vous plait!

Aelea WoOd : merci pour ta review j'ai pu voir que j'avais fait une gaffe dans mon résumé je m'étais mal exprimée. Je voulais dire aucun rapport avec la quête de l'anneau. Je voulais dire que tu ne risquais pas de voir débarquer un aragorn ou un frodon dans cette fic

Une histoire déchirée

Prologue :

Je ne sais pas par où commencer. Mieux vaut débuter cette histoire par le commencement. Il y 247 ans, je suis née dans ce monde. Mon frère a 2 années de plus que moi. Je ne sais pas si vous pourrez m'aider mais je vous demande de lire mon histoire. Je m'appelle Wilya et mon cher frère s'appelle Lanëmyr. J'ai les cheveux noirs et les yeux d'un vert sombre. Nous vivions avec nos parents dans un petit village, un village d'Hommes. Personne dans ce village savait que Lanemyr et moi étions des demi-elfs, ni que notre père était un elf. Il s'appelait Lindir et notre mère, une humaine, s'appelait Nysala. Le village où nous vivions était le village où Nysala était née, Lindir s'était installé avec elle à la naissance de mon frère. À chaque hiver, notre père devait se cacher pour ne pas que les gens du village voient que ses pieds ne s'enfonçaient pas dans la neige, Lanëmyr et moi aussi . Nysala aimait me coiffer de toutes les façons qu'elle imaginaient, mais Lindir insistait pour que je sois coiffée à la manière des elfs : les cheveux du devant et des côtés ramené en arrière par une tresse. Lanëmyr refusait d'avoir les cheveux longs même si Lindir lui demandait toujours. Nous portions tous ,sauf Nysala, un bandeau de tissus sur la tête pour cacher nos oreilles pointues. Il ne fallait pas que quelqu'un sache qui nous étions réellement. Mais l'hiver lorsque j'avais 8 ans et mon frère 10, nous avons vu la cruauté des humains. Je ne sais pas comment on a su que mon père était un elf et je souhaite amèrement que le ou la responsable meurt dans d'horribles souffrances.

En pleine nuit, des hommes ont forcé la porte de notre maison. Ils nous ont enfermés dans une pièce noire et froide. Je grelottais dans ma petite robe de nuit. Nous avons passé le reste de la nuit blottis les uns contre les autres. À l'aube, ils sont venus nous chercher et nous ont annoncé que nous étions bannis à jamais de leur village et que Nysala était condamnée à mort pour avoir trahit son peuple. Lindir en est devenu blanc de rage. Ils ont dû se mettre à onze hommes pour l'immobiliser et le menotter. Ils nous ont forcé à assister au massacre de Nysala. Ils lui ont lancé des pierres et l'ont frappée avec des bâtons jusqu'à ce qu'elle meure. Mon frère et moi regardions la scène, effrayés et dégoûtés. Mais néanmoins, aucun de nous deux ne voulions détourner le regard d'elle, elle ne nous verra pas lui tourner le dos, elle ne verrait pas deux enfants apeurés mais les enfants courageux qu'elle aime. A chaque coup, ma haine envers les Hommes grandissait. Après le pénible moment, on nous a conduit aux portes du village sous les cris des habitants, une ancienne amie de ma mère est même venue frapper mon frère en lui lançant des insultes avant de partir se fondre dans la foule. Nous avons ensuite chercher un lieu ou nous pourrions nous installer. Lindir ne voulait pas aller vivre chez les elfs, il avait peur d'avoir le même châtiment que sa femme. Il craignait moins les humains parce qu'il sont plus faibles.

