Traduction de "A Magic Beyond" Fanfic écrite par Kiki Cabou numéro 2153958.
Tout appartient à JKR, sauf Jo, Jim, Aidan et Lisa ainsi que les Jardins de Kew à Londres.
Bonne lecture.
Merci à Beru ou Bloub id numéro 537682.
Merci pour les reviews à Kaka la zen, satya, thealie, dreyd, bloub, onalurca, angie black, miliana, alinemcb54.
Epilogue : Terriblement fière
C'était la fin d'un autre concert. La salle avait été chaude, ce qui était apprécié face à la pluie froide extérieure. Jo n'avait jamais vraiment apprécié les salles chaudes avant les semaines précédentes. C'était quelques jours après le premier de l'An, et elle avait deux trois courses à faire. Elle se traîna dans son appartement, s'assit devant la cheminée que son mari avait préparé, et c'est à ce moment là qu'elle avait entendu ses os craqués, elle resta immobile. Serait elle déjà vieille ?
Les étourdissants applaudissements du public représentaient à peine un murmure au bord de sa conscience. Elle se leva pendant que la salle applaudissait et sifflait reconnaissant, souriant, puis laissa le bruit revenir à son niveau normal. La Chambre des Joueurs de Londres était de toute beauté, le plus grand spectacle qu'elle avait jamais fait. Elle observa la section des violoncellistes et envoya subrepticement un baiser à l'amour de sa vie. Il mit une main sur sa joue et cligna dramatiquement des yeux. Elle dut se morde la langue pour s'empêcher de rire.
Une chose qui ne changerait jamais à propos de Jim, c'était sa capacité à la faire rire, dans n'importe quelle situation. Il y avait eu les approches, la tranquille relation à Surrey U, les sessions de câlins dans les salles de répétitions au Conservatoire, puis leur mariage, et… Mon dieu. Vingt années s'étaient déjà écoulées. Jo avait besoin de lunettes maintenant, Jim avait pris du ventre, et ils avaient tous les deux des cheveux gris, mais au moins ils étaient ensemble.
Le rideau s'abaissa et l'orchestre quitta la scène. Passant doucement auprès de ses collègues elle rejoint son casier, Jo essuya son instrument et le rangea dans son étui. Juste quand elle rangeait son archer, Mark, le garde de sécurité vint vers elle.
« Jo ? » Demanda t'il.
« Mark ! « Lui demanda t elle. « Il a un problème ? »
Mark rit. « Non, Madame. J'ai juste un message. Vous et Jim avez des invités qui vous attendent dans le Hall. »
« Des invités ? » Demanda t elle, en fermant son étui. « Nous n'attendons personne. »
« Ils m'ont dit que vous ne les attendiez pas. » Acquiesça Mark. « Mais ils ont l'air plus que correct, et si vous avez besoin de moi, je ne serai pas loin. »
Jo mit son manteau et cligna des yeux. Mark avait à peine vingt ans et était vraiment mince. Il bomba le torse et eu l'air absolument ridicule.
« Oui, merci, Mark. Je vais juste attendre mon mari et nous irons voir qui nous attend. Jim ? Tu es prêt ? »
« Oui. » Répondit Jim en venant vers elle avec son étui de violoncelle. Il le mit à côté de sa femme, mit sa veste, son écharpe, et ses gants et l'embrassa sur la joue.
Ils prirent chacun leurs étuis et se dirigèrent vers la porte de côté pendant que Jo expliquait qu'il y avait des gens qui voulait les voir. Jim était surpris autant que Jo l'était, et quand ils arrivèrent dans l'entré un couple les attendait, se tenant par le bras.
La femme était jeune, de taille moyenne, avec des cheveux bruns frisé qui étaient coiffé dans une élégante torsade. D'intelligents yeux marron clignèrent derrière des lunettes ovales. Elle portait une veste déboutonnée qui montrait une jolie robe de soirée bleue.
L'homme était aussi jeune que sa compagne, et remarquablement élégant. Il était grand, fin avec de bonnes épaules, portant un smoking et un pardessus déboutonné. La lumière se reflétait sur se joues et dans ses lumineux yeux verts. Ses cheveux, aussi noir que la nuit, étaient coupés de manière flatteuse et à la décoiffer, il avait aussi des lunettes avec une monture rectangulaire.
