Author has written 39 stories for Fairy Tail, Death Note, Karneval/カーニヴァル, Harry Potter, Pirates of the Caribbean, Lord of the Rings, Code Lyoko, Legend of Korra, and Attack on Titan/進撃の巨人. 16/12/2017 : AVEUX. A un moment de ma vie, j'ai très sérieusement envisagé de devenir scénariste. Parce que c'est tellement passionnant d'inventer des scénarii, et, en comparaison, tellement difficile et douloureux d'écrire correctement l'histoire qu'on a imaginé... Je réussirai rarement à finir une histoire, je l'ai compris. J'en suis tellement désolée... Pourtant j'essaye. Mais je passe mon temps à perdre mes scénarii. Et puis j'écris tellement mal en ce moment. Je n'ai jamais écrit aussi mal. Quand je me relis, ça me donne envie de pleurer. De tout laisser tomber. J'ai l'impression que mon cerveau est en train de m'abandonner. Il ne sait plus aligner des paragraphes, et tout à coup, ce sont les phrases, qu'il n'aligne plus. Bientôt ce seront les mots. xxx Bonjour, c'est Lou ! Le cavalier : (l'auteur) Comment je définis l'auteur en moi ? Un personnage nerveux, qui écrit plutôt lorsqu'il est sujet à des émotions violentes. De la même manière, j'ai des sautes d'humeur qui peuvent provoquer la mort d'une histoire. Il arrive aussi que je poste un texte sans correction, persuadée qu'il est génial, et sans être consciente de ses défauts (c'est comme un épisode maniaque - ça ne sert à rien de relire, je ne les verrai pas). Comme sur ffnet, les membres semblent fuir le conflit, dans ces cas je n'ai donc que peu de reviews. C'est vraiment dommage car les critiques sont toujours utiles pour prendre conscience de ses défauts. Ensuite, si je mets mes histoires en ligne, c'est bien pour avoir un échange avec les autres. Zéro review, c'est perçu comme "chapitre nul", "histoire mourante", "pas intéressé" et ça signifie "next". Ça signifie aussi pas de suite en ligne, juste des envois par mail à des amis. Je précise ça parce que récemment, j'ai lu quelques histoires excellentissimes où l'avarice en reviews m'a choquée. Il devrait y avoir au moins autant de reviews que de mises en favoris. J'ai l'impression que c'est un changement de mentalités graduel et ça m'irrite. Je ne prétends pas laisser une review à chaque lecture mais je n'en laisse pas une toutes les cent lectures ! Si les auteurs de fanfic ont droit à ça, autant écrire un roman et se faire cent euros dessus sans se préoccuper de ce qu'en ont pensé les lecteurs. Dans la même optique d'échange entre auteur et lecteur, j'essaye de répondre au maximum aux reviews que je reçois ! Pour info, malheureusement, il semblerait que les reviews postées via l'application ffnet ne soient pas sources d'alertes mail, donc il doit m'arriver d'en louper (surtout celles sur les histoires clôturées, que je ne checke pas). De plus, il y a régulièrement des petits bugs sur le site qui passent quasiment invisibles. Pour les auteurs, je vous conseille de vérifier en cliquant sur les reviews de votre histoire ! Mes chevaux de guerre : (mes opinions en matière de FF) Ce n'est pas que j'aime les Mary Sue, c'est que je reconnais que tout le monde passe malheureusement par là un jour. Ce n'est pas que je n'aime pas wattpad, c'est que je n'aime pas l'idée qu'un inconnu copie-colle (puisqu'on en parlait) le dur labeur d'un autre, le publie sur une autre plateforme, sans prévenir l'auteur véritable, et considère éventuellement que son acte est légitime sous prétexte qu'il a écrit "Je ne suis pas l'auteur", plus "l'auteur est machin" dans le meilleur des cas (c'est une pratique courante sur wattpad). Mes licornes arcs-en-ciel : (l'idéaliste en moi) 1-Bien sûr, toutes les histoires que je publie ici sont inspirées d'oeuvres pré-existantes. Je prends en compte les demandes des auteurs qui ne veulent pas qu'on écrive de fanfictions inspirées de leurs récits. Je ne me fais et ne me ferai pas d'argent sur les récits que j'expose. Je les livre à la critique et à vos yeux mais mes mots m'appartiennent, et le regard sur leur diffusion aussi (bien que ce soit une problématique assez secondaire). 