Alors nous nous sommes installés à Taurel, une sombre forêt où très peu de gens ose s'aventurer. Près de là se trouvait une grande cité humaine. Sept années ont passées, Lindir nous a élevés comme des elfs, il nous a appris l'elfique, l'art du tir à l' arc et du combat, comment grimper avec agilité aux arbres et à nous déplacer avec célérité et discrétion. Il est devenu forgeron et s'est construit une forge au creux de la forêt. Les gens de la cité adorait ses objets magnifiques. Ils ne se doutait pas qu'ils étaient de la main d'un elf. Il nous a forgé deux épées d'apprentis pour nos entraînement. Lorsque Lanëmyr a eu 12 ans, il a commencé a forger comme son père. C'est à ce moment que Lindir a vu comme son fils avait grandi en force et observa plus attentivement ses entraînements à l'épée. Lanëmyr était très doué avec cette arme et je ne parvenais toujours pas à le battre. Lindir a alors décidé qu'il était grand temps pour mon frère d'avoir son épée de combat. Il l' a nommé Narsulë ( le souffle de feu). Lanëmyr en est resté muet et moi aussi. Elle était magnifique, tout comme son fourreau décoré de feuilles et de flammes d'or. Cette nouvelle épée a fait que mon frère s'est encore plus entraîné à l'épée a ma grande tristesse, s'il continuait comme cela, jamais je ne le battrai.

Le fait d'avoir passé sept années entières avec seulement des garçons ont fait que je suis devenue plus solitaire, plus endurcie, je préférais recevoir comme compliments '' Tu es forte! '' que '' Tu es belle!''. Je m'entraînais plus à l'épée dans l'espoir de rattraper mon frère mais, contrairement a lui, je pratiquais aussi beaucoup le tir a l'arc alors que lui ne le faisait pas très souvent. Nous allions aussi au village parfois, voler quelques trucs au marché était devenu facile pour nous et aussi quelques bourses aux hommes qui sortaient des tavernes. Je voyais quelquefois des femmes de nobles richement vêtues dans de grandes robes pleines de rubans. Marchant la tête haute parmi la foule en laissant un sillage de parfum sur leur passage. Je les regardas passer, avec un sentiment mélangeant l'envie et le dégoût. En revenant à la maison, j'allais dans la chambre de mon père et enfilais quelques-une des robes de ma mère, les sales humains qui l'avait tuée avait daigné nous jeter nos affaires par-dessus la palissade qui encerclait le village. Je passais quelques minutes à m'observer dans le miroir avant de rapidement la retirer, dégoûtée par ce reflet. Je trouvais que les robes ne m'allaient pas ou plutôt, je ne voulais pas qu'elles m'aillent. Ensuite je pensais à ma mère comme elle était magnifique dans sa robe bleu poudre. Elle l'avait faite elle-même comme elle la voulait, le résultat était saisissant. Chaque soir, Lanëmyr venait me voir avant d'aller dormir et nous observions les étoiles appuyé au balcon. Ces courts moments me rendait heureuse et je souhaitais qu'ils ne cessent jamais mais, après quelques minutes de contemplation, Lanëmyr m'adressait un dernier sourire et allait se coucher. A 15 ans, ses moments semblaient devenir de plus en plus précieux, tout comme mon père et mon frère devenaient plus cher à mes yeux.

Par une nuit sans lune, alors que l'obscurité semblait totale, j'ai été réveillé par Lanëmyr qui semblait inquiet et Lindir s'affairait à enfiler une armure de cuir dans la plus grande hâte. Lanëmyr portait une cape par-dessus ses vêtements de nuit et m'en tendit une en me priant de me dépêcher. Pendant que j'enfilais mes bottes, j'entendit Lanëmyr qui parlait avec mon père, il voulait rester avec lui pour l'aider à se battre. Mais Lindir lui jeta un regard sévère.

…-Comment voulez-vous vous battre seul contre ces orcs? Laissez-moi rester je vous aiderai , déclara mon frère alors que je m'apprêtais à les rejoindre ayant fini de lacer mes bottes.

…-Et laisser ta sœur toute seule? Pas question tu vas avec elle et je n'ai rien à ajouter. , répondit l'elf qui semblait furieux.

Lanëmyr baissa les yeux mais ne répliqua pas. Après un instant, Lindir soupira et se radoucit.

…-Je suis désolé, mais je ne veux pas que tu risque ta vie. Veille sur ta sœur et promets moi que, quoiqu'il arrive, tu restera avec elle et que tu la protégeras. Promets-le moi!

Lanëmyr sembla un instant hésiter, mais il s'approcha de son père et le serra dans ses bras.

…-Je te le promet Ada, murmura mon frère en versant quelques larmes. Après quelques secondes ils se séparèrent, je les regardait et je m'aperçue que je pleurais moi aussi.