Non, ça ne pouvait pas être lui.
Jo s'était arrêtée. Et elle fixait sans ciller le jeune homme. Une vision lui revenait en mémoire, celle d'un petit garçon avec les mêmes yeux, les mêmes cheveux… L'homme n'a pas de cicatrice, mais tout le reste concordait si bien que ce ne pouvait être que lui. Jo donna son étui à Jim, sans regarder son mari, qui l'observait avec curiosité. Elle retrouva l'usage de ses jambes et avança vers le jeune homme. Sans le quitter des yeux.
« Harry ? » Demanda-t-elle.
L'homme lui sourit. Il sembla un peu surpris. « Salut Jo. » Dit il doucement, dans un plaisant baryton. « Wah, je ne pensais pas que tu te souviendrais de moi. Ca fait très très longtemps après tout. »
« Oh Harry ! » Pleura Jo tout décorum oublié, elle jeta ses bras autour de son cou.
« Harry ? » Demanda Jim confus.
Jo se retourna, sans pour autant lâché Harry, et fronça des sourcils en observant son mari. « Harry, le petit bonhomme ! Tu l'avais porté dans les jardins de Kew toute une journée quand nous étions à l'Université ! »
Et soudainement tout revint en mémoire à Jim, et ses yeux s'écarquillèrent. Presque immédiatement il posa les étuis au sol et embrassa Harry avant de lui serrer fermement la main, La jeune femme à côté de Harry riait.
« Ca fait du bien de vous revoir tout les deux. » Dit Harry. « Pas que je sois surpris en même temps. Je me souviens que vous ne pouviez pas vous empêcher de vous regarder pendant toute la journée. Un vrai couple d'amoureux ! »
« Et nous le sommes toujours ! » Dit fièrement Jim, en enlaçant Jo. Notre vingtième anniversaire de mariage est le 26 janvier.
« Félicitations. » Leur dit Harry.
« Merci. Et toi comment vas tu ? » Demanda Jo.
« Je vais très bien." Répondit Harry en souriant. "Et si je souris comme un idiot c'est de sa faute." Il attrapa la jeune femme à côté de lui.
La jeune femme souriait joyeusement, montrant de parfaites dents blanches.
« Jo, Jim, je vous présent Hermione Granger. Ses parents sont dentistes, dans le cas ou vous aviez un doute. »
Hermione se renfrogna avant de hausser un sourcil. Jim et Jo éclatèrent tous les deux de rire.
Jo sourit et serra la main de Hermione. « Je suis ravie de vous rencontrer."
« Moi de même. » Dit elle gentiment en serrant la main de Jim.
Jim secoua la tête incrédule. « Gah, mon dieu, ça fait longtemps ! » Dit il. « Je ne peux pas croire que tu sois si grand ! Quel âge as tu maintenant, si ça ne t'ennuie pas ? »
« Vingt neuf, monsieur. » répondit Harry.
« Nom de Dieu ! »
« Jim ! » le reprit Jo.
Jo observa son mari, qui était toujours un peu confus. Harry rit, et finalement Jo sourit aussi, se sentant suprêmement heureuse. C'était si bon de revoir Harry heureux et si grand, de pouvoir le prendre dans une étreinte, de voir qu'il était devenu le briseur de cœur qu'elle avait prédit.
C'était rassurant de le voir comme ça.
« Alors comment nous as tu retrouvé ? » Demanda Jo.
« En fait, avec Hermione, nous voulions aller voir un spectacle, et en voyant les noms sur le programme je me suis dit qu'il fallait que je tente ma chance. » Dit Harry.
« J'en suis heureuse ! » Dit chaleureusement Jo.
