Bien l'bOnjOur -Ou bOnsOir,

N'étant actuellement pas en état d'écrire des textes joyeux où le monde est plus ou moins beau et les gens plus ou moins heureux, je ne parviens pas à continuer ma fic' Les Merveilles -postée sous mon pseudo pOmmE-vErtE. Cependant, je vous offre à présent une nouvelle petite fiction, qui à la base devait être un simple OS. J'ai cherché à écrire cette histoire de façon 'crue' sans pour autant en oublier une certaine qualité d'expression. J'espère avoir réussi cela...

Certains d'entre vous reconnaîtrons surement une influence provenant d'un livre : Hell de Lolita Pille qui est mon coup d'coeur de cette année 2OO9 et pour lequel j'ai un grand respect et une grande admiration.

Cette fiction sera très courte puisqu'elle contient, en plus de ce prologue, deux chapitre seulement. Je poste donc le prologue aujourd'hui, le chapitre 1 arrivera certainement en début de semaine puis, si tout va bien puisqu'il est encore en cours d'écriture, le deuxième chapitre arrivera en fin de semaine prochaine...

Pour ceux qui ont lu le début de mon autre fic' Les Merveilles je tiens à vous dire que je ne compte toujours pas l'abandonner mais je prendrais le temps de l'écrire correctement lorsque mes examens seront passés et que j'en aurais enfin fini avec le BTS... Je sais que certains risquent de trouver bizarr' que j'ai pu écrire cette fiction alors que je n'écris pas l'autre mais comme je l'ai dis plus haut je n'suis pas d'humeur à écrire des choses plus 'joyeuses' & en plus Les Merveilles me prennent plus de temps que celle-ci ... Voilà :)

Bon je vais cesser à présent tout mon p'tit BlaBla & je vous laisse lire le prologue.

bOnne LecTur'

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Introduction

Sans cesse à mes côtés s'agite le Démon ;

Il nage autour de moi comme un air impalpable ;

Je l'avale et le sens qui brûle mon poumon

Et l'emplit d'un désir éternel et coupable.

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Parfois il prend, sachant mon grand amour de l'Art,

La forme de la plus séduisante des femmes,

Et, sous de spécieux prétextes de cafard,

Accoutume ma lèvre à des philtres infâmes.

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Il me conduit ainsi, loin du regard de Dieu,

Haletant et brisé de fatigue, au milieu

Des plaines de l'Ennui, profondes et désertes,

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Et jette dans mes yeux pleins de confusion

Des vêtements souillés, des blessures ouvertes

Et l'appareil sanglant de la Destruction !

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Baudelaire, Les Fleurs du Mal, section Fleurs du Mal,poème CIX.


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CitatiOns

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"La mère de la Débauche n'est pas la joie mais l'absence de joie"

Friedrich Nietzsche

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"Débauche. Organisation particulière d'une vie en réaction contre l'aliénation sociable"

Jean Schuster

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Prologue

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Vous ne m'aimez pas.

N'essayez pas de faire croire le contraire. Je le sais. Je le veux.

Je suis un mec de la pire espèce. Je suis de ceux que les filles adulent avant de haïr et je suis de ceux dont les autres membres de la gente masculine souhaitent la mort.

Je suis né dans la luxure, j'ai grandi dans luxure. Elle est mon quotidien et ma personnalité. Dans mon monde tout n'est que grandeur et démesure. Chaque jour présente une profusion d'excès guidée par le vice et le scandale. Et je piétine, avec une joie non dissimulée, tout être que je considère comme m'étant inférieur –autant dire qu'ils sont nombreux… Vous m'observez, rêvant de la vie qu'est la mienne et ne comprenant pas pourquoi je la mène ainsi. S'il y a une chose que je déteste le plus c'est l'hypocrisie dont certains êtres sont capables. Me faire de gentils sourires, me féliciter pour telles ou telles affaires réglées, rire de mes sarcasmes violents pour, une fois que ma présence ne gêne plus, déverser, à mon propos, un flot de paroles haineuses, crachées par une bile horripilante. Le monde est méprisable alors je le méprise avec un professionnalisme à couper le souffle. Les gens de mon espèce me comprennent parfaitement, les autres passent pour des imbéciles avec leurs idéaux d'égalité, de bonté générale et d'envie d'un monde meilleur. Les hommes ne naissent pas égaux et j'en suis la preuve vivante. J'échappe à la justice de votre monde en le dégradant de ma simple personne. L'unique but de ma vie est justement de la vivre comme bon me semble et si cela ne convient pas au peuple inférieur je prends grand soin de les rabaisser plus encore.

Si j'étais une fille, cela ferait longtemps que l'on utiliserait le qualificatif de 'pute' pour parler de moi. Mais je suis un être masculin, un mâle, un mec. Dès lors, je suis considéré comme un Don Juan, un simple libertin, et je baise qui je veux, quand je veux, où je veux, comme je veux. Les filles me désirent, je ne peux donc pas faire affront à ces corps sensuels, à ces courbes féminines, à ces chairs généreuses, en les ignorant ou simplement en me contentant de n'en satisfaire qu'une seule. Et puis, il me paraît normal de répondre à leur désir puisque la parfaite beauté de mon corps, mon charme envoûtant mais également ma somptueuse richesse et, surtout, cet air froid supérieur qui me détache de leur monde, ne sont que raisons de perdre la tête en ma présence. Je suis considérée comme le trésor d'une lutte infernale entre le cœur et la raison. Elles ne cessent de se battre pour que je pose, ne serait-ce qu'une seconde à peine, les yeux sur leur insignifiante personne. Mais je ne les regarde jamais vraiment. Même lorsque je prends le temps de les charmer –bien que la plupart du temps cela ne soit même pas nécessaire puisqu'elles se jettent littéralement dans mes draps- je ne les regarde pas réellement. Et lorsqu'elles pensent –malgré la connaissance qu'elles ont de ma réputation- m'avoir atteint, m'avoir 'touché en plein cœur', elles finissent toujours par le regretter amèrement. JE gagne à chaque fois. Elles perdent à chaque fois… Je prends, je baise, je jette. Cela ne va pas plus loin.

L'autre n'a pas d'intérêt, seul mon propre bien être m'importe.

Alors non, vous ne m'aimez pas. Vous ne pouvez m'aimer. Vous préférez m'exécrer.

Malgré cela, j'admets une chose : vous avez besoin de moi. Non seulement, grâce à ma fortune, je fais vivre la plupart d'entre vous, mais, surtout, vous avez besoin de mon existence pour vous prouver, qu'au fond, vous, vous êtes quelqu'un de bien.

Je vous suis supérieur, je vous méprise, mais sans moi vous auriez l'impression de n'être qu'un moins que rien.

Alors vous ne m'aimez pas, mais vous aimez le fait que j'existe.


Et voilà

c'est tout pour le moment.

J'espère que ça vous as plu.

Je vous dis au prochain numéro pour la suite de la vie de notre cher Drago Malefoy avec, au programme des deux prochains chapitres, quelques lemons plus ou moins crus...

Alors je vous dis à bientôt et en attendant la suite rien ne vous empêche de laisser une p'tite review pour laisser votre avis, vos impressions... ;)

.blOody-Dirk.