Des millions de fois...
Salut à toi lecteur :)
Ceci est une fic sur Tonks. Ce personnage m'a interressée dès son apparition, et ça s'est confirmé dans le 6ème tome...
Elle est devenue une personne à part entière, avec ses problèmes de coeur, et sa manière de toujours apparaître à des moments douloureux pour Harry...
J'avais envie de parler de son rôle en tant que membre de l'ordre, de sonstatut de metamorphage, d'elle en tant que femme, et bien sur de sa romance avec Remus...
Donc voilà un petit premier chapitre, ce que ça a donné, et j'espère que ça vous plaira. On entre pas tout de suite dans le coeur du sujet, c'est à dire sa relation avec Remus.
N'omettez pas de donner votre avis, si vous écrivez aussi des fanfic vous devez savoir à quel point c'est important pour l'auteur, et si ce n'est pas le cas vous devez imaginer ;)
Et en parlant de review il paraît qu'il est désormais interdit d'y répondre en tant que RAR en debut de chapitre ?
C'est pas pratique ça...
Bon, assez de blabla, voici ce chapitre !
Oh non ! J'allait oublier le fameux disclaimer que tout le monde adore et qui surprend tout le monde à chaque fois...
Alors je vais vous annoncer une GRANDE nouvelle : Rien ne m'appartient...Tout est à Miss Rowling.
Voila :)
Flots de futilités.
Tonks ne se souvenait pas avoir été heureuse en amour, dans sa vie.
Oui, c'était vrai. Maintenant qu'elle était une adulte, qui y avait déjà un passé derrière elle, elle pouvait l'affirmer.
Assise dans la carosse la menant à Poudlard, pour y rencontrer le directeur, elle avait le temps de penser à des futilités, et de faire cette constatation.
Des futilités...
Combien de femmes pouvaient-elles qualifier l'Amour de futilité ?
Elle sourit à cette idée en regardant la pluie tomber à grosses gouttes. En passant devant une statue d'Helga Poufsouffle, elle admira la pluie ruisselant dessus, comme des larmes...
Certaines personnesromantiques laissaient courir la rumeur qu'Helga avait été folle amoureuse de Salazar Serpentard. Ce dernier aurait répondu à ses avances...Vaguement...Sans franchement y mettre du sien.
Tonks pensait plutôt qu'un homme de ce genre de pouvait pas tomber amoureux, ou aimer réellement quelqu'un. En tout cas, lorsque Salazar se disputa avec les autres fondateurs, elle ne put l'approuver. Elle aurait tenté de le raisonner, de clarifier la chose, de proposer des compromis mais... rien à faire. Et c'est le coeur meurtri et infiniment triste qu'elle l'avait vu quitter le château. Du moins elle l'avait cru. Elle se serait donnée à la mort peu de temps après, n'ayant pu s'habituer à l'idée qu'elle ne reverrait plus jamais celui qu'elle aimait...
D'autres disaient que toutes ces légendes étaient stupides et avaient été inventées par des gens fantaisistes et rêveurs. C'était ceux là même qui avaient déclaré : "La chambre des secrets est une pièce fictive en laquelle croient les naïfs...Ne vous laissez par berner par de telles sottises, Serpentard a tout simplement quitté Poudlard après le désaccord..." La dite chambre fictive inventée par des rêveurs, qui avait été ouverte peu de temps avant...
Tonks, ayant été à Poufsouffle,( et oui...une auror sortant de poufsouffle !) avait fait beaucoup de recherches concernant la fondatrice de sa maison. Et elle était absolument certaine que cette histoire d'amour était véridique. Et si elle avait encore eu des doutes, cette image, de la statue d'Helga pleurant le - soi disant - départ de son amant les aurait tous balayés.
Enfin...Tout ça pour dire qu'elle se sentait plus proche que jamais de la fameuse sorcière.
Car, en effet, malgré que ce soit futile, il était dommage de n'avoir jamais été heureuse en amour.
Bien sur, ça aurait dû être facile pour elle. Trop facile, même. Tellement facile que c'en était devenu complètemene faux.
L'amour, c'est faussement beau, et même moche, avait chanté un moldu.
Tout à fait raison.
Tonks pouvait prendre l'apparence qu'elle voulait. Et elle avait toujours su - mais ne s'y était jamais attardée - que c'était CELA qui l'avait condamnée...
En effet, lorsqu'un homme tombe amoureux d'une femme( ou d'un homme, peu importe...) c'est pour ce qu'elle est. Son physique, sa personnalité, son passé...