…-Wilya, viens ici ma chérie. , me dit mon père en se tournant vers l'endroit où je les regardais.

Je me suis approchée et il m'a serrée dans ses bras.

…-Je t'aime Ada, ai-je dis avant qu'il ne m'embrasse sur le front et me pousse gentiment vers l'échelle de corde. Lanëmyr était déjà au pied de l ' orme qui abritait notre maison. Il avait encoché une flèche, prêt a tirer sur le premier orc qui oserait se montrer. Je suis rapidement descendue, tenant fébrilement la sangle qui tenait mon épée en bandoulière dans mon dos.

…-Partez, cria Lindir en arrivant au sol après moi.

Lanëmyr m'a jeté un regard terrifié avant de me prendre la main pour m'entraîner avec lui vers le lac ou nous nagions souvent tous les trois ensemble. J'ai jeté un regard par-dessus mon épaule pour voir mon père encocher une flèche et nous lancer un regard triste. En arrivant au lac, nous nous sommes arrêtés, essoufflé, espérant à tout moment voir notre père qui avait changé d'avis et qui nous avait rejoints. Mais il ne vint pas. Nous attendions, n'osant parler, aux aguets près à nous défendre à la moindre attaque. Mais aucune ne vint, seul un silence très lourd flottait sur la forêt.

Nous avons attendu là pendant au moins une heure. Lanëmyr me regarda mais dut s'y prendre quatre fois avant de réussir à me dire :

…-Crois-tu que nous devrions aller voir?

Je n'attendais que cela pour m'élancer vers la maison. Je sentais mon cœur cogner si fort dans ma poitrine que j'avais l'impression qu'il avait doublé de taille. Lanëmyr pris deux secondes avant de réagir et de se lancer à ma suite. En apercevant la maison, je me suis arrêtée. Elle était dans un état lamentable. Le toit s'était a demi-écroulé mais le plancher semblait stable.

…-Ada! Ada, criai-je de toutes mes forces.

Lanëmyr m'avait rattrapée . Il s'arrêta près de moi, lui aussi sous le choc. J'entendis soudain le bruit d'une épée qui tranche la chair. En me retournant, je vis Lanëmyr, son épée enfoncée dans le torse d'un orc mort. Sa façon à lui d'exprimer sa colère. Moi, ma colère s'affichait sous la forme de larmes de rage.

Je me suis approchée de la maison pour y monter, mais l'échelle de corde qui permettait l'accès reposait lamentablement sur le sol. Nous avons grimpé dans l'arbre, branche par branche. Les larmes me brouillaient la vue et je faillit plus d'une fois tomber. En arrivant dans la maison, je vis plusieurs orcs morts sur le sol. Du sang se mêlait dans mes jouets d'enfants et mes poupées avaient à présent toutes des robes noires, souillées par le sang des orcs. Lanëmyr alla voir sa chambre alors que je vérifiais les différentes pièces. Le temps semblait s'être arrêté. Le vent soufflait paresseusement sur les rideaux qui pendaient aux fenêtres.

Parmi les corps noirs, il y en avait un vêtu de vêtements clairs. Il était percés de deux flèches sombre. Je me suis jetée à ses côtés, secouée de sanglots. Je pris sa main froide dans les miennes. Je pleurais silencieusement. Des bruits de pas s'approchèrent et s'arrêtèrent brusquement derrière moi. Lanëmyr m'avait rejointe. Après quelques instants, j'ai risqué un regard vers lui. Il fixait le corps de son père et se mordait la lèvre inférieure, signe chez lui qu'il était triste et furieux. Il inspira profondément avant de s'approcher lentement. Il s'agenouilla à côté de moi et se pencha pour embrasser le front de son père. Il se releva ensuite et attendit que je fasse de même. J'ai moi aussi embrassé mon père mais je ne me suis pas relevée, gardant serré sa main dans les miennes, ne voulant pas le lâcher de peur qu'il ne disparaisse. Lanëmyr posa sa main sur mon épaule. J'ai fermé les yeux pour faire tomber les dernières larmes qui y perlaient. Lentement, je me suis relevée, la main rassurante de Lanëmyr toujours posée sur mon épaule. Il fallait maintenant réapprendre à vivre d'une nouvelle façon.