Dans la ruelle, la jeune femme attendait en faisant les cent pas.
« Mais que fait-il, mais que fait-il bon sang ? »
Elle tremblait d'angoisse et son teint était aussi livide qu'un linge (elle était très malade).

Au même moment, un jeune homme transplana à côté d'elle. Il était blond, plutôt joli garçon, et semblait tout aussi livide qu'Hermione.

- alors, tu l'as trouvé ? Lui demanda-t-il.
- Oui, c'est bon. Je l'ai.
- Nous n'avons plus que quelques secondes ajouta-t-il, ils arrivent…

A ce moment là, il la pris dans ses bras et la serra fort avant de l'embrasser. La flamme qui brûlait entre eux n'avait jamais été aussi vive que ce soir. Drago relâcha son étreinte… lui lança un dernier regard emprunt d'inquiétude.

- Aller Granger, je vais y arriver. Je te promets que ça va marcher.

Les yeux de la jeune femme se remplissaient de larmes. Elle lui tendit alors le pendentif, la main toute tremblante et recula de quelques pas.

Une dizaine d'homme transplanèrent alors au bout de la ruelle. Drago sorti sa baguette magique.

- Non Drago, pourquoi, pourquoi tu fais ça ?
- Tu n'as quand même pas cru que je pouvais sincèrement tomber amoureux d'une sang de bourbe ? son visage changea brusquement d'expression pour exprimer du dégoût.
- Mais tout ce que tu m'as dit ces six derniers mois Drago ? je ne te crois pas…

Les autres hommes, cagoulés, se rapprochaient d'eux en formant un cercle, Hermione n'avait aucune porte de sortie… sa respiration s'accéléra, son cœur battait au rythme d'un cheval au galop…

- Tu ne me crois pas, alors peut-être que tu croiras ça… AVADA KADAVERA !

Le corps de la jeune femme tomba sur le sol, inanimé, elle était morte. Drago senti la terre s'effondrer sous lui.

- Je suis fière de toi mon fils. Lanaça une voix derrière eux. Ton maître te récompensera pour cet acte.

Drago semblait comme pétrifié. Il fallait pourtant qu'il réagisse, sinon tout aurait été vain. Il opéra un demis tour pour faire face à son père et aux autres mangemorts…

- Enfin libéré. Je n'en pouvais plus de m'accrocher à elle… Maintenant que Potter n'est plus là et que nous savons où se cache tous ses partisans. J'espère effectivement que la récompense sera à la hauteur du sacrifice de ces six derniers mois ! et il acheva sa phrase en feintant un rictus qu'on lui connaissait six bien.

Tous quittèrent alors la ruelle, laissant le corps sans vie de la jeune femme, encore marqué des larmes de la trahison.

Six mois plus tôt…

C'était un après-midi très ensoleillé pour un 1er septembre à Londres, mais Hermione n'avait pas le temps d'y prêter attention. Elle avançait à grands pas, tête baissée, sans se soucier du monde qui l'entourait. Elle n'avait qu'une seule chose à l'esprit : le contenu du petit mot rédigé sur un vieux bout de parchemin qu'elle serrait le plus fort possible dans son poing droit…

Hermione,

J'ai besoin de toi. Demain, rendez-vous dans la petite armurerie moldu « les lames aiguisées » situé au 12 impasse des galets à Londres. 15H. n'en parle à PERSONNE et vient seule.
Milles mercis , Harry.
PS : cette écriture n'est pas la mienne, je me suis foulé le poignet. Je te raconte tout demain. Hermione, je compte sur toi.

Hermione n'avait pas revu Harry depuis le mariage de Fleur et Bill cet été. Aucune nouvelle, aucun signe, rien. Et là, d'un coup, ce petit mot, particulièrement mystérieux. Elle ne voulait pas l'avouer, mais l'inquiétude la rongeait. Qu'avait-il fait ou plutôt qui avait-il combattu pour se faire une entorse ? au fur et à mesure de ses pensées, ses pas s'accéléraient. N'en parler à personne et venir seule ! il était marrant lui, mais ça n'avait pas été facile de faire comprendre aux Weasley qu'elle serait en retard pour sa dernière rentrée à Poudlard. Elle leur avait donc confié ses valises et les rejoindrait en transplanant jusqu'à Préaulard. Elle n'avait rien trouvé de mieux que de mentire sur l'état de santé d'une grand-mère qui n'existait pas et qu'il fallait absolument qu'elle aille la voir. Ron s'était gentiment proposer de l'accompagner… « non, c'est bon Ronald, je préfère que tu veilles sur Ginny et puis tu sais, je ne risque rien en restant dans des lieux moldus fortement fréquentés ! » (c'était totalement faut mais bon…).