Tonks, n'avait pas vraiment de physique...Oh, bien sur, elle avait choisi une coupe de cheveux, une couleur d'yeux, un nez, et un corps, qu'elle s'était appropriés et avait décidé qu'ils étaient ses caractères d'origine, mais...au fond, ça n'était pas le cas. Au fond, ils ne lui appartenaient pas. De toute façon, elle ne les arborrait jamais. Non, il y avait toujours un physique spécial à adopter, pour son travail au ministère. Des mauvaise langues disaient d'ailleurs que si elle était auror, c'était uniquement grâce à ce don, car elle n'était pas une très grande sorcière, et était dotée qui plus est d'une maladresse impardonnable.
Et tout comme pour son travail, elle pouvait être pour les hommes l'image qu'ils voulaient voir, la femme qu'ils voulaient caresser, le visage qu'ils voulaient aimer, le corps auquel ils voulaient faire l'amour...Mais cela, ce n'était pas de l'Amour.
Une blonde irresistible ? Une rousse flamboyante ? Une brune ensorcelante ?
Des longues jambes cisaillées ? Une poitrine débordante ? Une chute de reins faisant mal aux yeux ?
Couleur de peau d'une indienne mélodieuse ? D'une douce européenne ? D'une orientale sensuelle ? D'une africaine mystérieuse ?
Tout était à sa portée de main. La perfection était à portée de main.
Mais à quoi bon ?
Combien d'hommes avec lesquels elle avait été avaient fini par lui demander un physique bien particulier ? (celui d'une star ? D'une ex ? D'un fantasme ?)
Toujours déçue et un peu plus blessée à chaque fois, elle les avait quittés, en se disant toujours que le prochain serait le bon.
Sa plus longue histoire avait été avec un moldu auquel elle avait menti. Elle s'était inventée une vie, une identité, un physique. Elle n'avait fait que lui mentir du début jusqu'à la fin, uniquement pour se sentir, ne serait-ce qu'une fois, dans la peau d'une femme normale.
Mais elle s'était finalement rendue compte que ce n'était vraiment pas ce qu'elle voulait. Non, elle voulait un homme qui l'aimerait pour ce qu'elle était entièrement, même si elle était encore moins - ou beaucoup plus ? - que les autres femmes...
Et c'était peut-être pour ça qu'elle était tombée amoureuse de Remus Lupin. On atteignait le coeur du problème...
Oui, sûrement. Et ça avait sans doute commencé ce jour...
Pour la 1ère fois, ils s'étaient retrouvé seuls au QG de l'ordre du phenix.
Sirius n'était plus là. Et il ne le serait plus jamais.
Dans le silence de la cuisine, après avoir pris un peu de thé, Remus lui avait simplement demandé :
"Tonks...Excuse ma curiosité, mais pourrais-tu me montrer ton vrai visage ? Enfin, tu sais...Celui...le vrai."
Bouche bée, elle l'avait fixé, interdite. Elle avait senti quelque chose remuer au fond d'elle. Remus l'avait observée attentivement, puis était sorti de la cuisine après l'avoir remercié avec un sourire.
Ce qui était le plus étrange, c'est qu'elle n'avait procédé à aucun changement. Aucun.
Du moins de son plein gré...
La calèche s'arrêta.
Elle en descendit, et s'approcha des sombrals pour les caresser. Effrayantes mais fascinantes. Elle ne les voyait pas, avant.
Lorsqu'elle avait été à Poudlard, comme beaucoup d'élèves, elle avait pensé que les calèches avancaient toutes seules. Quoi de plus normal, dans une école de sorcellerie ?
Mais depuis qu'elle était auror...Elle en avait vu, des morts. Des morts, des meurtriers, des cadavres...
Elle retira doucement sa main. Le créateur de ces bêtes, où avait-il donc la tête le jour où il avait décidé de l'affreuses condition pour voir ses créatures ?
Se rappelant qu'elle était là pour une raison bien particulière, elle pénétra dans le château.
Elle avait beaucoup de souvenirs en ce qui concernait Poudlard. Mais s'il y avait quelque chose qu'elle n'oublierait jaamis, c'était bien les oeuvres d'art - les chefs d'oeuvres ! - qui y étaient rangées... Et puis aussi plein de petits détails, sans suite particulière...Comme si les années n'avaient pas d'importance...Comme si elle n'avait pas sentie son évolution, durant sa scolarité. Comme si elle n'en avait pas eue.
Elle ressortit la lettre de Dumbledore de sa poche - elle avait oublié le mot de passe.
