Première fois que je publie. Je ne réclame pas d'indulgence pour autant, ce n'est pas à cela que je fonctionne x)
Si vous Reviewez, soyez les plus critiques possible.
Les personnages sont évidemment la propriété de J.K Rowling, (sauf certains que vous saurez différencier.) mais l'intrigue m'appartient. Le prologue est un PROLOGUE. Le reste du récit n'est pas écrit de la même manière (du moins j'ai ressenti une nette différence en passant à l'écriture du premier chapitre).
Oui, sinon, je précise que cette fanfiction était à la base un O.S, voilà pourquoi l'histoire se déroule rapidement. Malheureusement, emportée, j'ai fini par arriver à un O.S d'environ 50.000 mots donc bon, j'ai décidé de le fractionner en plusieurs chapitres... Et voilà une fanfic en bonne et due forme xD !
Merci d'avance pour votre lecture, j'espère que vous l'apprécierez.
Thriving Bones, flowers for a ghost.
J'aurais aimé avoir les yeux d'un basilic ; t'emprisonner dans mon regard et qu'il soit ton dernier souvenir.
Hermione Granger n'était plus, ne se sentait plus. Pour elle, le mot existence se résumait dorénavant à rester assise dans une pièce excessivement étroite, immergée dans l'obscurité la plus totale. Elle attendait son interrogatoire et les coups inévitables qui lui seraient donnés à cette occasion. Une nausée s'empara d'elle. Ces gens n'étaient pas humains ; les mangemorts.
C'était la troisième fois qu'on allait l'interroger. D'abord, il avait s'agit d'un mangemort hypocrite et conciliant, chargé de la corrompre ; ils allaient l'épargner et ne tiendraient pas compte de l'impureté de son sang, tant qu'elle les menait à l'Ordre du Phénix, bien sûr. Le « Seigneur des ténèbres » serait indulgent et bon ; il se montrerait clément. Au bout d'une heure, le mangemort avait changé de discours et commençait à la menacer. Elle n'avait pas cédé, et face à son insolence grandissante, le mangemort l'avait envoyée en salle de torture.
Cette salle, on l'appelait la salle n°1, la première zone de torture ; la plus calme. A l'intérieur ? Juste des tortures mineures. On fit courir des lames sur la peau d'Hermione pour lui faire peur, puis on l'insulta copieusement. On la tira ensuite par les cheveux sur le sol poisseux et ensanglanté, jusqu'à la mener à un sorcier encapuchonné qui commença à pratiquer des sorts douloureux sur son corps déjà bien trop meurtri. Il avait lancé en premier lieu un sortilège de torsion des membres -qui donna l'impression à Hermione qu'on lui broyait les os et les muscles-, puis, avait enchainé sur un sort de scarifications qui la transperça de toutes parts, inondant sa peau d'albâtre de son propre sang. Ereintée, elle s'était évanouie et lorsqu'elle s'était réveillée, elle était de retour dans sa prison si sombre, si froide et si étroite. Dès qu'elle osait somnoler, on frappait violemment à sa porte et elle entendait des rires moqueurs résonner derrière.
Au bout de quelques jours, on l'avait à nouveau emmenée en salle d'interrogatoire et cette fois-ci, ils l'informèrent aussitôt que si elle ne coopérait pas, ils passeraient en salle n°2. Les yeux d'Hermione se fermaient tous seuls mais son esprit s'affolait ; elle se sentait si mal… Elle aurait voulu mourir tout de suite mais fit tout pour ne rien en laisser paraitre. Peine perdue.
La salle n°2 était la salle des tortures moyennes. Hermione ne comprit pas : lorsqu'elle entra dans la pièce qu'elle avait tant appréhendée, elle se rendit compte que les mangemorts y pratiquaient des sortilèges impardonnables. C'était incompréhensible ; ce n'était pourtant pas la dernière ni la pire des salles, cependant, elle vit que des sorciers y mourraient. Son esprit aguerri et vif, pourtant acculé par la faim, l'épuisement et la douleur continuelle, ne put s'empêcher d'observer que les Avada Kedavra étaient uniquement dirigés contre des hommes. Elle paniqua de plus en plus, que cela pouvait-il bien signifier ? Elle n'eut pas le temps d'y songer davantage car on lui donna un violent coup de pied dans le dos qui la fit s'écrouler. Aussitôt, un éclair percuta sa poitrine.
- Endoloris.
Elle hurla à s'en déchirer les cordes vocales ; chaque parcelle de son corps brulait vivement d'une douleur indicible. Des lames, des pointes aiguisées à l'extrême et chauffées à blanc, s'insinuaient dans sa peau et foisonnaient à l'intérieur même de son être.
Elle se sentait à la fois transpercée, brulée, glacée, pincée, coupée. Hermione ne s'arrêtait pas de hurler et se demandait quand et comment l'air pouvait rentrer dans ses poumons ; ils semblaient incandescents et elle n'arrivait plus à percevoir sa respiration. Son cœur explosait dans sa cage thoracique et ses yeux, écarquillés à l'extrême, semblaient pleurer l'acide qui lui scalpait les joues.
La magie s'arrêta. Elle ne fut pas en état de parler, complètement choquée et remerciant celui qui l'avait délivrée de ce sort monstrueux, supposant pourtant que c'était le même sorcier qui le lui avait lancé. On lui jeta de l'eau glacée à plusieurs reprises, en l'insultant et en riant de bon cœur -s'ils en avaient un-.
- Tu vas parler ? Déchet ! Sang de bourbe ! Créature des goules ! Chienne !
On lui cracha dessus.
Un rire sans joie s'empara de sa gorge meurtrie. Elle leur rit au nez, et d'une manière si cruelle qu'elle rappela presque à certains le rire de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.
- Salope ! Sang de porc ! On va s'occuper de ton cas, vermine ! ENDOLORIS !
Et c'était reparti. Cela dura quelques siècles, une éternité. Elle fut reconduite dans sa cellule et on l'abandonna là.
Et maintenant, elle se réveillait et réalisait l'ampleur de la situation. Ces derniers jours, (semaines ?) passés dans ce cachot tournaient furieusement dans son crâne. On lui lança un rat mort au visage en lui ordonnant de manger. Elle ne le fit pas et régurgita du vide… et son propre sang.
Des pas se rapprochèrent de nouveau ; c'était probablement l'heure d'un nouvel interrogatoire. Hermione sut à cet instant qu'elle allait mourir et elle ne put que vaciller. Quelqu'un la saisit par le bras, et elle ne vit rien venir, trop faible et emparée de vertiges violents.
Interrogatoire.
- Je ne dirais rien, j'ai supporté la salle n°2… Que pourriez-vous me faire de plus ?
Elle était fatiguée ; si fatiguée. Ouvrant difficilement les paupières, Hermione observa ce qui l'entourait en plissant les yeux, comme pour débrouiller sa vue ; la salle d'interrogatoire n'était pas la même ; il y avait des corbeilles de fruits partout, des sièges confortables, une cheminée qui repoussait le froid mordant.
L'intérieur suintait la fortune. Tout était là, disposé, lui faisant envie et l'écœurant à la fois. Ses yeux clignaient mal ; elle avait beaucoup de difficulté à les rouvrir, une fois qu'ils s'étaient fermés.
- Tu n'es plus en interrogatoire. Tu es chez l'un des maitres de ce manoir… Et il se réjouit de ta présence, Sang-de-bourbe.
Un des maîtres de ce manoir ?
Et c'est précisément à cet instant que tout dégénéra.