« Moi aussi ! » Ajouta Harry. « Je m'attendais à voir le nom de Lisa sur le programme, ou celui de Aidan. Est ce que vous avez eu de leurs nouvelles ? »
Cette question surprit Jo. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il se souvienne de tout le monde. « Et bien » Commença t elle, « Lisa joue dans une symphonie maintenant, mais nous la croisons de temps en temps. Elle vient de se payer un chat, d'après ce que je sais, et elle va bien. Aidan à arrêter de faire de la musique. Il tient un café sur Manchester. »
Ils restèrent ainsi à parler pendant un moment. Apparemment Harry avait été dans une école en pension en Ecosse avec Hermione (Ils étaient dans la même classe). Elle était maintenant médecin et elle travaillait dans un hôpital de Londres que Jo ne connaissait pas, et Harry, après deux essais dans des boulots qui ne lui allait pas du tout (Un avec lequel il était en total désaccord et l'autre qui était absolument ennuyant) était maintenant enseignant dans l'école ou il avait été. Quand Jim, supposant correctement qu'ils sortaient ensemble, demanda comment ils faisaient pour se voir souvent, Harry répondit simplement que la distance n'était pas un problème.
Jim se gratta la tête. Et Jo ne demanda pas comment ç'était possible, ou comment sa cicatrice avait disparu, comme si elle n'avait été là. Elle était juste tellement heureuse qu'il aille bien. Il était décontracté, heureux, il allait bien et il était aimé… Tout ce qu'elle avait voulu pour lui.
« Il se fait tard. » Dit Harry. « Nous avons un train à attraper demain, et je pense que vous avez vous aussi des choses de programmer."
« Oh, oui ! » Jo répondit, le cerveau finalement revenant sur Terre. "Nous allons en tournée en France dans deux jours, et nous devons faire nos valises ! Allez viens Jim ! Nous ferions mieux d'y aller pour dormir un peu. Laissons ses deux amoureux tranquille. » Dit elle en clignant de l'œil.
Jim haussa ses sourcils. « Tu parles de ses amoureux ? » Dit il en pointant de l'index Harry et Hermione, « Ou tu parles de ceux là ? » Finit il en se pointant lui et Jo.
« Oh toi ! » Dit elle en le frappant gentiment. Ils s'éloignèrent, laissant Harry et Hermione les regarder en souriant. « Au revoir, Harry ! Ravi de t'avoir rencontré, Hermione ! Venez nous voir quand les Joueurs seront de retour sur Londres ! Nous dînerons ensemble ! » Cria Jo, pendant que son mari tentait de la chatouiller.
« Bien sûr ! » Répondit Harry.
« Au revoir, ravi de vous avoir rencontré aussi ! » Continua Hermione.
Ils firent signe de la main jusqu'à ce que Jo et Jim passent le coin de la rue. Harry et Hermione boutonnèrent tout deux leurs vestes, mirent leurs gants. Harry laissa Hermione remettre son revers et arranger son écharpe. Elle le regarda dans les yeux si verts et sourit.
« Alors c'était la femme qui a changé ta vie ? « Demanda t'elle.
Harry lui sourit. « Plus que tu ne peux le penser. » Dit il. « Bien sûr » continua t'il, ironique et en l'ignorant délibérément, « Ce n'est pas la seule. »
Hermione le prit pour elle. Elle se hissa sur ses orteils, et planta un baiser sur la joue de Harry. Elle entendit Harry reprendre son souffle. Elle jura mentalement d'avoir été trop rapide. Ils sortaient ensemble depuis moins d'un mois et Harry, d'après ce qu'elle avait pu constater, était terriblement embarrassé par toute manifestation d'affection publique.
Il ne dit rien. Mais il ne bougea pas non plus. Il ne faisait que la regarder droit dans les yeux, ses yeux verts pétillants de malice, un petit sourire effleurant ses lèvres.
« Médicomage Granger, c'était très sournois de votre part. » Réprimanda t'il doucement.
Puis, aussi rapide que l'éclair, il jeta sa prudence aux orties et l'embrassa sur les lèvres. Se reculant un moment plus tard, il remarqua que Hermione avait l'air un peu étourdie, mais absurdement heureuse.
« Ha… Ha… » Elle tentait de prononcer son prénom, clignant des yeux sans y réussir.