2-Les auteurs de fanfictions ne devraient pas avoir honte de ce qu'ils sont. Marvel, aujourd'hui, c'est de la fanfiction "officielle". Les suites d'Astérix et autres BD sont des fanfictions commerciales. Beaucoup de énièmes opus de films sont des fanfictions. Terry Pratchett était le dieu de l'auto-fanfiction. Nous ne sommes ni rémunérés ni corrigés par des professionnels. Mais un auteur classique qui méprise un auteur de fanfiction ne vaut pas la peine que l'on s'attarde sur son cas. Qu'est-il, sinon un prétentieux qui se croit plus noble et plus inventif que vous, juste parce qu'il détient ses personnages (raison officielle) et parce que, grâce à cela, il prétend au droit de se faire de l'argent dessus (raison véritable) ? Vous lisez bien. L'auteur classique est soi-disant plus respectable parce qu'il a géré son histoire pour avoir le droit de se faire du blé dessus. Pas parce qu'il a inventé les personnages et l'univers. Pour preuves : Wolverine, Sherlock, Pirate des Caraïbes 5... n'ont pas pour auteur la personne qui a inventée l'univers et les personnages. Et moi, l'auteur de fanfiction, je suis méprisable parce que je n'écris pas sur la matière "réel" mais sur la matière"fictif pré-établi". Vous trouvez ça normal ?! Ce qui, je pense, crée le fossé entre la fanfiction et les autres littératures est la liberté dont disposent les auteurs. Un auteur de fanfiction se censure assez peu parce qu'il n'a pas de raison de le faire. Du coup, il parle de sexe, de violence, de ses fantaisies, il met des gros clichés parce que ça l'éclate, et personne ne l'arrêtera. Parce qu'il n'a pas d'éditeur. Du coup, personne ne le censure. Et personne ne le corrige, car il n'y a pas vraiment de marché de la fanfiction. Le résultat est que le lecteur se retrouve comme un lecteur dans une maison d'édition : avec les pires tapuscrits comme avec les meilleurs. (Mais avec pas mal de pires, vu que les auteurs se fichent royalement de séduire un éditeur.) Je voudrais aussi vous demander à vous autres : à quoi c'est censé ressembler, un auteur de fanfiction ? Ou même un auteur-tout-court ? Parce que ce n'est pas la première fois que, quand je dis "j'écris des fanfictions", on me répond "tu n'en as pas l'air"/"je n'aurais pas cru ça de toi". (Merci, toi non plus.) La S.P.P.S Sur le fandom de Fairy Tail, le "label SPPS" peut être inscrit dans les résumés des histoires dont les personnages principaux ne sont pas le trio Natsu-Lucy-Gray. Le but est de promouvoir la diversité des histoires, en variant les personnages utilisés ! LIENS UTILES POUR AUTEURS DE TOUT POIL Parce qu'on écrit peut-être des fanfictions mais que cela ne nous empêche pas, parfois, de rechercher la perfection. Liste de verbes pour vos dialogues : http : / / www . ecrire-un-roman . com/verbes-de-dialogue/ Vocabulaire du portrait : http : / / . fr /portrait/vocabulaire . htm Tchekhov's gun : Vous ne connaissez pas encore cette règle narrative ? La page wikipédia, bien que non francophone, n'explique pas trop mal ce principe réputé qui rend les récits d'action flamboyants. Le Codex de Génération Ecriture : Génération Ecriture est une association de jeunes auteurs qui promeut en quelques sortes la "nouvelle génération". Dans le cadre de ses activités, une sorte de guide a été rédigé afin d'apporter le maximum de conseils possibles aux aspirants écrivains. Elle dispose de fiches d'excellente qualité. Une lecture bien utile. http : / / www . fichier-pdf . fr/2014/08/25/codex/codex . pdf Les 22 règles de Pixar pour réussir une histoire : http : / / www . konbini . com / fr /entertainment-2/22-regles-histoire-reussie-pixar/ Peter's Evil Overlord List : Ces cent règles du Manuel du Parfait Méchant Vainqueur tournent en dérision avec délice les clichés les plus courus de l'antagoniste surpuissant. Poilant, mais en anglais. http : / / www . eviloverlord . com/lists/overlord . html Humanis : la méthode Lester Dent et autres délices : Cette maison d'édition ne se prive pas de donner des coups de pouces aux auteurs, sous forme de conseils qui iront de comment créer un scénario de thriller au succès garanti à des astuces trop ignorées : oublions-nous qu'un roman de cent pages, en plus d'être cinq fois plus court à écrire qu'un de 500, se vend aussi beaucoup mieux ? http : / / www . editions-humanis . com/lester-dent . php Ecrire son roman, la méthode infaillible : Le blog RomanFantasy cache quelques petites fiches d'aide bien sympathiques, comme cette piqûre de rappel qui vous fera peut-être sourire mais est garantie 100% vraie. Comment rendre un personnage