MAJ au 22 octobre

Je m'étais dite qu'à la centième revue, je remplirais mon profil – on a les objectifs qu'on peut…
Nous y sommes, je m'exécute !

J'ai définitivement renoncé à la condition de trenta vieillissante, et revendique fièrement le statut de jeune quadra …avec un boulot à inventer ... donc si quelqu'un a une idée, il serait gentil de me la transmettre !

J'habite sur la partie française de l'arc atlantique, avec une louloute et un loulou, et un monsieur Guézanne (lui, c'est des photos qu'il met sur le Net)

J'ai beaucoup lu avant de me lancer dans la fan-écriture - les œuvres de Madame Rowling ne représentent qu'un infime pourcentage de tout ce que j'ai avalé et je ne suis toujours pas rassasiée ! La lecture est mon espace de liberté.

Et l'écriture … mon espace de défoulement-protection.

Ecriture chronophage… que j'ai dû redécouvrir après les écritures obligées - scolaire, universitaire et professionnelle – rarement de plaisir là-dedans. Alors maintenant c'est le côté ludique qui prévaut.

Ecriture parfois docile comme un enchantement, des neurones au bout des doigts – aquatique… parfois laborieuse et besogneuse – terrienne (mais je suis petite-fille de paysan, alors je m'accroche à mon sillon).

Je ne suis pas une fan pure et dure, ceux qui me lisent ont dû s'en apercevoir, Harry n'est qu'un épiphénomène et la magie une technique… je préfère les personnages adultes et les problématiques, humaines, que je leur propose... Donc tout ce que j'écris tombe dans la catégorie AU.

J''ai un faible certain pour le sieur Lupin, la partie homme, la partie loup. J'aime bien les hommes ( et femmes) de l'ombre, les seconds rôles, souvent bien plus sensibles que les héros. Modestes, secrets et souvent, aussi, orgueilleux.
Donc pour lui, deux fics, Journaux Croisés et le Loup et l'Azur... l'une étant la suite de l'autre, car 48 chapitres ne m'avaient pas permis d'épuiser le sujet.

Autour de lui, je me plais à inventer des OC, autrement dit des personnages fictionnels– ça fait partie du challenge – couper le cordon …et un jour peut-être me débarrasser du Fan, vous savez ... celui qui est devant Fiction...

Et sachez que pour moi, le temps rowlingien s'arrête à la fin du prisonnier d'Azkaban... je continue à lire la saga, mais mes fics ne tiennent pas compte de ce qui se passe ensuite !

Un autre personnage qui m'attire fortement : Sirius, mais le Sirius déchu, post – azkaban, celui qui est à reconstruire.
Bon, là je complète, car pour le moment je n'ai rien mis en ligne qui fasse référence à cette période. Mais je me suis quand même occupée du cas Black, Sirius - j'ai commis un OS qui lui est consacré , Soleils Noirs, dont je suis très contente...et j'ai une autre fic en cours de "publication" Azkaban, Azkaban, qui un jour ou l'autre ira faire un tour dans la cellule de Sirius...

Autre chose – les personnages positifs (empruntés ou inventés) portent en eux le besoin de mer – ils y pensent, ils la contemplent, ils s’y plongent.

MAJ novembre 2007

J’ai enfin publié le chapitre 38 du Loup de l’Azur et je jette l’ éponge – l’histoire s’arrêtera là. Il y avait pourtant un chapitre 39 à suivre, une sorte d’épilogue, léger et intimiste, entre Remus et sa belle, mais j’ai décidé que le jeu fan-fictionnel n’en valait décidément plus la peine. Je suppose que mes fics sont trop peu orthodoxes, trop ‘un-potter like’ pour plaire ici : pas de Harry, ni de Ron, ni de Hermione, du Lupin (à foison) mais pas de Tonks…
Tant pis pour que je laisse en plan, avec un Sirius croupissant dans sa cellule.
Pourtant Azkaban Azkaban(j’en ai rédigé beaucoup plus que les quelques chapitres que j’ai mis en ligne) est sans doute ce que j’ai écrit de mieux (peut-être parce que ce n’est pas une histoire d’amour… ou si peu) : j’ai noirci et torturé l’écriture pour rendre compte de ce qui se passe dans les entrailles d’Azkaban, j’ai essayé de rendre compte de la terrifiante depossession de soi imposée aux prisonniers, j’ai fait dire à Sirius :

« Et je ne n'aurais plus qu'à m'effondrer à l'intérieur de moi, dans le vide qu'ils ont creusé, comme une tombe … comme si je portais ma tombe à l'intérieur de moi. Et tu ne peux pas savoir comme c'est vide et glacial. ».

Quant à Journaux croisés et Le loup de l’Azur, il faut que je me pardonne d’avoir écrit ce stupide chapitre 12 à la mode Harlequin – une véritable abomination quand j’y pense (je me rachète avec d’autres passages et d’autres personnages perso qu’il me semble avoir réussi : le flamboyant Søllenborg, le journaliste Dino Kazhar, les sœurs Kéréon).

Mais finalement, l’expérience Ffnet, même arrêtée prématurément, s’est révélée plutôt concluante : elle m’a donné l’impulsion qui me manquait pour me confronter à l’écriture. Et puis, j’ai découvert cette sensation étrange et addictive : la tendresse que l’on éprouve pour ses propres personnages. Même les plus sordides, les plus sinistres : John-Fox, les gardiens dementors, Bellatrix – la tentation est grande de leur infuser une dose d’humanité.

Pour finir, il me reste une interrogation : pourquoi mes personnages, qui sont essentiellement masculins, sont-ils construits, pour une bonne partie autour de la problèmatique de la paternité ? Remus, interdit de procréation à cause de sa part loup, Périlogue, trop plein d’Azakban, qui ne peut accepter sa fille, Sirius, qui sera à la fois père et mère, et pour finir, Hugues (projet personnel), à qui la paternité tombe sur le coin du nez sans crier gare…