Elle fronça les sourcils en relisant.
Ballongommes de Bullards ?
Une variété de friandises...? Non, sérieusement, c'était cela le mot de passe ?
Elle leva des yeux méfiants vers les deux gargouilles, et interrogea :
"Ballongommes de Bullards ?"
Ils s'écartèrent, et apparut l'escalier en colimaçon qui menait au bureau.
Elle replia le parchemin et le fourra à nouveau dans sa poche, en marmonnant qu'elle aurait tout vu.
Elle tapota nerveusement la rambarde. Après tout, c'était la première fois qu'elle montait dans ce bureau ! Durant toute sa scolarité, elle n'en avait jamais eu besoin - fort heureusement - et c'était plutôt étrange d'y revenir en tant que...qu'adulte.
Elle frappa deux coup timides.
"Entrez, entrez..."
Elle obéit.
"Ah, Nymphadora. Asseyez vous. Je suis content de votre ponctualité"
Elle ne broncha pas. Dumbledore était le seul qu'elle autorisait à l'appeler par son prénom. Enfin...autoriser n'était peut-être pas le mot exact. Il était plutôt le seul au cou duquel elle ne sautait pas en entendant ce maudit prénom.
"Bonjour, M."
Elle n'avait jamais été douée pour les RDV solennels, les discours pompeux ou les retrouvailles officielles.
Que dire à cet homme ? "Comment allez vous ?" nan..."Avez vous passé de bonnes vacances ?" LA bonne blague...Avec le retour officiel de Voldemort ? La mort de Sirius ? Alors elle devrait peut-être lui demander si...
"Je vais en venir droit au fait, Nymphadora, car je me doute bien que vous avez beaucoup de travail, en ce moment."
Au moins il lui épargnait de terribles interrogations.
"Je vous ai fait venir ici à propos de votre mission, pour l'Ordre..."
Ah.
"Ah."
Il sourit.
"Oui. Celle que je m'apprête à vous confier."
Dans ses yeux passa une lueur, et il s'exclama soudainement :
"MAis Merlin, suis-je tombé aussi bas ? La moindre des politesses aurait été de vous servir quelque chose..."
Il fit tournoyer sa baguette.
"thé ?"
"Euh, non...merci"
Il hocha la tête et reprit avec plus de sérieux :
"Je ne vous confierais qu'une seule mission, Nymphadora, et elle sera valable pour toute l'année."
"Bien."
"Votre tâche sera..."
Il savoura la gorgée de thé qu'il venait de prendre, et probablement aussi le suspense qu'il laissait planer.
"d'assurer la protection de Harry Potter."
Elle acquieça. Rien de très surprenant.
"Dans ses déplacements ?" demanda t-elle tout de même en guise de précision.
Dumbledore leva l'index.
"Non, non, non...Nymphadora, vous devrez le protéger en permanence."
Parfait. Mais il y avait une énorme faille dans cette mission...
"Mais...Dans Poudlard ?"
Dumbledore sourit.
"Toutes les précautions seront prises. Vous n'aurez pas de problème. Je ferais en sorte que vous sachiez quand il a besoin de votre aide."
"Mais...On ne peut pas transplaner dans l'enceinte de..."
"Je sais..." sourit Dumbledore."J'ai tout prévu, ne vous inquiétez pas Nymphadora. Je vous donnerez toutes les précisions une prochaine fois. Aujourd'hui, je voulais juste savoir si vous étiez prête à endosser cette responsabilité."
"Bien sur...Bien sur !"
"Parfait ! Mais rendez vous bien compte...A partir du jour de la rentrée, Harry deviendra en conséquent votre priorité absolue. Vous devrez être à ses côté au moindre signal. Même si vous vous rendez compte plus tard que vous êtes venue pour rien, ou que c'était une fausse alerte, dans le doute, vous devrez être là"
"Et je le serai", lui assura t-elle.
"Alors, vous voilà prévenue et consentante ! Tout cela est parfait, vraiment...Je pense alors que je n'aurais pas à vous faire perdre plus de temps pour aujourd'hui..."
Dumbledore avait toujours eu l'art de congédier les gens avec un sourire et un regard tellement pétillants qu'il donnait effectivement l'impression que la personne partait de sa propre volonté.
"A moins que vous n'ayez une question ?" ajouta t-il ensuite.
Nymphadora hésita un instant. Déjà debout, elle leva vers lui des yeux intimidés :
"Non...Enfin, si. Vous...Enfin, ce que je veux dire c'est...Pourquoi moi ?"