intelligent, l'abrégé : L'auteur d'Harry Potter et les Méthodes de la Rationalité nous livre de précieux conseils quant aux moyens de rendre votre personnage brillant aux yeux des lecteurs. Quand on sait que l'animal est un universitaire américain de renom, touche-à-tout, et que l'on connait le succès de sa fanfiction, on comprend que ce lien n'est pas à diriger vers nos poubelles... En anglais. Mary Sue, les secrets de la bête : Ce petit guide (en anglais, encore) récapitule à peu près tout ce qu'il y a à savoir sur la pire ennemie des auteurs. Les axes de la réécriture : Ou comment réussir la correction de son manuscrit en neuf points et une petite dose de patience. Et aussi : Mes petits conseils en vrac. (A tous les auteurs : donnez-nous les vôtres, ça nous intéresse.) DÉBUTANT : - Soignez votre orthographe, votre conjugaison et votre vocabulaire. Variez la ponctuation. Essayez de faire vos propres figures de styles et de ne pas réutiliser les plus clichées. Jouez avec le narrateur, la construction des paragraphes, l'ordre dans lequel vous expliquez les choses : regardez ce que vous pouvez faire avec, comment cela modifie vos scènes et la perception de votre histoire. Attention également aux répétitions et aux mots dont vous ne maîtrisez pas le sens. - Ne vous laissez pas tenter par la facilité du discours théâtralisé et du discours multi-points de vue. Le théâtre est, si on veut le réussir, un genre extrêmement difficile qui demande une maîtrise complète du placement d'informations et du langage en général. Si vous vous lancez dans le multi-points de vue, ne réécrivez pas la même scène du point de vue de deux personnages différents. Sous aucun prétexte. C'est un droit que vous vous accorderez lorsque vous serez meilleurs en écriture. - Assurez-vous de ne pas présenter trop de personnages dans un seul chapitre, car le lecteur n'a pas une mémoire d'éléphant et n'a de toute façon pas envie de faire d'efforts de mémoire. Ne définissez pas vos personnages par leur apparence mais par leurs actions, leurs défauts et surtout leurs relations avec les autres personnages. Lorsque vous présentez un personnage, la meilleure description est l'action et non l'énumération de qualités. Bannissez les qualificatifs "rebelle", "ordinaire", "normale", et le "lourd passé". Bannissez, jusqu'à nouvel ordre, les viols, les personnages battus par un père alcoolique. (NB, repérer un débutant : il commence son histoire par "je m'appelle machin, j'ai tel âge, des cheveux de telle couleur et des yeux de telle autre".) -Assurez-vous que vos dialogues soient utiles l'histoire. Bannissez les "salut, ça va, oui et toi". Utilisez des verbes de dialogue variés et des adjectifs, adverbes, participe, qui indiquent le ton, l'opinion du personnage, ou même ses gestes. Evitez les personnages qui s'enfuient et courent après qu'on leur ait dit une parole blessante ou appris une nouvelle choquante, les personnages qui pleurent sous la pluie, les personnages rebelles, les personnages déprimés voire suicidaires, les personnages super-puissants, les personnages trop bêtes, le personnage de la pire ennemie peste et celui de la meilleure amie trop sympa. - N'écrivez pas d'histoires où il ne se passe rien... ou où il ne se passe rien d'inhabituel/d'anormal avant le troisième chapitre. Prenez note du fait qu'écrire un prologue qui n'apporte aucune information pour l'histoire (exemple : "je suis dans la merde. Si j'avais su ce qui allait m'arriver... je n'aurais pas agi ainsi") est la marque typique que vous êtes des débutants. Si vous arrivez à vous en passer, c'est que vous progressez. - Si vous n'arrivez pas à finir vos histoires, écrivez le plan du récit. En effet, au cours de votre histoire, il va se passer des choses qui nécessiteront des informations que vous aurez besoin d'insérer en amont. Sinon, le lecteur aura l'impression que tout ce qui est utile à votre personnage lui arrive dans les mains de manière trop simple ! - Pour gagner en confiance en vous, écrivez de touts petits textes, des nouvelles, des One-Shot voire des drabbles. Cela vous prouvera que vous pouvez être productifs et cela comblera vos épisodes de page blanche sur votre grand projet ! APPROFONDI : - Essayez plusieurs genres différents pour trouver le vôtre. Il y a forcément une poignée de genres où vous êtes doués et