Cette réaction le fit rire. Après tant d'année à penser qu'il était absolument nul avec les filles, voir qu'il pouvait provoquer ce genre de réaction sur une personne si intelligente était un peu déroutant. Finalement, sortant de sa stupeur, en se secouant et en lui souriant un petit peu, elle réussit à prononcer « Harry ». Puis elle fronça les sourcils en le regardant comme si il était un vilain petit garçon. « Tu ne lui as pas montrer ta carte ! Elle aurait adorer la voir ! »
Harry grommela. « Hermione, petit a, elle ne l'aurait pas comprise, et petit b, si elle l'avait comprise, elle aurait eu plein de questions auxquelles nous n'aurions pas pu répondre. Tu sais parfaitement que je n'aurais jamais pu la lui montrer. »
Harry avait récemment eu sa carte Chocogrenouille à son nom, et même si Hermione était absolument excitée par l'idée, Harry ne savait pas si il était plus surpris qu'étonné de toute cette animation autour de lui. Il ne voyait vraiment pas l'intérêt qu'on lui portait. Oui, il avait défait Voldemort à dix sept ans, sauvé le monde, bla, bla, bla. Mais à ces yeux, il faisait vraiment son job maintenant à Poudlard. Ca semblerait probablement bizarre aux autres qu'après une adolescence si mouvementée et quelques dramatiques années comme Auror il trouve une satisfaction dans une si humble profession, mais il faisait enfin quelque chose dont il était fier... Quelque chose qu'il aimait.
« Allez, je veux la relire. » Dit Hermione, fouillant dans les poches de Harry pour trouver sa carte.
Harry rit et secoua la tête. Apparemment Hermione subissait encore cette attraction envers cette carte. Il la laissa la prendre, entrevoyant une partie de son propre visage sur le devant, souriant timidement, avant que Hermione ne la retourne. Ils étaient seuls dans le Hall mais Hermione la lut doucement.
« Professeur Harry Potter. » Lut elle, et elle regarda Harry avec un air définitivement sexy dans les yeux. « Oh j'adore ça ! »
Harry rit. « Allez vas y, finit la ! »
« Très bien." Dit elle. "Professeur Harry Potter est actuellement le professeur de Défense contre les Forces du Mal à Poudlard, école de sorcellerie. Mondialement reconnu comme le plus puissant sorcier de la lumière en Angleterre qui a été vu depuis Dumbledore., Mr Potter à l'âge de dix sept ans a défait Lord Voldemort. Il a écrit deux livres sur le sujet qu'il enseigne, et l'un d'entre eux, "L'art de la défense Pratique » en est à sa deuxième édition. Mr Potter est un fan de Quidditch, et un Attrapeur occasionnel pour certaine partie. Il joue aussi de la viole. »
« Horriblement. » Ajouta Harry.
Hermione railla. « Ce n'est pas vrai ! Je veux dire, bien sûr les premiers mois c'était assez horrible à écouter lorsque tu répétais, mais ça ne ressemble plus à un chat miaulant à mort maintenant. »
Harry haussa les sourcils. « Je jouais comme un chat miaulant à mort ? Tu ne m'as jamais dit ça ! Ron non plus, quand j'y pense. »
« Hem, Je ne voulais pas te décourager, et Ron ne t'écoutais même pas. Il jetait des Silencio sur les portes. En plus maintenant tu peux jouer de la vraie musique. Au bout de quatre ans de cours, nan ? »
« Trois. Et j'ai tendance à jouer comme un chat miaulant à mort de temps en temps. » Dit Harry, en l'ennuyant gentiment. Il s'attendait à ce que Hermione le raille encore ou qu'elle rie.
Hermione ne fit ni l'un ni l'autre
Elle lui sourit.
« Je suis si fière de toi. » Lui dit elle doucement, en prenant sa main et en la serrant gentiment. « Et je suis sûre que si Jo avait vu cette carte, elle aurait été encore plus fière de toi que je ne le suis. »
Harry lui sourit et ils partirent.
« Ce qui est très difficile, en même temps. » Finit Hermione, quand ils atteignirent les portes pour se retrouver dans la nuit froide de janvier « Parce que je suis terriblement fière de toi. »
The End.