Elle ne voulait pas signifier qu'elle ne voulait pas le faire, au contraire. Elle était très fière, car elle savait que rien n'avait autant d'importance qu'Harry aux yeux de Dumbledore ( tous les membres de l'ordre savaient que si l'importance qu'accordait le directeur à la sécurité du garçon était largement justifiée par sa situation, elle l'était également par l'affection de plus en plus solide qu'il lui portait. Mais comment ne pas aimer le Survivant, si courageux et malchanceux...?)
En réalité, ce qui la rendait confuse, était qu'il y avait des gens bien mieux placés pour assurer la protection du gryffondor. Kingsley...Rogue - au sein même de l'école... ! Ou...Remus Lupin.
"Parce que j'ai confiance en vous", répondit simplement le directeur
Cette réponse réchauffa le coeur de la jeune femme et la rendit un peu plus confiante.
Dumbledore lui adressa un sourire de plus, ce qui l'encouragea pour son autre question, plus gênante, personnelle...
"Professeur Dumbledore, j'avais une autre question à..."
"Vous pouvez m'appeler Albus, Nymphadora ! Vous n'êtes plus une élève..."
Elle acquieça, mais savait d'ores et déjà qu'elle n'oserait jamais.
"Très bien. En fait, je voulais vous poser une autre question, d'ordre, plus...personnel."
Il fronça les sourcils, confus.
"Allez y..."
"Je voulais vous demander...Les gens...comme moi...ont-ils un...physique d'origine ? Je veux dire...Un visage qui leur est propre, ou...Enfin..."
Elle s'emmêla les pinceaux, et ne sachant comment s'expliquer, se tut.
Dumbeldore toussota.
"Je comprends ce que vous voulez dire, Nymphadora."Il s'arrêta un instant, jeta un coup d'oeil à ses cheveux roses, puis reprit avec le ton d'un professeur parlant à une élève : "Les métamorphages sont tous dôtés, comme les sorciers dépourvus de ce don, d'un physique originel. En revanche, il ne se révèle pas aussi facilement...En réalité, certains n'ont même jamais su à quoi ils ressemblaient réellement. D'autres l'ont découvert. Et ont renoncé à leur don...Ou pas. On ne peut pas réellement vérifier, en fait..."
Il s'arrêta, et fixa le plafond, pensif.
Puis il lui demanda d'une voix désolée :
"Vous ne trouvez pas que c'est un don, c'est ça nymphadora ?"
Elle titurra la manche de robe de sorcier, et finit par répondre:
"Non...En effet, ce...Ce n'est plus aussi drôle qu'auparavant."
Il y eut un silence qui paru extrêmement long à Nymphadora, et Dumbledore finit par le briser:
"J'ai connu une metamorphage..." commença t-il lentement.
Elle releva les yeux rapidement. Une autre...? C'était tellement rare !
"Vraiment ?"
"Oui. Elle était exactement comme vous. Elle ne voulait pas de ce don. Un jour, elle a découvert son vrai physique. Elle l'a gardé et n'a plus jamais eut recours aux métamorphoses...sauf une fois. Voyez vous, elle aimait son mari plus que tout, mais pensait qu'il lui cachait quelque chose. Qu'il...hum, voyait d'autres femmes. Alors, elle a pris l'apparence d'une femme extrêmement séduisante pour le mettre à l'épreuve."
"et il l'a trahie ?"
Dumbledore acquieça tristement.
"Malheureusement...Ce que je veux dire, Nymphadora, c'est que c'est un don...maudit, en quelque sorte. Ca dépend de quel côté vous regardez la chose. On peut se dire qu' heureusement, elle avait ce pouvoir et qu'elle a pu découvrir la verité sur son mari...Mais on ne peut pas oublier que sans, elle aurait été beaucoup plus heureuse...Elle aurait mené une vie normale, et n'aurait pas été si blessée par l'homme qu'elle aimait..."
Un nouveau silence passa.
"Je suis d'accord avec vous." fit finalement Tonks
Elle lui sourit, et conclut :
"Merci, Professeur Dumbledore."
"Albus. De rien, Nymphadora"
"Une dernière chose..."
"Mm ?"
"Comment a t-elle fait pour découvrir son vrai visage ?"
Dumbledore sourit.
"Elle est tombée amoureuse..."
Et voila pour ce premier upload... :) Merci d'avoir tout lu.
Maintenant ça serait encore plus gentil de votre part de me dire ce que vous en avez pensé ;)