« ça y est, la voilà, les lames aiguisées ».

la jeune femme repris son souffle, puis poussa la lourde porte de la petite boutique. Ce lieu était particulièrement étrange, rempli d'armes et plutôt sombre. Pourquoi Harry avait-il choisi cet endroit ?
Visiblement, la petite cloche secouée à l'ouverture de la porte n'avait pas alerté les propriétaires.

« y'a quelqu'un ? »

Hermione se sentait mal à l'aise face à la froideure de la boutique et surtout à l'absence d'Harry. Personne ne répondait. Elle fit quelques pas de plus en avant et renouvela son appel, mais toujours aucun signe de vie. Elle mis alors sa main dans sa poche et attrapa sa baguette sans la sortir.

« Harry, tu es là ? »

« Ici Hermione ».

à la fois étonnée, mais soulagée d'entendre sa voix, elle se dirigea derrière le comptoir pour rejoindre une petite remise au fond du magasin. Hermione trouva l'interrupteur en tâtonnant le mur de droite et ce qu'elle vit ne la rassura pas le moins du monde. La pièce était hermétique, sans autre porte que celle d'où elle venait ni de fenêtre, mais elle était remplie de Dagues, couteaux, poignards et autres instruments coupants dans tous les recoins. Les murs, le sol, la table centrale, aucun espace n'en était pas recouvert.
Alors qu'elle allait faire demi tour, elle senti deux mains la pousser violemment à l'intérieur de la pièce. Elle se rattrapa sur la table en se coupant au passage.

« Non mais ça va pas Harry, j'aurais pu me faire mal… » et alors qu'elle prononçait ces paroles en se retournant, la porte claqua et elle fut nez à nez avec trois mangemorts.

« Exepelliramus ». l'un d'eux avait prononcé l'incantation avant même qu'elle n'eut le temps de sortir sa baguette de sa poche. Elle fit mine de sauter pour aller la récupérer mais un second sbire de Voldemort lança alors « stupefix ».

La jeune femme paniqua, elle était seule, sans arme et pétrifiée devant trois ennemis mortels. Son seul espoir était de voir arriver Harry, mais elle compris vite que le mot qu'elle avait reçu n'était qu'un leure… Comment avait-elle pu être aussi stupide et se laisser prendre au piège ainsi.

« Miss Granger… » Commença alors l'un des trois hommes cagoulés ! vous voici à notre merci n'est-ce pas ?

« Et bien allez-y, tuez moi… de toute façon, c'est ce que vous aller faire ! »

« ho non, jeune sang de bourbes. Tu vas nous servir d'appât pour attirer Potter vers le maître »

« Certainement pas, cria-t-elle, plutôt mourir »

« ne me tente pas trop… »

« quoi, vous n'êtes pas assez intelligent pour prendre une décision seul, il vous faut le cerveau de votre maître pour réfléchir, pourtant, il ne semble pas plus doué que vous ! Harry ne tombera jamais dans le panneau ».

« Insolente, je ne te permet pas d'insulter le plus grand mage noir de tous les temps… » l'homme brandit alors sa baguette mais, alors qu'il commençait à prononcer le Avada Kadavera, un bruit sourd se fit entendre et au même moment ou le rayon meurtrier visa Hermione, quelqu'un qui venait de transplaner se jeta sur la jeune femme en lui sauvant ainsi la vie.
Hermione ne pouvait pas bouger, elle était allongée sur son sauveur et l'entendit crier
« Accio Bouteille en verre »
Une vieille bouteille lui atterrit dans la main, et sans que les trois hommes n'aient le temps de réagire, la jeune femme senti son corps quitter la terre ferme et commencer à tournoyer violemment. La bouteille était un porte au loin.

Quelques secondes plus tard, après un atterrissage rocambolesque, elle ouvrit les yeux dans une grotte sombre et humide. Elle entendit vaguement l'incantation qui la libéra de son état paralytique et se redressa instantanément, heureuse de retrouver ses fonctions motrices.

« Et ben dit donc, c'était moins une ! comment as-tu fais pour savoir que j'étais là bas Harry… ? »

mais, alors qu'elle prononçait sa phrase, elle découvrit qu'une de ses mains était recouverte de sang, tout comme son imperméable et son pantalon… pourtant, elle n'avait pas mal… alors…

« Mon dieu, Harry » s'écria-t-elle en se tournant vers la silhouette allongée plus loin, sur le sol de la grotte. En tombant dans cet horrible endroit, il avait du se faire empaler par une ou plusieurs armes jonchées sur le sol.

Elle couru immédiatement à lui… et là ….

« Malfoy ? mais ? »