d'autres où vous êtes moins bon. De plus, expérimenter est bon pour votre plume ! - Comment ne pas laisser filer le lecteur ? Il faut qu'il y ait toujours une ou deux questions dont il manque la réponse, que le lecteur voudra connaître. Votre récit doit donc avancer avec des questions. Ces questions se modifieront à chaque chapitre. Et la question la plus forte est le cliffhanger. De plus, il faut que le danger augmente au fil des chapitres pour votre héros. Un enseignement d'une amie : si quelque chose peut mal se passer pour votre héros, alors cela se passera mal. Tant que s'en relever est dans vos cordes, bien sûr. - Comment approfondir ses personnages ? Les gens ont tous un objectif, une morale, des besoins, des relations différentes. Ils mentent. Ils blessent les autres par leur conduite. Ils croient tous faire ce qui est bien. Même les méchants les plus cyniques. Le plus : si deux camps opposés ont des convictions qui s'opposent mais qui tiennent la route, alors l'échec d'un des camps sera toujours un drame et une victoire. Ainsi, vous pouvez rendre vos antagonistes très attachants. - Recette anti-Mary Sue : si votre héros est victime d'une situation à laquelle il ne peut rien (religion, politique, société : interdits-conventions-préjugés), s'il existe des communautés auxquelles le héros n’a pas accès et qui seules mènent au pouvoir, alors votre héros perd une part de son "Suisme". De plus, si votre héros a des faiblesses, alors devoir y faire face augmentera la tension de la scène. S'il échoue, il deviendra très humain. - Le style. A ce stade, écrire joliment sans avoir d'histoire, ça sert essentiellement à se gargariser. Le style qu'on a si bien travaillé précédemment doit être épuré. On ne garde que ce qui va accroître l'intérêt pour l'histoire. La capacité à faire des mises en scène théâtrales, des zooms et des dézooms, à augmenter le suspense, à avoir de l'empathie pour un personnage, etc. On évite les vingt métaphores filées par page : ça ralentit le lecteur et ça enlève du sens à l'histoire. Et pour finir, un proverbe très adapté à l'écriture : ce n'est pas la taille qui compte ! (c'est le fond...) - Éradiquez le trop-plein de clichés, qu'ils soient stylistiques ou sur l'intrigue et les personnages. Ne cherchez pas à réécrire ce qui a déjà été fait, innovez. Ecrivez avec conviction, passion, messages, et vous déchaînerez aussi la passion des lecteurs. - Lorsque vous rédigez une histoire, accumulez sur un calepin les idées pour la suivante, et corrigez la précédente. Trouvez quelques périodes de lecture boulimique, aussi. - Idées pour écrire tous les jours : si vous prenez les transports en commun et que vous êtes assis, choisissez cette période. Si vous avez une pause déjeuner de minimum 1h, mangez en 30 minutes et réservez le reste pour écrire. Si vous n'avez rien de ça et que vous ne pouvez pas écrire le soir, réveillez-vous 30 minutes en avance et écrivez au réveil. Alternative moins difficile : commencez par écrire une heure tous les dimanche soir, par exemple. Pour se motiver : écrire 500 mots par jour, c'est écrire 182 500 mots par an... soit plus de trois NaNoWriMo ! Un NaNoEquivalent par an, c'est moins de 140 mots par jour soit vraiment rien du tout... à peine 10 minutes d'écriture. Petites réflexions en vrac 16.12.2017 : J'étais en train de chanter SOS d'un terrien en détresse, en rêvant à un futur karaoké, et j'ai voulu la réécouter. Et là, je tombe sur la version de Grégory Lemarchal. Et là, l'esprit errant, je me rends compte d'une chose. Grégory Lemarchal est un héros. C'est même le héros absolu. Lisez-moi ce pitch : un adolescent atteint de mucoviscidose, maladie mortelle et incurable, rêve de devenir chanteur. Une chose presque impossible avec une maladie pareille. Il se bat, y parvient, et entraîne tellement de dons à la science que des traitements sont inventés pour permettre aux malades de mucoviscidose d'atteindre un âge respectable. Mais l'adolescent n'aura pas pu en profiter. Il est mort avant. Aujourd'hui encore, des auteurs osent écrire des histoires de petit sorcier qui va à l'école de magie. Mais jamais aucun n'osera écrire l'histoire d'un enfant chanteur atteint de mucoviscidose. Parce que Grégory Lemarchal les écraserait mieux qu'Harry Potter. |
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